25 octobre 2005

Faits divers

Extrait de mon journal.

13 novembre 2002.
Un mercredi matin de novembre. Le soleil à travers les rideaux de coton blanc. Mon petit garçon qui chante en prenant son petit-déjeuner. Des oiseaux sur le grand marronnier dans le jardin en face... Un instant, un bref instant, de sérénité retrouvée, tellement désirée, tellement recherchée et vitale dans notre univers qui se délite inexorablement. Cette image radieuse vaut tous les paradis artificiels que l'homme peut se fabriquer: le soleil à travers les rideaux, l'enfant qui chantonne.

Une douce paix pendant un court instant. L'envie de rendre grâce et de crier ma foi!... Me reviennent en mémoire les doux moments passés il y a quelques mois à Venise. C'était la première fois pour l'enfant. Quelle récompense que ce regard émerveillé dès le premier contact avec la ville, cette joie profonde qui émanait de lui à chaque avancée du bateau sur la lagune et le long des canaux... Comme ses sœurs, il s'est senti instantanément vénitien... Son premier commentaire, lancé à hauteur de la Dogana : "Mais papa, pourquoi n'habitons-nous pas ici ?"... Bien plus qu'une tentation, vraiment...





posted by lorenzo at 01:17

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