20 janvier 2012

Les nouveaux vénitiens : un moyen de sauver Venise ?

Les vrais vénitiens, ceux qui sont nés de père en fils dans Venise, vivant et habitant le plus souvent dans les lieux mêmes où les pères de leurs pères sont venus au monde, ceux-là hélas se font de plus en plus rares. Triste constat dont Tramezzinimag s'est souvent fait l'écho. Mais, face à cette hémorragie - dont nous ignorons tous si elle pourra être enrayée et par quels moyens - apparait un phénomène qu'il faut peut-être finalement considérer sérieusement et d'un oeil bienveillant : l'arrivée et l'installation de "nouveaux vénitiens", des vénitiens de coeur autant que les fils légitimes de la Sérénissime. C'est pour eux que Tramezzinimag existe et ils en sont le plus souvent de fidèles lecteurs, voire pour certains, de précieux contributeurs.
 
Au fil de leurs séjours, par leur aptitude à pénétrer l'âme de la ville, par leur sensibilité qu'exacerbe sa lumière et ses parfums, ses silences et ses bruits, ils se font peu à peu, autant vénitiens que ceux qui les ont précédés. Ils vivent non plus en touristes à l'extérieur de la vie vénitienne, mais s'y impliquent. Ces nouveaux arrivants se fondent dans l'atmosphère particulière de cette vie, dans ces lieux uniques que le voyageur pressé qui s'y rend au milieu de la masse de ses semblables ne peut absolument pas pénétrer en vérité. Que le lecteur ne voit pas dans ces lignes un quelconque jugement de valeur, une énième diatribe anti-touristes ! Mais n'est-ce pas notre lot à tous lorsque nous nous nous retrouvons au milieu d'un monde dont on sent bien qu'il palpite ardemment. Même avec la meilleure volonté du monde, ce qu'il nous laisse entrevoir n'est qu'un aspect superficiel et outré de sa réalité. Pressés, orientés, dirigés par les impératifs économiques et le temps mesuré, nous ne faisons que frôler un univers dont nous avons instinctivement le sentiment qu'il est bien plus riche que ce qu'on nous donne à voir... C'est le lot des vingts millions de visiteurs qui passent chaque année entre la Piazzale Roma et San Marco.
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Dans cette foule, chaque jour quelques âmes sensibles, ou disponibles, se laissent prendre toutes entières par Venise et ne peuvent plus concevoir d'exister en dehors d'elle. Il y en a de toutes catégories, des poètes ou des scientifiques, des gens simples comme des savants. Nul besoin d'être milliardaire pour y trouver un point de chute. Posséder un bon petit pécule facilite les choses, mais n'est pas la condition sine qua non. Il est vrai que parmi les vénitiens d'adoption, il y a beaucoup d'acteurs, de musiciens célèbres, d'écrivains ou de capitaines d'industrie. C'est vrai aussi qu'il est moins facile d'y installer son activité professionnelle ou d'y vivre sa retraite d'instituteur ou de bibliothécaire. Mais on peut penser que l'évolution des mœurs, l'aptitude à travailler chez soi, les nouvelles normes permettant à chacun de pratiquer son métier n'importe où dans l'espace européen. Il n'est pas réservé aux milliardaires de s'installer à Venise, que ce soit toute l'année ou quelques semaines, voire quelques mois par an. Les loyers sont au diapason de ce qui se pratique à Paris, à Madrid ou à Londres. Acheter est déjà plus compliqué, mais avec de la patience et de l'entregent, tout est possible. C'est bien plus difficile qu'il y a dix, quinze ou trente ans mais je suis convaincu que cela peut changer, sauf catastrophe générale.

Des néo-vénitiens donc qui ne se contentent plus de débarquer du train de nuit à Santa Lucia, d'utiliser un taxi pour amener leurs bagages signés des meilleurs maroquiniers parisiens dans les hôtels chics, à la Giudecca, sur le Grand Canal ou aux Chiavoni, passant du bar de l'hôtel aux salles bondées du Florian, du Quadri ou de Lavena. depuis quelques années, ils louent des appartements et, dès leur arrivée, vont au Rialto faire leur marché. Ils se retrouvent sur un campo pour leur premier cappuccino dans les bars où ils ont leurs habitudes et parfois un compte. Ils papotent avec leurs voisins et déambulent dans leur quartier, hors des circuits touristiques. Parfois même, à leur tour, ils vont chercher à la gare ou à l'aéroport des amis qui viennent à Venise pour la fois. Ils cuisinent des plats vénitiens, boivent du spritz ou du prosecco en grignotant des cichetti. Bref, ils vivent en "bons vénitiens" comme le recommandait expressément Henri de Régnier.

Certains lecteurs objecteront que ces Happy few ne sont pas des chômeurs longue durée ni des titulaires du RSA. Certes. Mais là n'est pas notre discours. Ce qui m'importe ici, c'est de souligner, au regard des commentaires et débats suscités par la réduction dramatique de la population autochtone de Venise, que l'arrivée de ces amoureux de Venise peut s'avérer une des solutions au problème de sa sauvegarde. Par ce mot, il faut entendre non seulement la restauration et la protection des trésors architecturaux et artistiques que contient le centre historique, mais aussi la défense d'une vraie vie quotidienne en dehors du tourisme industriel qui ne peut pas être jugulé et qui, ayant d'une certaine manière son utilité, doit être organisé, réglementé pour la satisfaction de tous.

Et puis, ce ne sont pas tous des privilégiés arrogants aux moyens illimités. Le plus souvent, à ma connaissance, ce sont des gens qui arrivés à un moment de leur vie professionnelle et personnelle où on peut se permettre de souffler, où les enfants sont partis vivre leur propre vie, où un capital s'avère disponible. Certains achètent une villa au Pays basque, sur le bassin d'Arcachon, dans le midi, en Bretagne ou ailleurs. Eux, les amoureux de Venise, investissent sur la lagune. Une nuit de train, quelques heures de voiture ou deux heurs d'avion et on retrouve ce qui peut être vite considéré comme un paradis. D'autres sont à la retraite et viennent depuis toujours, plusieurs fois l'année, dans la même pensione ou le même Bed & Breakfast. Ce sont souvent des femmes, mais pas seulement. Artistes dans l'âme, elles s'adonnent à la peinture ou à l'écriture et Venise à chaque fois les regonfle d'énergie. Les plus chanceux de ces Fous de Venise disposent d'un petit appartement, souvent un piano terra realzato pour éviter les inconvénients de l'acqua alta. 35 ou 45 m² à Castello, à Cannaregio ou à la Giudecca, cela leur parle mieux qu'un studio aux Arcs ou un mobilhome près du lac de Biscarosse et on les comprend. D'autres enfin ont pu installer leur activité professionnelle à Venise. Il y a des commerçants (la plupart sont à Venise depuis plusieurs dizaines d'années), des agents immobiliers, des guides, des galeristes, mais aussi des enseignants, qui viennent s'ajouter aux écrivains, aux peintres, aux musiciens... La qualité de la vie sur la lagune, ce rythme paisible imposé par l'eau qui nous entoure, le charme indubitable des lieux, mais aussi la sécurité qui y règne, vont attirer des gens plus jeunes dont le métier pour s'exercer n'a besoin que du téléphone et de l'informatique. Déjà certains vénitiens d'adoption continuent leur activité professionnelle française depuis leur appartement à Venise. N'est-ce pas un exemple à suivre quand cela est possible ? L'Europe ne permet-elle pas ce choix ?

Faisons alors un rêve. Gageons que peu à peu de plus en plus d'amoureux véritables de Venise franchissent le pas (et le pont de la Liberté) pour s'installer dans le centre historique et y déployer leur savoir faire, développant ou reprenant des activités qui leur permettront de vivre et maintiendront en vie la ville. Pourquoi pas un cordonnier, un tailleur, un ébéniste ou un luthier ? Pourquoi pas non plus des dentistes, des architectes (il y en a) et d'autres traducteurs, chercheurs, ingénieurs, enseignants ?

Mais pour que ces néo-vénitiens ne soient pas considérés comme une colonie avec tout ce que cela comporte de connotations négatives, ils devront s'intégrer. Et pour se faire accepter, il faut s'adapter aux usages et aux traditions. Les anglais ont un proverbe qui est valable partout et que j'ai enseigné très tôt à mes enfants et que je dis à tous ceux qui viennent avec moi visiter Venise : "When in Rome, do as the romans do" (Quand vous êtes à Rome faites comme font les romains"). C'est le B.A.BA du bon touriste, mais cela doit être aussi la règle de base de tous ceux qui veulent s'installer dans une communauté qui n'est pas celle où ils ont grandi. Cela procède du respect mais aussi de la nécessité. Sauf à vouloir rester reclus, on ne peut vivre nulle part sans se mêler aux autres et à Venise, qui reste une île, il nous faut nous adapter au mode de vie des vénitiens. C'est aussi le moyen de les aider à défendre et perpétuer leurs usages et leurs traditions. Cela ne veut pas dire que celui qui s'installera à Venise doit abandonner ce qu'il est et oublier ses usages et ses traditions à lui. Au contraire : N'est-ce pas un enrichissement mutuel incroyable ?

Aux usages de base, comme la manière de se comporter dans les ruelles étroites ou aux comptoirs des bacari, comment faire sa passeggiata, se tenir dans la gondole du traghetto ou en vaporetto, s'ajoutent les usages plus typiques : vogare et parlare. Nous aborderons ces deux sujets dans les prochains billets de Tramezzinimag. En attendant, vos témoignages, vos idées ou vos simples commentaires sont les bienvenus, que vous soyez de ces nouveaux vénitiens ou pas.

19 janvier 2012

COUPS DE CŒUR (HORS SÉRIE 22) : Connaissez-vous Robert de Laroche ?

© Jean-Michel Labat - Éditions La Tour Verte
Normand et vénitien, Cet écrivain joyeusement prolixe écrit et vit une partie de l'année à Venise. Il écrit donc - entre autres - bien évidemment sur Venise et... sur les chats. Les lecteurs de Tramezzinimag savent combien nous y apprécions sa vision de la Sérénissime. Subjugué par la cité des doges quand il avait huit ans, comme je le fus à douze ans, il a redécouvert Venise en 1983, à l'âge adulte et a fait de la ville un lieu de méditation et de travail. Pour mieux le connaître, voici Passeport-Passion, un document sonore qui permet de saisir le pourquoi du comment de cet amour de Venise, que je partage avec les mêmes réserves et le même enthousiasme. Pour écouter le document, cliquer ICI.
Robert de Laroche a publié de nombreux ouvrages, dont certains consacrés à la Sérénissime et a créé il y a quelques années sa propre maison d'édition, La Tour Verte :
  • Chats de Venise, paru chez Casterman en 1991, avec de très belles photographies de Jean-Michel Labat.
  • Lagune vénitienne, paru en 1995, toujours avec le même photographe-complice.
  • Venise carnaval secret, édité à La Renaissance du Livre en 2002
  • Florian Venezia 1720. Superbe publication du Caffè Florian-Sacra Srl (2008).
  • Venise sauvée par ses chats, aux Éditions de la La Tour Verte.

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4 commentaires:

Anonyme a dit…
Oh que oui, je connais Robert ! C'est un ami de longue date : nous nous sommes rencontrés la première fois, sur le traghetto entre S.Sofia et la Pesceria. Amoureux de Venise et des chats, tout comme moi, cela ne pouvait que faire "tilt". Il écrit très bien et je vous conseille ses ouvrages.
Je rentre aujourd'hui de Venise où le froid et le brouillard ont pris possession de la ville : c'est magique !!!
Cordialement
Gabriella
Lorenzo a dit…
Quand je dis que Tramezzinimage et ses lecteurs sont à l'unisson. Pour ceux qui ne l'ont jamais encore lu, le document sonore qui illustre ce billet leur donnera à coup sûr l'envie de le lire !
VenetiaMicio a dit…
J'ai dans ma bibliothèque Venise sauvée par ses chats et bien sûr le Florian mais aussi Venise carnaval secret...
Je suis allée faire un tour sur les liens. J'ai découvert qu'il avait des chats noirs et blancs, trois de mes chats ont aussi la même "robe" !
Bien à vous
Danielle
Anonyme a dit…
moi aussi j'ai eu la chance de rencontrer Robert de Laroche, c'était à Arcachon dans les années 90 lors d'un salon du livre (pour la jeunesse je crois) nous avons parlé chats bien sur, je le revois sortir de son porte feuille la photo de son chat noir et blanc et je suis repartie avec un exemplaire dédicacé des "Chats de Venise" .
quel bon souvenir
Dominique
quel bon souvenir

16 janvier 2012

Venise (presque) in Memoriam...

Lorsque au XIVe siècle mes ancêtres partirent comme des centaines d'autres marchands, pour faire du négoce avec Constantinople et les pays du Levant, ils faisaient partie des 100.000 vénitiens qui peuplaient la Sérénissime. C'était alors une cité parmi les plus peuplées du monde civilisé.
Lorsque je me suis installé à Venise pour mes études en 1981, nous étions un peu plus de 93.000.

En 2008, les vénitiens inquiets commencèrent à suivre de très près la démographie locale. On installa des compteurs dans les vitrines de certains magasins. On constatait avec terreur qu'il n'y avait plus que 60.704 habitants recensés.


Jamais le niveau de population n'avait été aussi réduit à Venise, même pendant les grandes épidémies de peste qui tuèrent des milliers de gens.


En ce début de l'an de grâce 2012, il n'y a plus que 58.990 habitants... (*)

 
Par contre, on compte désormais plus de 22.000.000 de visiteurs par an.

 
Croissance inversement proportionnelle : plus il y a de touristes, moins il y a de vénitiens...

Venise devient ainsi peu à peu comme une réserve indienne et les vénitiens une espèce en voie de disparition !

Certes ces chiffres ne concernent que le centre historique et ni les étudiants ni les étrangers en séjour permanent ne sont comptabilisés. Le compteur lié à l'anagrafe, l'équivalent italien du registre d'Etat-Civil tenu par l'administration, se base uniquement sur les résidents officiels détenteurs d'un codice fiscale et d'un lieu de vie enregistré. Ils démontrent tout de même combien l'hémorragie devient chaque année plus conséquente et préoccupante.

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9 commentaires:


FRANCOIS a dit…
Que faire nous les amoureux de la VENISE authentique pour peser sur les décideurs politiques!?? Créer une vaste association mondiale des amoureux de Venise pour que Venise vive de sa vraie vie??!comment se mettre en lien avec les Vénitiens qui ont cet objectif?
Suzon a dit…
Nous qui évoquons souvent l'idée folle d'aller y vivre! Mais est-ce vraiment une idée folle?
FRANCOIS a dit…
Nous aussi nous envisageons d'aller à Venise au moins une année
Veneziamia a dit…
Les raisons de cette hémorragie ? J'aimerais qu'on m'explique, moi qui souhaiterais tant y vivre les 4 saisons...
Lorenzo a dit…
Les raisons ? Tout d'abord le système actuel qui transforme tout en pompe à fric et se moque des conséquences humaines et matérielles. L'appât du gain qui a transformé la lagune et peu à peu tue son écosystème. L'hyper-tourisme qui a poussé, par esprit de lucre de nombreux vénitiens à transformer leur logement en Bed and Breakfast ou en résidence touristique. Et comme il vaut mieux louer son bien à 1500 euros la semaine aux touristes plutôt qu'à 600 euros par mois aux résidents, ceux-ci sont obligés de quitter le centre historique. Puisqu'il est plus juteux de vendre des masques et de la verroterie (de plus en plus souvent importée d'Asie) que de la lessive ou des cahiers, les commerces de détail et de proximité ferment les après les autres. moins d'habitants cela entraîne la fermeture de classes, puis d'écoles entières. Plus qu'un service de maternité à Venise et de moins en moins d'hôpitaux... Une vie tellement chère que les plus démunis doivent quitter le centre historique... Ajoutez à cela plein de besoins nouveaux (artificiellement créés par la publicité) qu'il est difficile d'assouvir dans un lieu aussi figé que Venise. Ce qui pourrait expliquer la profusion de graffitis hideux sur chaque façade ou presque... Ce n'est qu'un explication prosaïque et incomplète. Bien d'autres raisons se greffent là-dessus. Mais l'essentiel est dit : notre monde ultra-libéral est le fossoyeur de la Sérénissime et nous portons tous notre part de responsabilité. Ainsi va le chemin des nations et le destin des peuples.
Veneziamia a dit…
Merci Lorenzo pour ce long inventaire à la Prévert, sauf que le vôtre est nettement moins poétique ! Venise manque vraiment d'une ferme volonté politique pour renverser la vapeur et comme vous le dites avec d'autre mots, trop de vénalité dans notre monde moderne finit par détruire les plus belles choses. Mais en réalité, Venise n'est que le reflet microscopique d'une réalité macroscopique. A longue échéance on pourrait presque entrevoir pour Venise le même destin que celui de son aïeule Torcello ! En attendant cette triste fin, restons optimistes et sur place soutenons les artisans, les commerces locaux et par les blogs, les livres, les témoignages, essayons de transmettre l'Histoire de cette ville magnifique...les petits ruisseaux font les grandes rivières...
FRANCOIS a dit…
Y a-t-il à VENISE une association qui se bat pour sauvegarder l'authenticité de Venise? Si oui comment s'y joindre en nombre ????
Veneziamia a dit…
François, excellente initiative ! Affaire à suivre....
Danielle a dit…
Hélas oui, je crains bien que rien ne puis sauver Venise du raz de marée touristique, donc de l'envol des prix immobiliers. c'est vrai, les vénitiens vendent leur logement à prix d'or... Mais on ne peut les blâmer... Qui serait assez fou pour ne pas être tenté de le faire... Les Vénitiens sont en voie de disparition, Lorenzo a raison... Rien ni personne ne peut se battre contre 22 millions de touristes par an... Dans cette petite ville. Il faut la vivre comme elle est... Encore ! Cordialement.

13 janvier 2012

1800 billets depuis 2005 !


Comme le temps passe... Je me revois encore devant l'écran de mon vieil ordinateur, en train de créer les premiers articles... C'était au retour d'un voyage avec les enfants. Je ne pensais pas alors que ce site deviendrait jour après jour une de mes occupations favorites, presque un métier... Ni qu'il rallierait autant de lecteurs, devenus au fil des années, des fidèles et parfois des amis. Bonheur. Mais Tramezzinimag reste un "work in progress". Le chantier du site internet a vite été abandonné. je trouvais l'idée intéressante mais le résultat me parut bien trop institutionnel, trop formel et animer les deux aurait été difficile. Le site n'a donc jamais passé le stade de la page d'essai. Un jour peut-être. Mais il en existe déjà de tellement efficaces et sympathiques !
En tout cas, sans vous, chers lecteurs, il n'y aurait pas eu 1.800 billets depuis près de huit ans. Laissez-moi une fois encore vous dire merci !

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9 commentaires:

Anne a dit…
Merci à vous, Lorenzo, félicitations et longue vie à votre blog!
Anne
VenetiaMicio a dit…
Bravo à vous Lorenzo et nous aussi "We love you "
Danielle
Condorcet a dit…
Toutes mes félicitations et mes encouragements, Lorenzo !
Anonyme a dit…
merci à vous !
Nathalie a dit…
Merci à vous, Lorenzo, pour ce beau et passionnant blog. Nous vous et nous nous souhaitons 1800 billets de plus !
AG a dit…
MERCI à vous, LORENZO, car votre blog est un vrai BONHEUR.
A bientôt pour le prochain article.
Agnès
J F F chemincompostelle a dit…
Incroyable ! S'il n'y avait que la quantité on serait déjà surpris, mais avec quelle qualité ! Encore Bravo !
Michelaise a dit…
Une belle réussite en effet, avec tout ce que cela suppose d’opiniâtreté et de volonté pour continuer et trouver chaque jour ou presque de nouveau sujets ! Bon Anniversaire (!!) TramezziniMag
Lorenzo a dit…
Merci à vous tous,à votre soutien, vos encouragements, votre indulgence, sans qui Tramezzinimag n'existerait pas !