très belle xylographie provenant d'un ouvrage du XVe siècle
(collection particulière)
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE

Mon père, par patrickaquatias
posted by lorenzo at 20:11Les silences, ils étaient bien présents tout comme lui. Il fallait entrevoir dans son absence de lui-même parfois un geste sans conséquences, un clin d’œil comme instant de tendresse à demi dévoilé. C'est le soir venu seulement que l'affection se faisait touchante, des moments passés sur le sofa avant de quitter la pièce, je m'en souviens. Les vacances nous allions rejoindre le bord de mer. L'humeur de l'atlantique lui ressemblait tellement, le silence sur la dune, ailleurs les vagues, les gens et nous en retrait. Petite famille tranquille à l'écart des histoires de baigneurs. J'apprenais de lui sans cesse les choses de la vie, les choses utiles. Il savait en d'autres moments nous faire découvrir des lieux, des atmosphères toujours loin de la foule. C'est seul que je tentais de comprendre pourquoi ce silence, ce retranchement, les moments où il aimait être seul. Il y avait une convenance et nous la respections; le laisser dans son silence et ne pas chercher à savoir...
Il y a des sujets qui fâchent et je crois que nous devons exprimer nos humeurs et dire notre pensée. Nous n'avons pas fini d'entendre parler de la grippe aviaire et les passions vont se déchaîner une fois de plus. Mais bon, il y a aussi Venise et le plaisir que nous trouvons à en parler, à nous y rendre, à la photographier, la peindre ou la décrire. C'est sacrément réconfortant de penser aux tramezzini tonno-uova que l'on sert dans le petit café où je vais lire les journaux le matin, et au délicieux verre de soave ou de prosecco du milieu du jour.
Dimanche, nous fêtions les anniversaires des natifs d'octobre de la famille: mes nièces Amandine et Maud, et moi-même. Belle journée à Barsac, au milieu des vignes, avec un temps très agréable. Mis à part les chasseurs qui faisaient pétarader leurs pétoires autour de la maison, la tranquillité de l'endroit fait du bien. La nature y est encore splendide à cette période de l'année. De la propriété, on voit les collines de la rive droite ses bois, ses vignes et ses châteaux : Langoiran, Cadillac... Un succulent repas arrosé d'un merveilleux Haut Brion 1969 au sommet de son arôme, encore plein de vigueur et tout en rondeur et une longue
promenade dans les bois des environs pour finir par un thé assorti de madeleines, de cake et de strudel faits par ma belle-sœur et qui fit les délices de toute la famille. Ramassage de noix, passage par le potager pour goûter de délicieuses tomates, du coriandre, de la menthe... Rires des enfants jouant avec les chatons et les chiens. Et la présence toujours sensible de ceux qui nous ont quitté et qui aimèrent ces réunions de famille sans enjeu, sans conflit, sans compétition. 
Bref des moments sans histoire, faits de ces petits riens qui apaisent et rechargent nos batteries de citadins stressés.
Cela me donne envie de parler cuisine. Je voudrais vous recommander un livre très bien fait, paru chez Casterman et signé par Alvise Zorzi, historien vénitien et Pino Agostini : La table des doges, Histoire et recettes de la grande cuisine vénitienne. "Les esclaves volontaires ont fait plus de tyrans que les tyrans n'ont fait d'esclaves forcés."
Tacite
"Finally, the pieces of the puzzle start to add up. Not long ago, President Bush sought to instill panic in this country by telling us a minimum of 200,000 people will die from the avian flu pandemic, but it could be as bad as 2 million deaths in this country alone. This hoax is then used to justify the immediate purchase of 80 million doses of Tamiflu, a worthless drug that in no way shape or form treats the avian flu, but only decreases the amount of days one is sick and can actually contribute to the virus having more lethal mutations. So the U.S. placed an order for 20 million doses of this worthless drug at a price of $100 per dose. That comes to a staggering $2 billion.We are being told that Roche manufactures Tamiflu and, in a recent New York Times article, they were battling whether or not they would allow generic drug companies to help increase their production. But if you dig further you will find that a drug was actually developed by a company called Gilead that 10 years ago gave Roche the exclusive rights to market and sell Tamiflu. Ahh, The Plot Thickens..."
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| Bellini - Pietà. Musée de l'Accademia, Venise |