13 janvier 2012

1800 billets depuis 2005 !


Comme le temps passe... Je me revois encore devant l'écran de mon vieil ordinateur, en train de créer les premiers articles... C'était au retour d'un voyage avec les enfants. Je ne pensais pas alors que ce site deviendrait jour après jour une de mes occupations favorites, presque un métier... Ni qu'il rallierait autant de lecteurs, devenus au fil des années, des fidèles et parfois des amis. Bonheur. Mais Tramezzinimag reste un "work in progress". Le chantier du site internet a vite été abandonné. je trouvais l'idée intéressante mais le résultat me parut bien trop institutionnel, trop formel et animer les deux aurait été difficile. Le site n'a donc jamais passé le stade de la page d'essai. Un jour peut-être. Mais il en existe déjà de tellement efficaces et sympathiques !
En tout cas, sans vous, chers lecteurs, il n'y aurait pas eu 1.800 billets depuis près de huit ans. Laissez-moi une fois encore vous dire merci !

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9 commentaires:

Anne a dit…
Merci à vous, Lorenzo, félicitations et longue vie à votre blog!
Anne
VenetiaMicio a dit…
Bravo à vous Lorenzo et nous aussi "We love you "
Danielle
Condorcet a dit…
Toutes mes félicitations et mes encouragements, Lorenzo !
Anonyme a dit…
merci à vous !
Nathalie a dit…
Merci à vous, Lorenzo, pour ce beau et passionnant blog. Nous vous et nous nous souhaitons 1800 billets de plus !
AG a dit…
MERCI à vous, LORENZO, car votre blog est un vrai BONHEUR.
A bientôt pour le prochain article.
Agnès
J F F chemincompostelle a dit…
Incroyable ! S'il n'y avait que la quantité on serait déjà surpris, mais avec quelle qualité ! Encore Bravo !
Michelaise a dit…
Une belle réussite en effet, avec tout ce que cela suppose d’opiniâtreté et de volonté pour continuer et trouver chaque jour ou presque de nouveau sujets ! Bon Anniversaire (!!) TramezziniMag
Lorenzo a dit…
Merci à vous tous,à votre soutien, vos encouragements, votre indulgence, sans qui Tramezzinimag n'existerait pas !

Rêve d'été...


Allons, courage, derrière la brume et le vent glacé, derrière la pluie et le ciel bas et gris se prépare la belle saison... Bientôt l'été reviendra et avec lui son cortège de plaisirs ! Patience, patience. 

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2 commentaires:

Les Idées Heureuses a dit…
On passera par le Printemps... deux mois, trois, tout au plus.
Doux WE
MArtine de Sclos
Anonyme a dit…
Oui, mais que l'hiver est beau, à Venise !
Gabriella

10 janvier 2012

Mille grazie !



Mille mercis à Françoise du site Lyon et Venise, une de mes plus fidèles et attentives lectrices qui a sélectionné Tramezzinimag parmi ses blogs favoris. A mon tour - et le choix est terriblement difficile tellement il y a de bonnes choses sur Venise - voici cinq sites que je fréquente depuis longtemps et que je visite toujours avec beaucoup de plaisir et d'intérêt (pour y accéder, cliquer sur leur nom). Bien faits, plein de choses passionnantes, s'y rendre est toujours un régal, vous savez comme lorsqu'on se rend dans un petit restaurant ou une pâtisserie dont on connait la qualité et où on n'est jamais déçu :
Le principe : Celui qui reçoit le prix doit recopier le logo sur son propre blog, citer la personne qui lui a attribuée le prix et aviser les cinq personnes primées.

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3 commentaires:


Condorcet a dit…
Merci Lorenzo ! Je lis toujours avec beaucoup de délices ton blog, celui d'AnnaLivia et de Fausto, le blog d'Eric Valmir (hélas clos) et cette délicieuse invitation à la gourmandise : AAA ACCADEMIA AFFAMATI AFFANNATI
Lorenzo a dit…
Je n'ai pas trouvé l'adresse mail de ton forum pour vous prévenir, pour suivre à la lettre la règle de Liebster Blog. Merci en tout cas. Eric valmir nous manque, gageons que son successeur aura autant à cœur de présenter l'Italie que nous aimons loin des clichés auxquels trop de médias nous ont habitué !
Pierre a dit…
Merci Lorenzo! Que vous appréciez Venice Daily Photo me fait grand plaisir!

07 janvier 2012

Jardins secrets et secrets de jardin à Venise

Pour ceux qui se demandent depuis toujours où vont les nains de jardin quand ils quittent nos contrées, Tramezzinimag fait aujourd'hui une révélation d'importance ! On a parlé longtemps d'un gang de kidnappeurs de nains. Désinformation : les nains, de tout temps, ont aimé venir se reposer et parfois même se cacher à Venise, et plus précisément dans les tréfonds de la cité des doges, du côté de San Girolamo. Mais leur retraite découverte, devant la ruée des touristes curieux de voir nos héros en vrai et lassés des paparazzi insolents à la recherche du scoop du siècle, ils ont aussi abandonné ces lieux paisibles et le petit jardin dont il est question ici n'existe plus que dans nos mémoires...


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5 commentaires:

Anonyme a dit…
Ils sont partis sur Burano, où je les ai rencontré, en compagnie de Blanche Neige.
Les nains aussi, aiment le silence et la tranquillité !
Gabriella
f.veneta a dit…
merci pour vos articles ,toujours très intéressants !
un petit clin d’œil pour vous sur mon blog :
http://lyon-venise.blogspot.com/
Françoise.
oliaiklod a dit…
On les connaissait !
Ils ont déménagés ?
espérons qu'ils n'ont pas été victimes d'un affreux kidnappeur.

Nous aussi, nous avons parlé de vous (cette chaîne...)

http://oliaklodvenitiens.wordpress.com/2012/01/10/visite-guidee-de-la-ca-doro/

A presto !
Lorenzo a dit…
Je suis très mauvais pour ce genre de chaînes. Je voulais vous citer aussi mais j'avais cru comprendre qu'on ne pouvait "nominer" des sites déjà primés ! Merci en tout cas et bravo à tous pour tenir haut les couleurs de Venise. Vivent les Fous de Venise !
chantal robillard a dit…
des nains à Venise ??? mais il faut que j'y envoie ma Blanche-neige tout de suite !!!
cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Sept_Fins_de_Blanche-Neige

03 janvier 2012

01 janvier 2012

Vivere a Venezia per secoli dei secoli*...


Les vénitiens et les amoureux de Venise sont mobilisés depuis des années pour éviter que leur ville ne disparaisse ou - et ce serait peut-être pire - ne devienne un simulacre, triste et mélancolique, d'elle-même. C'est pourquoi toutes les initiatives doivent être saluées avec enthousiasme. C'est de résistance dont il s'agit. D'indignation aussi, puisque le mot est fort heureusement à la mode. Mais c'est aussi une affaire d'éducation. Il y a des années, aux alentours de l'effervescence soixante-huitarde, les occitans, les basques et les bretons décidèrent de prendre en main la sauvegarde de leur patrimoine culturel en apprenant aux enfants la langue de leur païs. Dans la Venise actuelle, parents, enseignants, associations, s'organisent pour inculquer aux nouvelles générations l'amour de la Sérénissime, de ses traditions les plus authentiques et, vecteur fondamental qui soutient tout, de leur langue. Tous la parlent, à tous les niveaux de l'échelle sociale, et c'est bien.
Tout est question d'amour, en fait : la continuité ou non de ce mode de vie particulier et singulier qui a jusqu'ici distingué et caractérisé Venise. Sans ses rites et son organisation, même une fois sa survie physique assurée, son économie prospère et florissante comme jamais auparavant, la Sérénissime ne serait plus la splendide cité que nous connaissons. Tous ceux qui l'aiment la désirent vivante et non pas muséifiée. Fiers de leur histoire, conscients de la valeur et de la rareté de leur patrimoine, de plus en plus de jeunes vénitiens revendiquent leur appartenance à une communauté historique mais bien vivante, ancrée dans le monde moderne tout en demeurant fidèle à ce qu'elle est vraiment.
Il nous faut donc espérer que les louables efforts de tous prévalent - et ce n'est hélas pas encore gagné - sur les séduisantes sirènes de la modernité aseptisée, qui ont déjà causé à Venise bien de trop nombreux dégâts. Comme le soulignait un de mes vieux amis de San Alvise : "tant que les jeunes préfèreront tramezzini, polpette et birrino aux hamburgers et coca-cola, tout n'est pas encore perdu !" Qu'en ce début d'année, le ciel l'entende !


(*) - Vivre à Venise pour les siècles des siècles.Peinture de Henderson

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7 commentaires:

Anonyme a dit…
Tout n'est pas encore perdu ? Faisons que le ciel l'entende, mais ne rêvons pas... Tout est perdu à Venise.

Lorenzo a dit…
A suivre mon lecteur anonyme, tout est perdu pour la civilisation, la culture et donc la liberté... Quel pessimisme lecteur ! Pour ma part je me refuse à croire à cette fin proche. la bêtise des hommes certes est grande, l'appât du gain, l'amour et la fascination pour l'argent de plus en plus répandus et transformés en religion... Mais le goût du beau, la soif d'authenticité, l'amour tout simplement, ont de tout temps emporté sur la bêtise et les esprits étroits ! Ne renonçons pas ! Si Venise s'effondre, l'humanité suivra. Cela ne se peut. au nom de nos enfants et des enfants qu'ils auront !
Lorenzo a dit…
Et pour compléter ma pensée et faire un peu d'explication de texte, je vous renvoie, lecteur anonyme, à ce mien billet de novembre 2009 : http://tramezzinimag.blogspot.com/2009/11/question-de-choix.html
Veneziamia a dit…
Quelle expérience négative a bien pu vivre cet auteur "Anonyme" pour distiller une telle vue pessimiste ? Il est vrai que les forces de l'argent sont actuellement puissantes partout et Venise n'y échappe pas. Mais, bien que fragile, Venise est dans le cœur de ceux qui l'aiment et ils sont suffisamment nombreux et conscients pour ne pas laisser périr une telle merveille. Gardons espoir et comme vous le dites si bien, Lorenzo "Mais le goût du beau, la soif d'authenticité, l'amour tout simplement, ont de tout temps emporté sur la bêtise et les esprits étroits". A chacun de choisir son chemin ! Françoise
Anonyme a dit…
Sur un cahier reçu pour Noël, ces mots : "Dans veines, il y a Venise" ; j'ajouterai : "Venise est dans nos veines". Et tant que cette sève coulera, rien ne mourra. Mes petits enfants apprennent le breton et je connais bien des enfants qui parlent le vénitien. Et comme le disait si bien Lavoisier : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Faisons confiance à la nouvelle génération. Bonne année 2012 pleine de séjours vénitiens (pour ma part, dans 2 semaines).  Gabriella
Antoine Lalanne Desmet a dit…
Article très juste. Un reportage radiophonique brillant diffusé dans sur les Docks l'année dernière qui illustre à merveille votre propos. http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-10-11-le-basque-une-langue-dans-la-course-%E2%80%93-ttipi-ttapa-ko-rri-ka-2011-07-13
Association L.76 a dit…
Agur Jaouna ! La Korrika, un super évènement, festif et émouvant qui mobilise tout le Pays Basque !

Bonne Année 2012 !


Bonne Année 2012
à tous les Lecteurs et Amis Fidèles
de TraMezziniMag

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7 commentaires:

J@M a dit…
Buon 2012 !
Lorenzo a dit…
Grazie mille !
Nathanaëlle a dit…
Très belle et douce année à vous et mille mercis pour ce passionnant blog.
Les Idées Heureuses a dit…
Meilleurs Vœux Lorenzo pour cette nouvelle année qui risque de nous faire trembler.... Souhaitons espérance et sérénité, cultivons la Connaissance afin de maintenir et de construire un monde en pleine mutation. Que la passion de Venessia, pour notre part, nous aide à tenir le cap! Martine de Sclos
Condorcet a dit…
Tanti Auguri, Lorenzo !
Gérard a dit…
Bonne année 2012 à ce journal merveilleux . S'il en sort de l'acier rouge , c'est qu'il y a des mains d'or . Tous mes voeux , pour tout !
Tietie007 a dit…
Venise se vide de ses habitants ...C'est triste.

31 décembre 2011

Le royaume de France en gloire résonne encore à la Madonna dell'Orto

La belle église de la Madonna dell'Orto, sur le joli campo qui porte son nom est surtout connue pour abriter, dans la chapelle à droite du chœur, la dépouille du Tintoret et de deux de ses enfants, Marietta, la fille adorée, morte en couche et Domenico. Tous deux peintres et musiciens.  

L'édifice un peu en retrait, situé dans un quartier pittoresque sans rien de somptueux est pratiquement le seul monument des environs et n'en impose pas. Datant d'une époque où Venise dominait une partie du monde, ou du moins des mers du monde, elle devrait être chère au cœur des français. En effet, ce fut jusqu'à la chute de la République, la paroisse de l'ambassade de France. Les bancs d'honneur réservés au ministre du roi que l'on drapait selon l'usage à Venise de somptueuses parures de soie damassée de lys d'or étaient lors des offices un peu des bribes du royaume. 

Ce temple (comme d'ailleurs San Giobbe où est enterré un ambassadeur de Louis XIV, voir le billet s'y référant ICI) a vu de nombreuses cérémonies organisées pour fêter les évènements importants de la monarchie : naissances et mariages princiers, décès de nos rois, leurs couronnements, tout donnait matière à des messes ou des Te Deum (dont un qui fut composé par Vivaldi et dont on n'a pas retrouvé à ce jour la partition). Les ambassadeurs, au nom du roi, commandaient aux plus grands musiciens des œuvres spécialement pour ces moments où la France devait célébrer sa grandeur et montrer à Venise son importance. Longtemps ces manifestations ostentatoires furent des actes de politique. Avec la perte d'influence internationale de Venise, les évènements se réduisirent peu à peu. Les visites princières officielles, dûment mandatées par le roi cessèrent et seul le train de vie de l'ambassadeur et la somptuosité de ses réceptions rappelèrent la puissance et la grandeur du royaume. 

Un jour sombre de 1797, le général Buonaparte, mal mis comme à son habitude, ses cheveux noirs sales et décoiffés, suivi de toute une cohorte de va-nu-pieds devenus par leur bravoure de brillants officiers, tout aussi dépenaillés que leur chef, vinrent visiter l'église. Une messe y était dite, organisée par les français de Venise et les amis de la France, pour célébrer la grandeur retrouvée de la France et sa victoire contre le despotisme autrichien. Buonaparte pas plus que ses officiers n'étaient croyants, pourtant leur éducation, la tradition chrétienne qui dominait la pensée et les actions des hommes de cette époque, les fit s'agenouiller là-même où des rois et des princes s'agenouillèrent. A peine modifiés, les mots employés dans le rituel, priaient pour la république et ses héros là où elle priait peu avant encore pour la santé et la longue vie du roi. 

On m'a raconté qu'un jeune séminariste dont le père était employé aux écritures à l'ambassade, pria à haute voix pour l'infortuné Louis XVI mort quatre ans plus tôt... Le jeune chef de l'Armée d'Italie ne broncha pas. La révolution, sûre d'elle ne craignait plus la dissidence ni l'ombre du roi assassiné. Après cette ultime grande cérémonie où tous les ors et les parures que possédait l'ambassade furent déployés pour la dernière fois, la Madonna dell'Orto redevint une simple paroisse de quartier. La somptueuse ambassade du palazzo Surian-Bellotto sur la Fondamenta di Cannaregio, aux Tre Archi, dont les jardins s'étendaient jusqu'à la lagune, et où furent organisés de mémorables soirées musicales perdit faste et utilités. Après le passage du corse, Vnise allait devenir une bourgade colonisée par et nul besoin désormais d'une ambassade... Son histoire mériterait un billet spécial. A suivre donc. 

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Petits riens...

L'année bientôt va s'achever. Plus que quelques heures et nous découvrirons une nouvelle année. Le ciel est gris. Il fait froid. Mais nulle tristesse ne semble vouloir se répandre dans l'air en ce jour tranquille. Gérard Jarry et l'Orchestre de chambre Jean-François Paillard illumine la maison avec les concerti pour violon de Bach. Le chat ronronne près du feu. Dehors, le marché bat son plein. pourtant peu de bruits nous parviennent protégé que nous sommes du froid et des rumeurs de la ville par les fenêtres closes. Sur la table de la cuisine la pâte pour les shortbreads repose. Il y aura aussi des petits gâteaux au chocolat, crémeux et fondants. Ma tasse de thé fume à côté de moi. Il fait bon. Un de ces petits moments de bonheur simple comme je les aime, où rien d'extraordinaire ne se passe. Où rien ne se passe en fait. L'odeur des jacinthes, l'ambre sur les radiateurs, et bientôt le délicieux fumet des gâteaux qui vont cuire... Ces petits riens qui font ricaner les esprits supérieurs toujours trop occupés de grandes choses. 

C'est toujours dans ces moments-là que j'aime prendre mes carnets et noter. Souvenirs, idées, recettes, bribes de conversations partagées ou volées en passant. Je faisais ce matin une liste. Celle des choses à faire en 2012. Traditionnelles résolutions qu'on parvient rarement à tenir ? Plutôt une série de tout ce que j'ai envie de faire ou que je dois faire. Il y a notamment l'idée d'un petit livre de cuisine, des textes à peaufiner pour parler de Venise aux enfants. 

Car Venise sied bien aux enfants. L'esprit d'enfance, voilà le seul bagage indispensable pour découvrir Venise ou la savoir bien connaître. Les enfants savent d'instinct ce qui est important. Ils reconnaissent instantanément ce qui compte vraiment. Leur art spontané du temps perdu, leur capacité d'émerveillement, ces yeux neufs qu'aucun a-priori ne vient encore voiler... Avec les chats, ils sont les vrais princes de Venise. 

Leur consacrer un livre qu'illustrerait des images anciennes et des photographies d'aujourd'hui. Ci penso... Les shorbreads sont dans le four. Je les ai fait en forme de bâtonnets piqués de trou. J'ai découvert sur un site gourmand un tampon qui permet de marquer les biscuits du label fait maison. Envie soudaine d'avoir le même. Commande passée sur Amazon

Un de ces objets peu coûteux qui ajoutent au quotidien une once de plaisir supplémentaire. Le ciel est blanc. Comme s'il contenait des flocons de neige prêts à tomber et à embellir la ville. Hélas, ce ne sera que de la pluie, fine et glacée. Trop tôt encore pour la neige. En février certainement. Deux moineaux picorent les miettes déposées sur le rebord d'une des fenêtres du salon. Les violons de Bach s'harmonisent à merveille avec l'atmosphère de ce samedi matin... Dans quelques heures nous découvrirons 2012. Bonne journée à tous. 
Recette des shortbreads 
C'est tout simple, et tout est en fait dans la qualité des produits utilisés et dans la lenteur de la cuisson (trente minutes à 150°). Pour la forme, vous avez le choix : soit des bâtonnets - les "fingers" anglais - piqués à la fourchette, soit en rond à l'emporte-pièce (6cm environ), soit en grand, genre fonds de tarte, marqué en portion et piqué avant la cuisson). Autre truc pour bien les réussir : mettre les biscuits au frais avant de les enfourner. 

Il vous faut 100 g de sucre en poudre, 200 g de beurre demi-sel et 300 g de farine tamisée. Si vous n'avez pas de beurre salé, prévoir une 1/2 cuillère à café de sel fin à rajouter à votre mélange. C'est plus long à la main mais cela donne un très bon résultat et c'est bon pour les muscles des bras et des mains ! 

Mélanger le beurre ramolli (mais pas fondu !), le sucre et la farine jusqu'à l'obtention d'une belle pâte moelleuse et compacte. Préparer une feuille de papier à cuisson sur la quelle vous étalerez les biscuits de la forme que vous souhaitez, la tradition les voulant ronds et lisses ou en bâtonnets piqués à la fourchette. Mettre l'appareil ainsi préparé au frais puis mettre au four (150°) pendant 30 minutes environ. Ils doivent rester clairs. a déguster avec un bon thé anglais (mon préféré reste le mélange de thés d'Assam de l'Irish breakfast appelé aussi "Builder's tea" . mais un verre de bon lait frais ou chaud se mariera bien aussi avec ces merveilleux petits sablés écossais. 

Photo ci-dessus extraite de l'excellent blog Sucrissime 

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L'enfant et les pigeons







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28 décembre 2011

Luigi Nono au conservatoire de Venise

Fascinante oeuvre pour flûte, petit chœur et live electronics, du compositeur vénitien, sur des textes de Rainer Maria Rilke et des hymnes orphiques réunis par Massimo Cacciari créée à Florence le 30 mai 1981. En exergue de cette composition, Luigi Nono cite ce passage de L'Homme sans Qualité de Robert Musil : « S'il y a un sens du réel, il doit y avoir aussi un sens du possible. C'est la réalité qui éveille les possibilités... Néanmoins, dans l'ensemble et en moyenne, ce seront toujours les mêmes possibilités qui se répéteront, jusqu'à ce que vienne un homme pour qui une chose réelle n'a pas plus d'importance qu'une chose pensée. C'est celui-là qui, pour la première fois, donne aux possibilités nouvelles leur sens et leur destination, c'est celui-là qui les éveille. »  

Les Brèves

Bonne nouvelle pour nos amis belges : 
Vol quotidien low-cost Bruxelles-Venise 
La compagnie aérienne Air One a annoncé la prochaine ouverture (prévue le 4 mai prochain) d'une base à Venise, sa troisième en Italie après Milan et Pise. A la clé le lancement de onze nouvelles liaisons. La filiale low cost d’Alitalia va ainsi baser deux Airbus A320 sur l’aéroport de Venise -Marco Polo, et y lancera ses quatre premières routes. Bruxelles sera desservie quotidiennement avec un départ de Venise à 7h50 et un retour de Belgique à 10h25. ligne créée pour concurrencer la compagnie Brussels Airlines. Air One desservira aussi Barcelone chaque jour. Venise sera également reliée à Prague et à Tirana. Enfin, dès le 15 juin 2012, la low cost lancera d'autres lignes : Athènes, Bucarest, Istanbul, Sofia et Varsovie. Venise sera ensuite reliée à Mahon dans l’île de Minorque et Palma de Majorque, faisant de l'aéroport de Venise une véritable plate-forme européenne. Cela voudra dire encore plus de visiteurs sur la lagune, mais permettra aussi à l'aéroport Marco Polo de devenir une place de transit ce qui présente de nombreux avantages. A noter que la France n'est pas desservie par cette compagnie. . 

La saint Sylvestre 2012 
sous haute surveillance à Venise 
La mode est au sécuritaire même à Venise. Cette année, prévoyant que le traditionnel Love kiss de minuit au pîed du campanile de San Marco animé par la charmante Betty Senatore, attirera du monde, le Commandant Marini, chef de la police municipale a pris des mesures draconiennes. Les habitants sont prévenus que la circulation pédestre pourra être déviée si besoin et que certains axes seront à sens unique. En cas d'une affluence trop massive de véhicules, le stationnement sera interdit Piazzale Roma et les automobilistes déviés vers le Tronchetto. Cela ne devrait pas décourager les 100.000 personnes attendues sur la piazza où sont prévues cette année encore de nombreuses attractions : concerts, théâtre, bal avec le célèbre DJ vénitien Maci, et brindisi avec le Bellini dans sa fameuse bouteille rose et argent de la société Canella, en attendant le compte à rebours et le feu d'artifice sur le Bacino di san Marco. Bonne soirée à tous ceux qui se rendront sur la piazza le 31 décembre ! . 

Vous aimerez peut-être: Venise au quotidien Bucolique et tranquille, le printemps fait le reste. Qui Le vol d'Isard  

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27 décembre 2011

Concert de Noël : le Gloria de Vivaldi

Ceux qui ont lu mon livre où sont fidèles à mon blog savent combien le Gloria de Vivaldi est une de mes musiques favorites liées depuis plus de trente ans maintenant à ma vie vénitienne. C'est avec le Magnificat, le morceau qui m'accompagnait le plus souvent dans mes promenades nocturnes à travers la ville, c'est aussi ce que j'écoutais quand je travaillais à la bibliothèque de la Querini-Stampalia. Les trompettes du Gloria ont souvent résonné sous les voûtes de la galerie de Bobbo ferruzzi à San Vio... Voici une vidéo d'un concert de Noël donné en 2008 à Pescara, par le choeur et l'orchestre de l'Université Gabriele D'Annunzio de Chieti. Joyeuses Fêtes de Noël a tutti ! 



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Ombre et lumière : Ponte dei Pugni, San Barnabà.



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