2 commentaires:
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et en prime ça a l'air léger... ah, l'éternel problème des livraisons à Venise, cela occupe des heures carrées à regarder comment les vénitiens le résolvent !
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J'adore regarder toute cette vie quotidienne à Venise
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
et en prime ça a l'air léger... ah, l'éternel problème des livraisons à Venise, cela occupe des heures carrées à regarder comment les vénitiens le résolvent !
J'adore regarder toute cette vie quotidienne à Venise
C'était
un jour de septembre comme aujourd'hui. Il faisait très beau mais l'air
était frais. Je venais d'arriver à Venise. Enfin. Mes bagages défaits,
rangés dans la minuscule chambre que m'avait attribué la Signora Biasin
dans son alloggi fantasque, j'avais rendez-vous avec mon destin. C'est
du moins ce que mon coeur qui battait la chamade semblait me signifier. Castello, 2423, Fondamenta di Fronte l’Arsenale, Cours d'italien pour les étrangers de la Dante Alighieri. Le rendez-vous avait été pris pour 9 heures.
Il faut savoir saisir la chance qui ne repasse que rarement.
Ce texte est très doux, j'en ai même le goût du croissant !
Et cet endroit si bien décrit ... merci, je prends mon café à Venise ce matin !
La Biasin, des souvenirs pour moi aussi. Très particulière, intéressante. Elle m'a donné aussi la chance de fréquenter Venise plus que prévu. Elle m'a permis de dormir dans drôles de conditions mais j'ai pu jouer les prolongations. Lorenzo je te remercie de nous plonger dans ton univers. Ton récit est un vrai régal.
Jeunesse éprouvante, jeunesse émouvante, les épreuves forgent et donnent souvent l'ouverture à des voies insoupçonnées.
Pouvoir
apprendre une nouvelle langue, trouver une nouvelle vie dans un pays de
cœur qui va se faire connaitre au fil du temps, façonner son avenir au
bord de la lagune, voilà ce qui a transformé notre ami Lorenzo,
n'est-ce-pas?
Un bien joli texte à lire en ce début de journée "sclossienne".
-"Un caffé, un cornetto con marmelade, prego!"
C'est toujours un plaisir de vous lire (et toujours cette pointe de nostalgie...) - Une autre Bordelaise !
Merci Lorenzo, j'étais avec vous ce matin, à Venise, devant mon cappucino. Merci de me faire rêver !
Je connais le petit café de l'Arsenale et je m'imagine parfaitement notre jeune Laurent
qui attend ...
Parfois, il faut avoir des coups de tête et saisir vite sa chance.
Surtout
ne jamais regretter ce qu'on a fait...j'ai lu quelque part,"chaque
chose qu'on apprend doit se rattacher à quelque chose qu'on sait
déjà"...
Bonne journée
Bonne journée à vous tous.
Une succession de chances, saisies à point nommé, qui vous ont permis d'être celui que vous êtes, heureux qui plus est ! belle histoire...
Comme vous racontez bien les charmants épisodes de votre vie vénitienne! Nous voulons en lire d'autres!
Anne
Un "Henri de Regnier" du 21e siècle ! Bravo, cela fait vibrer l'imagination et nous transporte "là haut" !
J@M
J@M, comme tout le monde je suis sensible aux attentions, mais ne puis accepter la comparaison... Trop flatteuse. Sauf si elle se lit au second degré. Et puis si j'étais celui que vous décrivez, j'aurai la clé d'un palais Renaissance sur le Canalazzo et nous y deviserions le soir tous ensemble sur l'altana... Merci de votre fidélité !
Quelle belle entrée dans la vie et si bien racontée, bravissimo e prego !
Je suis émue de voir "ma" place de l'Arsenal et une des fenêtres (2 étage)de l'appartement que nous louons depuis une quinzaine d'années, en novembre, pratiquement tout le mois de janvier (le café est fermé nous n'avons jamais pu le faire ouvrir rien que pour nous!)et à d'autres occasions. Nous voyons le personnel rentrer dans l'Arsenal le matin, des officiers posant solennellement sur les marches pour une photo de classe, et, ce qui me ravit, le dimanche matin, l'hymne national et le lever de drapeau.La façade reste éclairée toute la nuit, le buste de Dante, les vers du XXIIIe chant de l'Enfer, les lions restent visibles, nous ne fermons pas les volets.
Je suis toujours ravi de lire ce que mes lecteurs vivent et de me rendre
compte que finalement, ce terme de Fous de Venise, s'applique bien.
Nous avons chacun nos rites, nos madeleines, nos joies, nos souvenirs ou
nos regrets, et Venise quelque soit son avenir, vit en nous.
Nous
nous sommes certainement croisés sur ce campo que vous décrivez
parfaitement Micha. Nous nous y rencontrerons certainement aussi un jour
prochain. Novembre et janvier sont deux mois merveilleux pour qui aime
Venise retournée à sa vraie vie, avec moins de touristes et un climat
qui efface tous les artifices qu'amène la belle saison...