02 novembre 2006

The winter chills in color...

 
Une image ordinaire de la Venise ordinaire, sur "Vincent" (*) la très belle chanson de Don Mc Lean, une merveilleuse mélodie qui résonne ce matin dans la maison et exprime bien notre état d'âme ici devant tant de beauté, devant cette lumière incroyable et cette douce mélancolie qui nous prend lorsque déjà nous devons songer à repartir...

Starry starry night
paint your palette blue and grey
look out on a summer's day
with eyes that know
the darkness in my soul.
Shadows on the hills
sketch the trees
and the daffodils
catch the breeze
and the winter chills in colors
on the snowy linen land.
And now I understand
what you tried to say to me
how you suffered for your sanity
how you tried to set them free.
They would not listen
they did not know how
perhaps they'll listen now.
Starry starry night
flaming flo'rs that brightly blaze
swirling clouds in violet haze
reflect in Vincent's eyes of China blue.
Colors changing hue
morning fields of amber grain
weathered faces lined in pain
are soothed beneath the artist's loving hand.
And now I understand
what you tried to say to me
how you suffered for your sanity
how you tried to set them free.
perhaps they'll listen now.
For they could not love you
but still your love was true
and when no hope was left
in sight on that starry starry night.
You took your life as lovers often do;
But I could have told you Vincent
this world was never meant
for one as beautiful as you.
Starry starry night
portraits hung in empty halls
frameless heads on nameless walls
with eyes that watch the world and can't forget.
Like the stranger that you've met
the ragged men in ragged clothes
the silver thorn of bloddy rose
lie crushed and broken on the virgin snow.
And now I think I know
what you tried to say to me
how you suffered for your sanity
how you tried to set them free.
They would not listen
they're not list'ning still
perhaps they never will.
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* Chanson composée par Don Mc Lean et dédiée à Vincent Van Gogh, devenue un peu l'hymne officiel du musée Van Gogh d'Amsterdam. C'est notre item à Venise.

Rentrer chez soi à chaque fois...



 
Philippe Sollers, à propos de la première fois qu’il vit Venise :
"Je sais, d’emblée, que je vais passer ma vie à tenter de coïncider avec cet espace ouvert, là, devant moi… C’est un mouvement bref de tout le corps violemment rejeté en arrière, comme s’il venait de mourir sur place et, en vérité, de rentrer chez soi."
Je n'aime pas particulièrement cet auteur, pourtant bordelais comme moi. J'ai trop d'affection et d'admiration pour Jean René Huguenin (fondateur avec Sollers et Jean Hedern Hallier de Tel Quel), qui disait de lui (dans son journal) :
"[...] Sa passion se contemple trop elle-même. Elle n’est pas assez incarnée, héroïque. La mienne repose sur le sacrifice, la sienne sur le plaisir - il a le sacrifice en horreur. Il lui manque quelque chose, un poids, du tragique, un rêve, son intelligence éclaire tout, elle ne respecte pas ces grands repaires d’ombre où notre mystère se tapit, il explique trop ; il n’inquiète pas. Il est lisse et lumineux, et on a l’impression que son bonheur ne cache pas de blessures, c’est un bonheur propre et sans charme, dur comme un bonheur d’enfant. J’aime mieux les êtres qui saignent. J’aime les forts, bien sûr, mais pas tout à fait les forts. J’aime les forts au regard tremblant tremblant d’amour..."
 
Mais ce que Sollers écrit de Venise est indéniablement parfait et puis, à ma connaissance, Huguenin n'a jamais écrit sur Venise ou peut-être même n'a-t-il jamais eu le temps de visiter la Sérénissime et de noter ses impressions.

01 novembre 2006

L'Europe du goût est bien celle que je préfère...


4 commentaires:

Choubine a dit…
Quitter Venise, je sais bien comme c'est difficile...
Roseline a dit…
et la recette de la bacala mentecato ? J'ai gouté aussi un jour des beignets de bacala pourriez vous nous en communiquer la recette ? Merci pour votre blog c'est chaque fois un enchantement que de vous lire et les photos sont belles.
lorenzo a dit…
c'est difficile mais combien est heureux le retour à chaque fois !
danielle a dit…
Pourquoi ces allers-retours, sont-ils impératifs ?
Merci pour votre blog, pour les souvenirs de la morue que préparait ma belle-mère juste pour moi.
Merci encore pour " HUMEURS ET MOEURS ", mon mari a lu avec intérêt l'article concernant Paypal qu'il utilise pour ses ventes de timbres.
Il pleut, il vente sur la Touraine, je continue ma visite.

30 octobre 2006

Derniers moments d'un été qui fuit...

30 octobre.
C’est un peu comme si l’été ne voulait pas s’en aller. Partout dans le Veneto, on se croirait en août ou au tout début de septembre. La végétation, la lumière, le ciel d’un bleu limpide, tout porte à croire que les vacances vont pouvoir continuer ou reprendre... “Température supérieure aux normales saisonnières” entend-on à la radio. Cette sensation est agréablement entretenue par le Fhoen, ce vent tiède qui nous vient du versant sud des Alpes et se répand depuis hier sur Venise.

Ce matin à 8 heures, le thermomètre accroché à la fenêtre de ma chambre indiquait 10°.
Vers midi, il est monté à 20°. 

Pourtant, le soleil ne donne sur ce côté de la maison que vers deux ou trois heures de l’après-midi ! 

Mais cela ne va pas durer. Les feuilles des arbres commencent à tomber et les glycines jaunissent. La météo prévoit un changement d’ici mardi ou mercredi avec une perturbation atlantique. Un peu de pluie et le froid sera là avec des courants qui viendront de Sibérie. Ce sera 10 degrés de moins donc qui nous attendent la semaine prochaine. Mais si le ciel reste bleu et le soleil sans obstacle, il fera bon se promener - bien emmitouflé - sur les zattere
Bientôt les écharpes les manteaux et les gants. Puis viendront le brouillard et la pluie dense, interminable. Le ciel bas et gris. Puis la neige et le brouillard encore. Et enfin, un matin, les odeurs se feront différentes, l'air plus léger. Les oiseaux chanteront d'une autre manière. Tout sera comme allégé, illuminé : le printemps sera là de nouveau...

29 octobre 2006

Le départ d'un ami, un père, un maître...

C'est par ces paroles, prononcées avec beaucoup d'émotion, que Massimo Cacciari, le maire de Venise, a salué la mémoire d'Emilio Vedova, l'un des plus grands peintres italiens contemporains, mort dans son sommeil à 87 ans. Après le décès de Pontus Hulten, c'est un autre grand témoin et un immense protagoniste de l'art contemporain qui disparait cet automne. C'était un grand monsieur. Je me suis rendu plusieurs fois chez lui du temps de ma vie étudiante, et l'entendre parler de l'art mais aussi de Venise était quelque chose de "monumental".
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Le maître venait de perdre quelques semaine plus tôt Anna-Maria son épouse, compagne fidèle et attentive. Il n'avait jamais cessé de peindre. Né en 1919, il est mort mercredi dernier dans sa maison des zattere. L'annonce de sa disparition a causé à Venise et dans le monde une immense émotion. L'histoire artistique et humaine de ce vénitien a traversé tout un siècle et sa vie est un véritable roman. Comme le rappelait le maire-philosophe Massimo Cacciari, "par son art et son engagement, il a contribué à écrire une des pages les plus importantes du XXeme siècle".
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Né en 1919 dans une famille d'ouvriers, Vedova vient à la peinture en autodidacte. Obligé de travailler pour vivre, il exercera différents métiers : ouvrier d'usine d'abord, puis photographe et restaurateur. Dans les années 30, il commence à dessiner et à peindre intensément. Autoportraits, motifs d'architecture, perspectives, il est dans la lignée des peintres italiens de Installé à Rome en 1936, il fréquente les cours d'Amedeo Bocchi, puis à Florence, il poursuit ce cursus désormais entièrement voué à la peinture. En 1942, il expose pour la première fois et adhère au courant milanais "Corrente". En 1943, la galerie où il expose est fermée par la police fasciste. Dès lors, il participe activement à la Résistance. Sa peinture traduit la vigueur de ses convictions et de son engagement. En 1946, il est parmi les signataires du "Manifeste du réalisme" et participe à Venise à la fondation de la "nuova secessione italiana" puis au "Front Nouveau des Arts". Il participe à de nombreuses expositions collectives dans le monde entier et devient l'invité de la Biennale de Venise en 1948 et 1950, à Sao Paulo en 1951, de nouveau à Venise en 1952 puis à la Documenta de Kassel en 1955.
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Associé au "Groupe des Huit" (1951), créé par Lionello Venturi dont il se dissociera deux ans plus tard lors d'une déclaration publique lors d'un congrès de haute culture à la Fondation Giorgio Cini. Il créé des collages et des "assemblages" . Son travail s'oriente ensuite sur l'échelle chromatqiue des noirs et des blancs, avec des insertions de rouge vif. Ce sera le "cycle de la protestation" puis le "cycle de la nature". En 1954, Vedova part pour le Brésil où il reçoit un prix qui lui permettra de rester trois mois en Amérique. La découverte de la réalité de l'Amérique du Sud et de son atmosphère va fortement le marquer.
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En 1956, il expose à Munich et commence un travail très intense de gravure qui sera couronnée par le prix Lissone en 1958. L'année suivante il présente une exposition très commentée "Scontro di situazioni" (collisions de situation) où ses toiles sont disposées en angle droit, dans le cadre de l'exposition "Vitalité dans l'Art" organisée par l'architecte Carlo Scarpa au Palais Grassi. En 1960, il reçoit le Grand Prix de peinture à la XXXe Biennale de Venise, décerné à l'unanimité par un jury international composé des plus grands experts.
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Il travaille ensuite à ses fameux "Plurimi', présents aujourd’hui"hui dans les plus grands musées du monde. Ces réalisations en technique mixte s'articulent et se meuvent dans l'espace sont exposées la première fois à la galerie Marlborough de Rome et présentée par Giulio Carlo Argan. Invité par de nombreuses universités américaines, il donne une série de conférences sur ses plurimi. Il enseigne ensuite à la Sommerakademie für bildende Künste de Salzbourg en 1965 et à l'Accademia de Venise en 1975. En 1967, il aménage l'espace du pavillon italien à l'Exposition Universelle de Montréal. Constamment à la recherche de l'innovation, son travail ne sera jamais figé. Il créera ainsi des lampes en verre en collaboration avec la verrerie Venini de Murano puis vint le cycle "Lacérations et Fragments", les "disques et les cercles" . Il collabore avec Luigi Nono pour la scénographie de différentes œuvres comme "Intolleranza" ou "Prometeo".

 
.Son extraordinaire force créatrice se manifesta dans un important travail de gravures où il expérimenta de nombreuses techniques. Parmi les dernières expositions qu'il fit, il faut rappeler celle du Musée d'Art contemporain de Turin en 1996, et en 2001 celle organisée par la galerie Salvatore et Caroline Ala, à Milan.

"Pour moi, c'est un ami, un père, un maître qui disparait " a dit le maire "avec lui c'est une grande figure de la peinture et de la culture italiennes du siècle. Un peintre géant de Venise, vénitien de toutes les fibres de son art, dans tous les traits de son dessin, dans le moindre filet de ses couleurs. Ce sera de bon ton dans les prochains jours dans toute la ville, dans tout le pays, dans le monde entier de commenter l’œuvre et d'en exalter l'importance. Pour le moment, les paroles me manquent pour exprimer ma douleur".
Les obsèques (civiles) du peintre présidées par la Municipalité ont eu lieu samedi au Musée Correr. La dépouille du maître transportée en gondole depuis les Zattere le long du Grand canal afin de permettre aux vénitiens de lui rendre hommage; a été ensuite portée jusqu'au grand salon d'apparat de l'aile napoléonienne où une chapelle ardente avait été dressée. Le service civil était présidé par le maire qui a prononcé un discours très émouvant.

En voici une partie dans une traduction approximative : ''[...]Et maintenant repose Emilio. Mais Emilio ne repose pas non plus dans cet ailleurs où il se trouve désormais parce qu'il est une inquiétude du coeur qui ne trouve pas non plus le repos dans l'au-delà. Si Dieu existe, ce Dieu aime les coeurs qui cherchent toujours"...''Il y avait un Vedova que tout le monde connaissait, dramatique et expressif, le Vedova des collisions de situation, des images prises comme un conflit, comme un cri ; mais il y avait en lui une opposition entre la volonté de parler de soi, d'intervenir, de s'exprimer et sa dimension intérieure lyrique, réfléchie, méditative de grand espace et de grand silence qui ne se voyait pas directement dans ses œuvres mais en était l'âme..."
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Le maire a évoqué la petite pièce toujours dans un désordre apparemment chaotique dans laquelle Vedova se retirait pour travailler en silence sur toutes les petites choses qu'il avait ramassé et sauvé, débris de toutes sortes qu'il parvenait à faire revivre, leur redonnant une voix en les transformant en œuvre d'art. "Le geste de l'art est sauvegarde", a commenté le maire, "sauvegarde de nos misères, de nos malheurs, de nos contradictions, réussir perpétuellementà leur donner parole et voix, les préservant ainsi et les faisant renaître" . Cacciari a rappelé "la capacité de Vedova à risquer dans les limites des profondeurs, des lacérations et des contradictions, pour être en situation, pour pénétrer les rencontres et les oppositions, et de là, rebondir"... "Il existait un Vedova pudique" a continué le maire, "qui avait en lui une dimension ésotérique, qui assimilait les contradictions et les collisions, avec une seule forme d'intolérance : le refus de toute injustice. Il ne supportait pas que l'homme fasse du mal à l'homme. Alors Vedova se mettait à hurler. De l'Espagne au Vietnam ou à Sarajevo, il ne s'est jamais abstenu de dénoncer les exactions humaines, à sa manière, avec ses mots, les couleurs et les images. Parce que l'art est révolutionnaire quand il nous révolutionne nous-même et non pas quand il établit des manifestes politiques... Voilà ce que nous a enseigné Emilio Vedova." Émouvant discours en vérité. 


28 octobre 2006

En sortant de la Querini Stampalia




Jusqu'à il y a peu, on entrait et sortait de la Querini Stampalia, que ce soit pour aller visiter le musée ou pour travailler dans la bibliothèque, par l'entrée traditionnelle du palais avec le pont construit par Carlo Scarpa. On y accède maintenant par le campo San Polo.
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J'aime travailler le soir tard dans les grandes salles de la bibliothèque. Souvent la nuit, les fenêtres ouvertes sur le jardin, quelques lumières restées allumées dans les autres salles vides, j'ai l'impression de traverser les siècles et de n'être plus au XXIe siècle mais au temps des écrivains vénitiens dont j'étudie les textes. Étudiant, je venais déjà beaucoup ici. J'y ai découvert l'histoire de Venise, les écrits d'Henry de Règnier, de Jean Lorrain, les partitions de Marcello mais aussi celles de Debussy. Tant d'autres choses encore.
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Aujourd'hui, ce sont mes filles qui y sont inscrites puisqu'elles sont étudiante et lycéenne. Moi, si je possède toujours la carte d'accès en tant que chercheur, je me trouve cependant maintenant un peu déplacé parmi tout ces jeunes visages penchés sur des ouvrages de littérature, de sémantique ou d'histoire. Comme nous avant eux, ils restent là des heures, prenant des notes puis descendent dans le jardin ou sur le campo pour fumer une cigarette, boire un café et se détendre. Puis quand vient l'heure de la fermeture, tous se répandent dans les ruelles vides et disparaissent dans la nuit, tout enivrés des mots et des idées dont ils se sont nourris des heures durant..

26 octobre 2006

A Venise aussi, Peppone et Don Camillo, un tempo fa...

Photo de Manfred W. Jürgens. Tous Droits Réservés

Poignées...


A la demande de Philippe, fidèle lecteur matutinal qui connait l'une des meilleures adresses de Venise, Calle de l'Avogaria, ou on trouve encore de très beaux modèles de ces poignées de bronze typiques de la décoration vénitienne et qui ornent les portone (portails d'entrée des palais) mais aussi les portes en placage de bois précieux qui se trouvent à l'intérieur des vieilles demeures. En voici quelques exemple glanés ci et là (Merci à Max du Campiello notamment). Il existe encore deux ou trois fondeurs dont le plus ancien près des Fondamente Nuove qui possèdent les moules d'origine des XVIe et du XVIIe siècles.

TraMezZiniMag Galerie : Geoffrey Humphries

En fouillant dans ma malle aux souvenirs vénitiens, j'ai retrouvé hier soir les lettres d'une amie qui fut longtemps proche d'une très jolie modèle française qui est depuis ces années-là la muse de Geoffrey Humphries, peintre d'origine anglaise qui vit et travaille depuis 40 ans à Venise. 

Plus connu sous son seul prénom, l'homme a marqué une période de la vie mondaine et artistique locale. Sa peinture est aujourd'hui très recherchée. Je me suis souvent rendu lorsque j'étais étudiant dans sa célèbre maison de la Giudecca où il recevait beaucoup. Hôte charmant et généreux, il tenait table ouverte et les soirées chez lui étaient fort agréables, le buffet largement garni et les verres toujours bien remplis. La compagnie joyeuse. C'est aussi un très bon musicien (il joue admirablement bien de la guitare) et un hôte chaleureux. Peintre expressionniste, coloriste flamboyant, il transmet avec son pinceau toute la fougue et l'enthousiasme d'un homme du Nord conquis par la lumière et l'art de vivre du Sud. Depuis longtemps installé au bord de la Giudecca (depuis 1966),il sait retranscrire l'atmosphère unique née de la lumière, des reflets. Ses toiles, qu'il s'agisse de paysages ou de nus sont toutes remplies de cette atmosphère si particulière depuis toujours et dont on s'imbibe peu à peu lorsqu'on vit à Venise... 

Voici donc quelques reproductions qui ne sont qu'un bref aperçu de sa peinture où la femme est fêtée avec presque toujours un paysage vénitien dans l'encadrement d'une fenêtre ou d'une porte. 




posted by lorenzo at 20:22

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Commentaires 27/10/06 :

Gérard said...
Un trésor .
La première , endormie négligée , faussement bas bleu , très effilée , se demande si Jane Avril n'a plus vingt ans .
Comme le temps passe !
La seconde , bibi Marie von Wägen , espiègle débarquée de Charleston , se méfie .
Ironise .
Nous défie .
Les cuivres sont bien faits .
Les accoudoirs serrés .
Son petit pied est trop parfait .
La troisième , directo sortie d'un Degas , rose de non confusion , fuira le pas des deux .
En lacets .
Les trois Voltaire , qui en ont tant vu , eux , sont assoupis .
Leurs formes sont arrondies .
Comme le temps passe .
Un vrai trésor !
La quatrième me semble trop incongrue .
Modulo 3 .
Venise , c'est une femme !
Ici !