Ce matin, dans les rues, dans les bars, sur les embarcadères de l'ACTV comme sur les vaporetti ou dans les trains de banlieue qui amènent chaque jour, les vénitiens de la terre ferme qui viennent travailler dans le centre historique, on ne voyait presque pas un visage. Partout les journaux étaient déployés comme de grands manifestes. Le résultat incroyable des élections législatives a assommé tout le monde.
Qui l'emporte, finalement ? Une sensation bizarre, l'Italie coupée de deux. Pas de réjouissances, beaucoup de doutes. Aucun leader ne s'est encore exprimé sur aucune chaîne de télévision ni à la radio... Les commentaires vont bon train et les disputes aussi. Atmosphère électrique comme au bon vieux temps de la DC contre le PCI. Mais là, aucune bonne humeur, pas de joyeuses plaisanteries comme avant. A Venise, la majorité de la population a choisi Romano Prodi et son Union de Centre gauche. A l'échelon régional, c'est plutôt la Maison des Libertés (!) de Berlusconi qui l'emporte.
Qui l'emporte, finalement ? Une sensation bizarre, l'Italie coupée de deux. Pas de réjouissances, beaucoup de doutes. Aucun leader ne s'est encore exprimé sur aucune chaîne de télévision ni à la radio... Les commentaires vont bon train et les disputes aussi. Atmosphère électrique comme au bon vieux temps de la DC contre le PCI. Mais là, aucune bonne humeur, pas de joyeuses plaisanteries comme avant. A Venise, la majorité de la population a choisi Romano Prodi et son Union de Centre gauche. A l'échelon régional, c'est plutôt la Maison des Libertés (!) de Berlusconi qui l'emporte.
Mais le ciel est clair, la journée sera belle. Les mouettes tournent en criant au dessus du marché aux poissons dont les tentures rouges battent au vent. Le traghetto du Rialto transporte les ménagères avec leurs cabas remplis de fruits et de légumes. Le grand canal brille. La vie continue avec ce je ne sais quoi de toujours festif qui fait le quotidien ici et met toutes choses à distance...
posted by lorenzo at 09:45