Campo
San Luca. Fin de la matinée. Une pancarte bien lisible, rédigée en
italien et en anglais demande aux touristes de ne pas s'asseoir sur les
marches. S'il est vrai que le campo manque de bancs, est-ce une raison
pour investir tout ce qui peut accueillir un postérieur de touristes ?
Même chose pour les marches des ponts qui servent de gradins pour
admirer le spectacle ou se reposer des inéluctables fatigues de
l'excursion à Veniceland. "«Et ces vénitiens, quels grincheux, ils s'énervent vite, dites-donc !»
Normal, ils vivent là eux, ils e déplacent pour aller travailler, ils
aimeraient bien que personne ne s'arrête pile sans prévenir au beau
milieu d'une ruelle ou sur un pont, ils aimeraient bien pouvoir rentrer à
la banque sans avoir à slalomer entre les tas de gens vautrés...