16 juillet 2013

Ah ! ces touristes !


 
Campo San Luca. Fin de la matinée. Une pancarte bien lisible, rédigée en italien et en anglais demande aux touristes de ne pas s'asseoir sur les marches. S'il est vrai que le campo manque de bancs, est-ce une raison pour investir tout ce qui peut accueillir un postérieur de touristes ? Même chose pour les marches des ponts qui servent de gradins pour admirer le spectacle ou se reposer des inéluctables fatigues de l'excursion à Veniceland. "«Et ces vénitiens, quels grincheux, ils s'énervent vite, dites-donc !» 
 
Normal, ils vivent là eux, ils e déplacent pour aller travailler, ils aimeraient bien que personne ne s'arrête pile sans prévenir au beau milieu d'une ruelle ou sur un pont, ils aimeraient bien pouvoir rentrer à la banque sans avoir à slalomer entre les tas de gens vautrés...