20 mai 2012

Venise en mai

Venise en mai, en dépit des hordes de touristes et d'un temps incertain, est toujours très belle. Tout y est doux, la lumière superbe et il flotte dans l'air quelque chose de joyeux et de pimpant. Cette année encore des impératifs nous retiennent à Bordeaux contrairement à ce qui avait été prévu. Tant pis. L'exil se prolonge rendant encore plus merveilleux le retour prochain. 
En attendant, la lecture de Brunetti passe à table écrit par Donna Leon avec la collaboration de son amie Roberta Pianaro et le dernier Erri de Luca qui vient d'être traduit, et Scelera, le roman de Danila Comastri Montanari, énième aventure de Publio Aurelio Stazio, sénateur et détective au temps de l'Empire romain, me tiennent compagnie. Un bouquet de fleurs jaunes sur la table du salon, la musique de Caldarà et un verre de Ribolla gialla bien frappé... Que demander de plus après tout ? Bien sur, le chat qui ronronne à côté de soi sur la banquette en bois de la terrasse sous la glycine, entendre sonner les heures au campanile voisin, voir en contrebas les voisines gesticuler et se plaindre comme toujours de la vie quotidienne, du prix des choses et des touristes, tout cela me manque vraiment, mais ce sera pour bientôt. En attendant, bon dimanche à tous, particulièrement à celles et ceux qui sont en ce moment à Venise !

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