19 janvier 2012

COUPS DE CŒUR (HORS SÉRIE 22) : Connaissez-vous Robert de Laroche ?

© Jean-Michel Labat - Éditions La Tour Verte
Normand et vénitien, Cet écrivain joyeusement prolixe écrit et vit une partie de l'année à Venise. Il écrit donc - entre autres - bien évidemment sur Venise et... sur les chats. Les lecteurs de Tramezzinimag savent combien nous y apprécions sa vision de la Sérénissime. Subjugué par la cité des doges quand il avait huit ans, comme je le fus à douze ans, il a redécouvert Venise en 1983, à l'âge adulte et a fait de la ville un lieu de méditation et de travail. Pour mieux le connaître, voici Passeport-Passion, un document sonore qui permet de saisir le pourquoi du comment de cet amour de Venise, que je partage avec les mêmes réserves et le même enthousiasme. Pour écouter le document, cliquer ICI.
Robert de Laroche a publié de nombreux ouvrages, dont certains consacrés à la Sérénissime et a créé il y a quelques années sa propre maison d'édition, La Tour Verte :
  • Chats de Venise, paru chez Casterman en 1991, avec de très belles photographies de Jean-Michel Labat.
  • Lagune vénitienne, paru en 1995, toujours avec le même photographe-complice.
  • Venise carnaval secret, édité à La Renaissance du Livre en 2002
  • Florian Venezia 1720. Superbe publication du Caffè Florian-Sacra Srl (2008).
  • Venise sauvée par ses chats, aux Éditions de la La Tour Verte.

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4 commentaires:

Anonyme a dit…
Oh que oui, je connais Robert ! C'est un ami de longue date : nous nous sommes rencontrés la première fois, sur le traghetto entre S.Sofia et la Pesceria. Amoureux de Venise et des chats, tout comme moi, cela ne pouvait que faire "tilt". Il écrit très bien et je vous conseille ses ouvrages.
Je rentre aujourd'hui de Venise où le froid et le brouillard ont pris possession de la ville : c'est magique !!!
Cordialement
Gabriella
Lorenzo a dit…
Quand je dis que Tramezzinimage et ses lecteurs sont à l'unisson. Pour ceux qui ne l'ont jamais encore lu, le document sonore qui illustre ce billet leur donnera à coup sûr l'envie de le lire !
VenetiaMicio a dit…
J'ai dans ma bibliothèque Venise sauvée par ses chats et bien sûr le Florian mais aussi Venise carnaval secret...
Je suis allée faire un tour sur les liens. J'ai découvert qu'il avait des chats noirs et blancs, trois de mes chats ont aussi la même "robe" !
Bien à vous
Danielle
Anonyme a dit…
moi aussi j'ai eu la chance de rencontrer Robert de Laroche, c'était à Arcachon dans les années 90 lors d'un salon du livre (pour la jeunesse je crois) nous avons parlé chats bien sur, je le revois sortir de son porte feuille la photo de son chat noir et blanc et je suis repartie avec un exemplaire dédicacé des "Chats de Venise" .
quel bon souvenir
Dominique
quel bon souvenir

16 janvier 2012

Venise (presque) in Memoriam...

Lorsque au XIVe siècle mes ancêtres partirent comme des centaines d'autres marchands, pour faire du négoce avec Constantinople et les pays du Levant, ils faisaient partie des 100.000 vénitiens qui peuplaient la Sérénissime. C'était alors une cité parmi les plus peuplées du monde civilisé.
Lorsque je me suis installé à Venise pour mes études en 1981, nous étions un peu plus de 93.000.

En 2008, les vénitiens inquiets commencèrent à suivre de très près la démographie locale. On installa des compteurs dans les vitrines de certains magasins. On constatait avec terreur qu'il n'y avait plus que 60.704 habitants recensés.


Jamais le niveau de population n'avait été aussi réduit à Venise, même pendant les grandes épidémies de peste qui tuèrent des milliers de gens.


En ce début de l'an de grâce 2012, il n'y a plus que 58.990 habitants... (*)

 
Par contre, on compte désormais plus de 22.000.000 de visiteurs par an.

 
Croissance inversement proportionnelle : plus il y a de touristes, moins il y a de vénitiens...

Venise devient ainsi peu à peu comme une réserve indienne et les vénitiens une espèce en voie de disparition !

Certes ces chiffres ne concernent que le centre historique et ni les étudiants ni les étrangers en séjour permanent ne sont comptabilisés. Le compteur lié à l'anagrafe, l'équivalent italien du registre d'Etat-Civil tenu par l'administration, se base uniquement sur les résidents officiels détenteurs d'un codice fiscale et d'un lieu de vie enregistré. Ils démontrent tout de même combien l'hémorragie devient chaque année plus conséquente et préoccupante.

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9 commentaires:


FRANCOIS a dit…
Que faire nous les amoureux de la VENISE authentique pour peser sur les décideurs politiques!?? Créer une vaste association mondiale des amoureux de Venise pour que Venise vive de sa vraie vie??!comment se mettre en lien avec les Vénitiens qui ont cet objectif?
Suzon a dit…
Nous qui évoquons souvent l'idée folle d'aller y vivre! Mais est-ce vraiment une idée folle?
FRANCOIS a dit…
Nous aussi nous envisageons d'aller à Venise au moins une année
Veneziamia a dit…
Les raisons de cette hémorragie ? J'aimerais qu'on m'explique, moi qui souhaiterais tant y vivre les 4 saisons...
Lorenzo a dit…
Les raisons ? Tout d'abord le système actuel qui transforme tout en pompe à fric et se moque des conséquences humaines et matérielles. L'appât du gain qui a transformé la lagune et peu à peu tue son écosystème. L'hyper-tourisme qui a poussé, par esprit de lucre de nombreux vénitiens à transformer leur logement en Bed and Breakfast ou en résidence touristique. Et comme il vaut mieux louer son bien à 1500 euros la semaine aux touristes plutôt qu'à 600 euros par mois aux résidents, ceux-ci sont obligés de quitter le centre historique. Puisqu'il est plus juteux de vendre des masques et de la verroterie (de plus en plus souvent importée d'Asie) que de la lessive ou des cahiers, les commerces de détail et de proximité ferment les après les autres. moins d'habitants cela entraîne la fermeture de classes, puis d'écoles entières. Plus qu'un service de maternité à Venise et de moins en moins d'hôpitaux... Une vie tellement chère que les plus démunis doivent quitter le centre historique... Ajoutez à cela plein de besoins nouveaux (artificiellement créés par la publicité) qu'il est difficile d'assouvir dans un lieu aussi figé que Venise. Ce qui pourrait expliquer la profusion de graffitis hideux sur chaque façade ou presque... Ce n'est qu'un explication prosaïque et incomplète. Bien d'autres raisons se greffent là-dessus. Mais l'essentiel est dit : notre monde ultra-libéral est le fossoyeur de la Sérénissime et nous portons tous notre part de responsabilité. Ainsi va le chemin des nations et le destin des peuples.
Veneziamia a dit…
Merci Lorenzo pour ce long inventaire à la Prévert, sauf que le vôtre est nettement moins poétique ! Venise manque vraiment d'une ferme volonté politique pour renverser la vapeur et comme vous le dites avec d'autre mots, trop de vénalité dans notre monde moderne finit par détruire les plus belles choses. Mais en réalité, Venise n'est que le reflet microscopique d'une réalité macroscopique. A longue échéance on pourrait presque entrevoir pour Venise le même destin que celui de son aïeule Torcello ! En attendant cette triste fin, restons optimistes et sur place soutenons les artisans, les commerces locaux et par les blogs, les livres, les témoignages, essayons de transmettre l'Histoire de cette ville magnifique...les petits ruisseaux font les grandes rivières...
FRANCOIS a dit…
Y a-t-il à VENISE une association qui se bat pour sauvegarder l'authenticité de Venise? Si oui comment s'y joindre en nombre ????
Veneziamia a dit…
François, excellente initiative ! Affaire à suivre....
Danielle a dit…
Hélas oui, je crains bien que rien ne puis sauver Venise du raz de marée touristique, donc de l'envol des prix immobiliers. c'est vrai, les vénitiens vendent leur logement à prix d'or... Mais on ne peut les blâmer... Qui serait assez fou pour ne pas être tenté de le faire... Les Vénitiens sont en voie de disparition, Lorenzo a raison... Rien ni personne ne peut se battre contre 22 millions de touristes par an... Dans cette petite ville. Il faut la vivre comme elle est... Encore ! Cordialement.

13 janvier 2012

1800 billets depuis 2005 !


Comme le temps passe... Je me revois encore devant l'écran de mon vieil ordinateur, en train de créer les premiers articles... C'était au retour d'un voyage avec les enfants. Je ne pensais pas alors que ce site deviendrait jour après jour une de mes occupations favorites, presque un métier... Ni qu'il rallierait autant de lecteurs, devenus au fil des années, des fidèles et parfois des amis. Bonheur. Mais Tramezzinimag reste un "work in progress". Le chantier du site internet a vite été abandonné. je trouvais l'idée intéressante mais le résultat me parut bien trop institutionnel, trop formel et animer les deux aurait été difficile. Le site n'a donc jamais passé le stade de la page d'essai. Un jour peut-être. Mais il en existe déjà de tellement efficaces et sympathiques !
En tout cas, sans vous, chers lecteurs, il n'y aurait pas eu 1.800 billets depuis près de huit ans. Laissez-moi une fois encore vous dire merci !

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9 commentaires:

Anne a dit…
Merci à vous, Lorenzo, félicitations et longue vie à votre blog!
Anne
VenetiaMicio a dit…
Bravo à vous Lorenzo et nous aussi "We love you "
Danielle
Condorcet a dit…
Toutes mes félicitations et mes encouragements, Lorenzo !
Anonyme a dit…
merci à vous !
Nathalie a dit…
Merci à vous, Lorenzo, pour ce beau et passionnant blog. Nous vous et nous nous souhaitons 1800 billets de plus !
AG a dit…
MERCI à vous, LORENZO, car votre blog est un vrai BONHEUR.
A bientôt pour le prochain article.
Agnès
J F F chemincompostelle a dit…
Incroyable ! S'il n'y avait que la quantité on serait déjà surpris, mais avec quelle qualité ! Encore Bravo !
Michelaise a dit…
Une belle réussite en effet, avec tout ce que cela suppose d’opiniâtreté et de volonté pour continuer et trouver chaque jour ou presque de nouveau sujets ! Bon Anniversaire (!!) TramezziniMag
Lorenzo a dit…
Merci à vous tous,à votre soutien, vos encouragements, votre indulgence, sans qui Tramezzinimag n'existerait pas !

Rêve d'été...


Allons, courage, derrière la brume et le vent glacé, derrière la pluie et le ciel bas et gris se prépare la belle saison... Bientôt l'été reviendra et avec lui son cortège de plaisirs ! Patience, patience. 

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2 commentaires:

Les Idées Heureuses a dit…
On passera par le Printemps... deux mois, trois, tout au plus.
Doux WE
MArtine de Sclos
Anonyme a dit…
Oui, mais que l'hiver est beau, à Venise !
Gabriella

10 janvier 2012

Mille grazie !



Mille mercis à Françoise du site Lyon et Venise, une de mes plus fidèles et attentives lectrices qui a sélectionné Tramezzinimag parmi ses blogs favoris. A mon tour - et le choix est terriblement difficile tellement il y a de bonnes choses sur Venise - voici cinq sites que je fréquente depuis longtemps et que je visite toujours avec beaucoup de plaisir et d'intérêt (pour y accéder, cliquer sur leur nom). Bien faits, plein de choses passionnantes, s'y rendre est toujours un régal, vous savez comme lorsqu'on se rend dans un petit restaurant ou une pâtisserie dont on connait la qualité et où on n'est jamais déçu :
Le principe : Celui qui reçoit le prix doit recopier le logo sur son propre blog, citer la personne qui lui a attribuée le prix et aviser les cinq personnes primées.

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3 commentaires:


Condorcet a dit…
Merci Lorenzo ! Je lis toujours avec beaucoup de délices ton blog, celui d'AnnaLivia et de Fausto, le blog d'Eric Valmir (hélas clos) et cette délicieuse invitation à la gourmandise : AAA ACCADEMIA AFFAMATI AFFANNATI
Lorenzo a dit…
Je n'ai pas trouvé l'adresse mail de ton forum pour vous prévenir, pour suivre à la lettre la règle de Liebster Blog. Merci en tout cas. Eric valmir nous manque, gageons que son successeur aura autant à cœur de présenter l'Italie que nous aimons loin des clichés auxquels trop de médias nous ont habitué !
Pierre a dit…
Merci Lorenzo! Que vous appréciez Venice Daily Photo me fait grand plaisir!

07 janvier 2012

Jardins secrets et secrets de jardin à Venise

Pour ceux qui se demandent depuis toujours où vont les nains de jardin quand ils quittent nos contrées, Tramezzinimag fait aujourd'hui une révélation d'importance ! On a parlé longtemps d'un gang de kidnappeurs de nains. Désinformation : les nains, de tout temps, ont aimé venir se reposer et parfois même se cacher à Venise, et plus précisément dans les tréfonds de la cité des doges, du côté de San Girolamo. Mais leur retraite découverte, devant la ruée des touristes curieux de voir nos héros en vrai et lassés des paparazzi insolents à la recherche du scoop du siècle, ils ont aussi abandonné ces lieux paisibles et le petit jardin dont il est question ici n'existe plus que dans nos mémoires...


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5 commentaires:

Anonyme a dit…
Ils sont partis sur Burano, où je les ai rencontré, en compagnie de Blanche Neige.
Les nains aussi, aiment le silence et la tranquillité !
Gabriella
f.veneta a dit…
merci pour vos articles ,toujours très intéressants !
un petit clin d’œil pour vous sur mon blog :
http://lyon-venise.blogspot.com/
Françoise.
oliaiklod a dit…
On les connaissait !
Ils ont déménagés ?
espérons qu'ils n'ont pas été victimes d'un affreux kidnappeur.

Nous aussi, nous avons parlé de vous (cette chaîne...)

http://oliaklodvenitiens.wordpress.com/2012/01/10/visite-guidee-de-la-ca-doro/

A presto !
Lorenzo a dit…
Je suis très mauvais pour ce genre de chaînes. Je voulais vous citer aussi mais j'avais cru comprendre qu'on ne pouvait "nominer" des sites déjà primés ! Merci en tout cas et bravo à tous pour tenir haut les couleurs de Venise. Vivent les Fous de Venise !
chantal robillard a dit…
des nains à Venise ??? mais il faut que j'y envoie ma Blanche-neige tout de suite !!!
cf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Sept_Fins_de_Blanche-Neige

03 janvier 2012

01 janvier 2012

Vivere a Venezia per secoli dei secoli*...


Les vénitiens et les amoureux de Venise sont mobilisés depuis des années pour éviter que leur ville ne disparaisse ou - et ce serait peut-être pire - ne devienne un simulacre, triste et mélancolique, d'elle-même. C'est pourquoi toutes les initiatives doivent être saluées avec enthousiasme. C'est de résistance dont il s'agit. D'indignation aussi, puisque le mot est fort heureusement à la mode. Mais c'est aussi une affaire d'éducation. Il y a des années, aux alentours de l'effervescence soixante-huitarde, les occitans, les basques et les bretons décidèrent de prendre en main la sauvegarde de leur patrimoine culturel en apprenant aux enfants la langue de leur païs. Dans la Venise actuelle, parents, enseignants, associations, s'organisent pour inculquer aux nouvelles générations l'amour de la Sérénissime, de ses traditions les plus authentiques et, vecteur fondamental qui soutient tout, de leur langue. Tous la parlent, à tous les niveaux de l'échelle sociale, et c'est bien.
Tout est question d'amour, en fait : la continuité ou non de ce mode de vie particulier et singulier qui a jusqu'ici distingué et caractérisé Venise. Sans ses rites et son organisation, même une fois sa survie physique assurée, son économie prospère et florissante comme jamais auparavant, la Sérénissime ne serait plus la splendide cité que nous connaissons. Tous ceux qui l'aiment la désirent vivante et non pas muséifiée. Fiers de leur histoire, conscients de la valeur et de la rareté de leur patrimoine, de plus en plus de jeunes vénitiens revendiquent leur appartenance à une communauté historique mais bien vivante, ancrée dans le monde moderne tout en demeurant fidèle à ce qu'elle est vraiment.
Il nous faut donc espérer que les louables efforts de tous prévalent - et ce n'est hélas pas encore gagné - sur les séduisantes sirènes de la modernité aseptisée, qui ont déjà causé à Venise bien de trop nombreux dégâts. Comme le soulignait un de mes vieux amis de San Alvise : "tant que les jeunes préfèreront tramezzini, polpette et birrino aux hamburgers et coca-cola, tout n'est pas encore perdu !" Qu'en ce début d'année, le ciel l'entende !


(*) - Vivre à Venise pour les siècles des siècles.Peinture de Henderson

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7 commentaires:

Anonyme a dit…
Tout n'est pas encore perdu ? Faisons que le ciel l'entende, mais ne rêvons pas... Tout est perdu à Venise.

Lorenzo a dit…
A suivre mon lecteur anonyme, tout est perdu pour la civilisation, la culture et donc la liberté... Quel pessimisme lecteur ! Pour ma part je me refuse à croire à cette fin proche. la bêtise des hommes certes est grande, l'appât du gain, l'amour et la fascination pour l'argent de plus en plus répandus et transformés en religion... Mais le goût du beau, la soif d'authenticité, l'amour tout simplement, ont de tout temps emporté sur la bêtise et les esprits étroits ! Ne renonçons pas ! Si Venise s'effondre, l'humanité suivra. Cela ne se peut. au nom de nos enfants et des enfants qu'ils auront !
Lorenzo a dit…
Et pour compléter ma pensée et faire un peu d'explication de texte, je vous renvoie, lecteur anonyme, à ce mien billet de novembre 2009 : http://tramezzinimag.blogspot.com/2009/11/question-de-choix.html
Veneziamia a dit…
Quelle expérience négative a bien pu vivre cet auteur "Anonyme" pour distiller une telle vue pessimiste ? Il est vrai que les forces de l'argent sont actuellement puissantes partout et Venise n'y échappe pas. Mais, bien que fragile, Venise est dans le cœur de ceux qui l'aiment et ils sont suffisamment nombreux et conscients pour ne pas laisser périr une telle merveille. Gardons espoir et comme vous le dites si bien, Lorenzo "Mais le goût du beau, la soif d'authenticité, l'amour tout simplement, ont de tout temps emporté sur la bêtise et les esprits étroits". A chacun de choisir son chemin ! Françoise
Anonyme a dit…
Sur un cahier reçu pour Noël, ces mots : "Dans veines, il y a Venise" ; j'ajouterai : "Venise est dans nos veines". Et tant que cette sève coulera, rien ne mourra. Mes petits enfants apprennent le breton et je connais bien des enfants qui parlent le vénitien. Et comme le disait si bien Lavoisier : "Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme." Faisons confiance à la nouvelle génération. Bonne année 2012 pleine de séjours vénitiens (pour ma part, dans 2 semaines).  Gabriella
Antoine Lalanne Desmet a dit…
Article très juste. Un reportage radiophonique brillant diffusé dans sur les Docks l'année dernière qui illustre à merveille votre propos. http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-10-11-le-basque-une-langue-dans-la-course-%E2%80%93-ttipi-ttapa-ko-rri-ka-2011-07-13
Association L.76 a dit…
Agur Jaouna ! La Korrika, un super évènement, festif et émouvant qui mobilise tout le Pays Basque !