VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
«Venise
s'est transformée en un parc de loisirs pour les vingt millions de
touristes qui nous envahissent en toute innocence chaque année» a affirmé dans son communiqué Matteo Secchi, le porte-parole du groupe Venessia.com, à l'initiative de la manifestation. «Tout ce que nous pouvons faire maintenant c'est organiser une fête pour inaugurer le nouveau parc à thème Veniceland» a-t-il
ajouté.Cette manifestation en guise de provocation s'adressait à tous
les personnes en charge de la gestion de la ville qui ne semblent pas
avoir pris la mesure du problème pas plus qu'ils semblent disposer des
moyens pour inverser la tendance.
Ainsi,
sous un ciel mitigé comme souvent en cette période de l'année, les
manifestants, déguisés comme le sont les animateurs des parcs à thème
sur une dizaine de gondoles, ont organisé une longue procession sur le
Grand Canal sous les yeux des touristes interloqués. Ils se sont
ensuite rendus à la gare ferroviaire où ils ont vendu des tickets
d'entrée pour Veniceland...
Un communiqué officiel de la Ca'Farsetti, signé du maire de Venise, Giorgio Orsoni, annonce que celui-ci s'engage à travailler avec Venessia.com, à l'initiative de cette manifestation, «afin de trouver les meilleures solutions en vue d'une action possible», ajoutant
en parfaite connaissance de la personnalité des membres de ce groupe
très actif, inventif et à juste titre très vindicatif qui pourrait
rassembler de nombreux vénitiens mécontents : «J'espère
que votre manifestation parviendra par... la joie, l'esprit ludique et
la bonne humeur, à soulever les questions que notre administration
doit traiter.»
Bravo et félicitations à Matteo Secchi et à ses acolytes. Tramezzinimag
continuera de relayer toutes les informations, les prise de position,
les coups de gueule mais aussi les avancées devenues fondamentales si on
veut vraiment sauver Venise et éviter qu'elle ne devienne vraiment un
simple parc à thèmes envahi par de plus en plus de touristes !
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1 commentaire:
Anonyme
a dit…
Curieux comme vos billets sur les problèmes de Venise ne font pas
florès. La réalité ne sied donc pas aux amoureux de la sérénissima ou
bien ne veulent ils pas se rendre à l'évidence ? Notre impuissance et
l'inéluctable fin de toute chose ?
« Cette musique qui nous atteint le cœur
quand la lumière vient à manquer »
Il y a parfois dans
la vie des rencontres qui nous changent sans qu'on s'y attende. Une
personne, un geste, un objet, un évènement et plus rien n'est comme
avant. Cela peut-être un grand malheur ou une merveilleuse chance, Rarement l'un et l'autre, Dramatique ou joyeuse, la conséquence de cette rencontre nous transforme à jamais. C'est peut-être cela le destin.
Le destin, justement, quand il se manifeste chez le jeune Mirco Mencacci
prend la forme d'un fusil chargé qu'il n'aurait pas fallu toucher. Ce
jeune garçon de huit ans, intelligent, gouailleur, passionné de cinéma
et de bricolage., apprécié par tous, grandissait jusqu'à cet accident
dans un petit village de Toscane, où il vit avec ses parents, pas riches
mais aimants. Soudain, tout bascule. Mirco perd quasiment la vue. Lui
qui se remplissait des beautés de la campagne toscane où il jouait avec
ses camarades, mais aussi des nombreux films qu'avec son père il allait
voir au cinéma du village, ne voit plus que des ombres colorées... La
loi italienne de l'époque (nous sommes en 1970) interdit de scolariser les enfants handicapés au milieu des enfants "normaux".
Notre héros se retrouve à Gênes, dans un institut fameux où les jeunes
aveugles poursuivent leurs études et apprennent à devenir rempailleur ou
tisserand... Dans cette école religieuse dirigée d'une main de fer par
un directeur borné, lui-même aveugle, il doit apprendre la solitude et
l'obscurité.
A lire ces lignes, on entrevoir un mélodrame. Mais il n'en est rien.
Mirco est un gamin courageux et curieux, intelligent aussi, qui conserve
toute sa vivacité et sa rage de vivre. Il est d'instinct porté à la
lutte et à la résistance. Dès son arrivée, tout s'enchaîne. Il va se
faire un bon copain d'un bon petit gros joufflu pétri de gentillesse,
puis se lier avec la fille de la concierge. qui deviendra "sa fiancée".
Mais la rencontre qui va changer sa nuit en féerie, c'est la
découverte d'un magnétophone à bandes qui va l'aider à apprivoiser tous
les bruits extraordinaires qui l'entourent, créant peu à peu un univers
sonore tellement lumineux et parlant, qu'on à l'impression de le voir.
La vie de Mirco va en être bouleversée, puisque qu'en enregistrant ces
sons, en les organisant, en les montant, il va se sortir de la triste
destinée que prévoyait pour lui l'institut. Dans la foulée, il va
associer à son destin les autres pensionnaires qui vont rentrer dans son
jeu, et l'institution elle-même dont les règles et les principes vont
voler en éclat.
Ce
très beau film, inspiré de la vie du plus brillant et talentueux
ingénieur du son italien devenu aveugle à dix ans, pourrait être signé Comencini.
Du vrai bon cinéma italien. Léger et précis, incisif même, il
transporte le spectateur dans un monde d'émotion où la sensiblerie
pleurnicharde n'a rien à voir. Et pourtant difficile de n'avoir pas la
larme à l'œil tant l'émotion est partout ; dans l'image du père qui
prend dans ses bras son fils inanimé, le visage en sang, et se précipite
à l'hôpital, dans la difficulté que l'on ressent avec l'enfant quand il
doit appréhender son nouvel univers, dans la tristesse qui envahit
l'écran quand on réalise que le petit héros a définitivement perdu la
vue : «l'ampoule est cassée, l'ampoule est cassée»
répète-t-il en allumant et éteignant la lumière qu'il ne voit plus,
mais aussi dans ces moments de grâce où les sons se mélangent et
s'assemblent comme par magie sous les doigts de Mirco, révélant
à son maître un talent incroyable que rien dans la rigidité des règles
de l'école ne permet de développer, où les méchants de la bande
s'adoucissent et se rangent à ses côtés. Il y a aussi une scène
d'anthologie , quand une demi-douzaine de petits aveugles conduits par
Mirco et la fille de la concierge, se rend au cinéma du quartier qui
projette un film comique... C'est drôle, poignant, revigorant.
Mais à quoi bon vous raconter le film, je ne puis que vous recommander de le découvrir par vous-même. l'Utopia
le présentait en version française à destination des enfants des écoles
et des collèges. Car ce beau film a une grande valeur pédagogique. Non
seulement parce que les voyants ont toujours beaucoup de mal avec les
non-voyants, dont on oublie le plus souvent qu'ils sont des personnes
avant que d'être des aveugles, mais aussi parce que cette leçon de vie
est bien utile dans une époque mortifère où de fausses valeurs cherchent
à s'imposer et n' y réussissent parfois que trop bien. Il existe en DVD
sous-titré en français.
Rosso come il cielo
(Rouge comme le ciel)
film de Cristiano Bortone avec Luca Capriotti, Francesca Maturanza, Simone Gulli, Paolo Sassanelli.
Italie, 2004
Pour vous faire une idée, voici la bande-annonce :
...........................
3 commentaires:
Charlotte
a dit…
A quand les nouvelles de la manifestation de samedi ??? quel impact sur Venise ?
Merci de votre information...
Je vais aller voir par ailleurs sur Internet...
Merci.
14 novembre, 2010
Lorenzo a dit...
Ce n'était pas samedi mais aujourd'hui et c'est publié sur Tramezzinimag quasi en même temps que l'AFP !
14 novembre, 2010
Anonyme
a dit…
Très beau film c'est vrai tendre mais jamais dans le pathos.
Le son n'est pas très bon, mais voici ce que montrait hier le journal de la Rete Veneta à l'occasion du dernier évènement mis en scène par Venessia.com, l'inauguration de Veniceland, ou Venise devenue une sorte de Disneylanddans l'indifférence générale. Interview de Matteo Secchi: ..
Et ici, l'interview du même sur TeleVenezia, en octobre dernier :
.
2 commentaires:
Michelaise
a dit…
Difficile de trouver un juste équilibre entre subsides assurés par le tourisme de masse et respect des populations autochtones
15 novembre, 2010
Lorenzo
a dit…
mais si nous vouons éviter "Veniceland" et l'exode total et définitif (à
Venise comme dans d'autres lieux hautement fréquentés par le tourisme
mondial), il va falloir trouver des solutions. On ne peut pas sacrifier
les populations au tourisme. C'est une question de civilisation et
d'humanité. Ne perdons pas notre âme !