VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
29 février 2024
En ces temps de médiocrité et d'imposture...
23 février 2024
« Produire la civilisation en masse, comme la betterave... »
Retrouvé ce texte de Lévi-Strauss. L'extrait m'avait été envoyé par mon ami Antoine, journaliste et grand reporter, homme de radio et de passions. Parmi tout les messages que je recevais qui, pour la plupart, concernaient Venise mes publications sur Tramezzinimag, Antoine a fait partie, avec deux ou trois autres amis très chers, de ces correspondants dont on attend toujours avec impatience le courrier. Nos échanges épistolaires, avant d'être «dématérialisés» sur Hotmail, Yahoo ou Gmail, avaient la forme tant aimée de feuillets de papiers glissés dans une enveloppe aux jolis timbres dont l'oblitération portaient la date d'envoi. Toujours une surprise, un bonheur réveillé à chaque fois, A chaque missive, c'était comme un peu de soleil qui arrivait.
Qui prend désormais le temps d'écrire à la main ? On dit que les plus jeunes ne savent pas comment remplir une adresse ni où coller le timbre sur une enveloppe. On cherche les boites à lettres et les bureaux de poste se font rares, presque tous devenus des bazars où on peut acheter tout. Propos de ringards, je sais. J'assume cette nostalgie. L'attente du facteur qui passait deux fois par jour, le regret des lettres en papier pelure et leurs enveloppes encadrées d'une bande tricolore réservés aux envois «Par Avion», les cartes postales postées tôt dès la première levée et qui parvenaient à leur destinataire le soir-même, les télégrammes qu'on recevait en mains propres, porteurs de sinistres nouvelles ou de joyeuses annonces. Je pourrais paraphraser Gainsbourg, Je me «souviens des jours anciens» et «je pleure»... mes «sanglots longs ne pourront rien y changer».
Était-ce de l'aveuglement ou un trait de mon caractère naturellement porté vers la joie et l'optimisme, mais cela me semble un vrai bonheur que d'avoir connu cette époque où notre civilisation se
déployait, les guerres n'étaient que des souvenirs,
vivre semblait ne pouvoir être que joyeux. On se moquait des postes
italiennes, espagnoles et des pays qu'on disait moins civilisés. On se
moquait aussi de leurs trains toujours en retard. Puis notre époque moderne a
laissé s'emballer la technique, le progrès est devenu une fin en soi,
l'argent aussi. On nous enseignait que ce n'étaient que des outils qui allaient faciliter la vie de tous, façonner
l'égalité et par ricochet la fraternité. On sait aujourd'hui combien
progrès, technique, communication et pognon grignotent jour après jour
nos libertés, La Liberté. Et c'est la voix de Léo Ferré que j'entends
dans ma tête en tapant ces lignes « Avec le temps, va, tout s'en va... tout s'évanouit...»
Antoine donc, dans un courriel m'avait adressé cet extrait de l'ouvrage célèbre de l'anthropologue Claude Levi-Strauss. Je ne sais plus à quel propos. C'est en le lisant que j'ai pensé à cette notion du « Spirito del Viaggiatore » qui est devenu un libellé du blog et sera bientôt je l'espère, le titre d'une collection des Éditions Deltae.
Ceux d'aujourd'hui n'ont rien connu de cette époque. C'était déjà la fin de ce monde porté par nos grands-parents, ceux qui ne voulaient plus de guerre, plus de misère, plus d'injustice. Un réalisateur disait sa surprise en tournant un film se déroulant dans les années 80, de voir ses jeunes acteurs de vingt ans ne pas savoir comment utiliser le cadran d'un téléphone pour y faire un numéro pris dans un annuaire en papier... La mélancolie ne doit pas tourner à l'aigreur ni aux regrets. Les premières automobiles étaient réservées à une élite, n'importe qui aujourd'hui possède une voiture et les voyages sont plus rapides, les distances abolies...
On peut voir les choses ainsi et penser qu'en dépit de ce que nous avons perdu, oublié ou sacrifié du passé, tout est pour le mieux ; qu'il suffit de quelques ajustements, quelques recadrages pour qu'enfin le monde vive un nouvel âge d'or... Et pourtant, combien les signaux se font de plus en plus voyants ! Partout la démocratie recule, mise en cause par ceux-là même qui devraient la défendre, partout les égoïsmes prennent le dessus sur la solidarité, l'empathie, le partage. La fraternité est devenue communautariste, les esprits ne connaissent plus les nuances, il y a ce qui est blanc et il y a ce qui est noir... C'est là-dedans que nos enfants grandissent. Vettore Zanetti. Coll. Part.
Venise - Tramezzinimag a toujours défendu cette idée - est un laboratoire. On peut y observer à la fois les pires choses, les choix les plus imbéciles, les comportements les plus détestables qui à un moment ou à un autre se reproduisent ailleurs. On peut y retrouver des idées, des techniques et des systèmes spécifiques qui peuvent être implantés ailleurs. C'est l'exemple de la protection des eaux que dès le Moyen-Âge la Sérénissime sut mettre en place, celui de la gestion des communications et des infrastructures qui fascina Le Corbusier et inspira l'architecture des villes nouvelles, etc. Aujourd'hui la Venise contemporaine doit affronter, comme ailleurs, la déliquescence de ses élites qui, à de rares exceptions, travaillent pour leur propre intérêt et semblent n'avoir pour devise que le triste "après nous le déluge"* qu'on attribue à tort à l'un de nos rois.
« Voyages, coffrets magiques aux promesses rêveuses, vous ne livrerez plus vos trésors intacts. Une civilisation proliférante et surexcitée trouble à jamais le silence des mers. Les parfums des tropiques et la fraîcheur des êtres sont viciés par une fermentation aux relents suspects, qui mortifie nos désirs et nous voue à cueillir des souvenirs à demi corrompus.
« Aujourd'hui où des îles polynésiennes noyées de béton sont transformées en
porte-avions pesamment ancrés au fond des mers du Sud, où l'Asie tout entière prend le visage d'une zone maladive, où les bidonvilles rongent l'Afrique, où l'aviation commerciale et militaire flétrit la candeur de la forêt américaine ou mélanésienne avant même d'en pouvoir détruire la virginité, comment la prétendue évasion du voyage pourrait-elle réussir autre chose que nous confronter aux formes les plus malheureuses de notre existence historique ? Cette grande civilisation occidentale, créatrice des merveilles dont nous jouissons, elle n'a certes pas réussi à les produire sans contrepartie. Comme son œuvre la plus fameuse, pile où s'élaborent des architectures d'une complexité inconnue, l'ordre et l'harmonie de l'occident exigent l'élimination d'une masse prodigieuse de sous-produits maléfiques dont la terre est infectée. Ce que d'abord vous nous montrez, voyages, c'est notre ordure lancée au visage de l'humanité.
« Je comprends alors la passion, la folie, la duperie des récits de voyage. Ils apportent l'illusion de ce qui n'existe plus et qui devrait être encore, pour que nous échappions à l'accablante évidence que vingt-mille ans d'histoire sont joués. Il n'y a plus rien à faire : la civilisation n'est plus cette fleur fragile qu'on préservait, qu'on développait à
grand peine dans quelques coins abrités d'un terroir riche en espèces rustiques, menaçantes sans doute par leur diversité, mais qui permettaient aussi de varier et de revigorer les semis. L'humanité s'installe dans la monoculture, elle s'apprête à produire la civilisation en masse, comme la betterave. Son ordinaire ne comporte plus que ce plat. »
30 août 2023
Se chiama Venezia e canta bene / Il se nomme Venezia et chante bien !
Si les éditions Deltæ parvenaient à avoir pignon sur rue à Venise, avec la galerie-librairie Page Blanche - dont il faudrait peut-être traduire le nom sur le principe incontournable du «when in Rome do as the romans do» inventé par les anglais qui ne respectent pas souvent cette règle (*) - nous l'inviterions pour faire connaître sa musique dans nos locaux et s'il a publié des CDs, on les commercialiserait à l'occasion d'une exposition ou d'un évènement.
Peut-être serait-il invité du coup par ces autres brillants jeunes gens, vénitiens 100% appellation d'origine, d'Indiemoon qui ont lancé il y a quelques années avec l'association Il Caicio, des sessions musicales sur le modèle des Black Cab Session américaines. Mais, au lieu de faire joue des musiciens en direct depuis une limousine dans les rues de New York ils ont eu l'idée de les faire jouer en bateau sur la lagune. Tramezzinimag en a parlé il y a quelques années, à l'époque de l'émission Détours de la RTS réalisée par mon ami Antoine Lalanne-Desmet (ICI).
A vos oreillettes et vous verrez que ces morceaux très contemporains sont de belle qualité. en tout cas ils ont un succès certains chez les jeunes, l'été sur les plages vénitiennes (et d'ailleurs) et le soir dans les bars. Vous nous donnerez votre avis.
Notes
(*) Ces sacrés insulaires qui ont bien des points communs avec les vénitiens - des insulaires aussi qui prétendent pourtant - j'ai toujours soutenu leur position - que «si on démontait le ponte della Libertà, l'Europe deviendrait une île !»
29 juillet 2023
COUPS DE CŒUR (HORS-SÉRIE N°42) : «Le Chemin», un chef d'œuvre de Ana Mariscal
17 juin 2023
Un jour dans la vie d'un chat à Venise
© Walter Fano - 2011 - Droits Réservés
En Hommage à Mitsou, roi des chats de la dynastie Orange qui choisit notre famille et honora notre domus de sa présence pendant 15 ans, de la Normandie à Bordeaux, en passant par Milan, Venise, Le Moulleau et La Réole. Grand amateur de voyages en train, du du violoncelle et du saxophone, ami de Woody Allen (qui n'aime pas les chats mais qui fut séduit par lui et envisagea presque de le faire tourner dans un de ses films), ce petit film rigolo conçu en famille par la famille de Walter Fano que Tramezzinimag remercie au nom de ses lecteurs.
12 février 2023
Silvana Scarpa, de Venise à Bordeaux
Vernissage de l'exposition. De gauche à droite : Augusto salvadori, Silvana Scarpa, Christian Calvy, Micheline Chaban-Delmas, un comédien, Nicole Noé et moi-même |
10 avril 2021
Una città che non c'è più : Nostalgie d'un nuage de farine dans l'air parfumé d'un matin à Venise...
Un geste brusque ce matin en revenant du marché m'a fait renversé le sac de farine que jevenais d'acheter. Une partie de la farine s'est répandue sur la table et par terre produisant une brume blanche du plus bel effet. Rien de grave, le sol comme la table étaient propres et en deux coups de cuillère à pot - l'expression parfaite en l'occurrence - et j'étais plus amusé qu'énervé par l'incident. Il me rappela un autre matin, dans une autre cuisine, celle de la Toletta, où m'étant réveillé tôt pour faire des brioches aux enfants qui dormaient, j'avais renversé sur moi le pot de farine, me transformant en une sorte de pierrot décontenancé. Sans autre témoin que le chat qui s'était réfugié sous un tabouret. Rappel aussi de ces images de la Venezia sparita, scènes familières du quotidien : les Farinanti, (littéralement, les « farineux », ces livreurs qui acheminaient en barque à destination des boulangeries et des restaurants d'énormes sacs de farine en provenance des Moulins de Cavarzere, de Marghera ou d'ailleurs . Un documentaire de l'ami Pierandrea Gagliardi pour l'Ateneo Veneto. Tramezzinimag vous invite à vous replonger dans cet ordinaire des jours qui avait tant de charme dans une Venise encore inchangée, avant les hordes de touristes, avant la modernisation, la mécanisation. Finalement cette Venise dans laquelle j'ai vécu était encore identique à celle qu'après guerre, jusque dans les années 90, date des images de ce reportage :
Il en était de même avec le marché. Comme à Paris, Londres, Bordeaux (j'évoque les marchés et les halles que j'ai connus enfant et dont le souvenir dans la mémoire humaine est fort : le ventre de Paris immortalisé par Zola, Covent Garden à Londres décrit par Dickens, Les Capucins à Bordeaux), le marché du Rialto garda longtemps la même figure, les mêmes usages dans les mêmes lieux. Jusqu'à ce que l'obsession de la modernité, de la rationnalité, du rendement, transforment ces lieux grouillants de vie, qui s'éveillaient avant l'aube et s'animaient pour nourrir la ville. L'Erberia fut pendant mille ans le grand marché de la ville, jusqu'à ce qu'en 1997, les normes inventées par la triste bureaucratie européenne, obligent le l'installation du marché de gros et de demi-gros à s'installer dans des bâtiments modernes sur la Terrraferma. Il en fut de même quelques années après avec le départ contraint des mareyeurs à Chioggia, plus rentable avec l'accès direct des camions. Le pratique avant le beau, évidemment. mais combien la poésie y perd.. Et le joie des petits riens qui font tellement du bien...
Images extraites du film Venezia che non c'è più : l'Erberia, présenté à l'Ateneo Veneto.
© Pierandrea Gagliardi, Venezia. 2020.
12 novembre 2020
C'est aujourd'hui la Saint Martin, la fête des enfants de Venise
"E col nostro sachetin, ve cantemo el San Martin"
Ces paroles d'une filastrocca (comptine) traditionnelle en Vénétie auront marqué des générations d'enfants depuis des lustres. Le 11 novembre à venise, on fête la San Martino d'une manière on ne peut plus bruyante. Partout sur les campi et dans les calle de la ville des bandes d'enfants se répandent munis de casseroles et de couvercles sur lesquels ils frappent avec des louches et des cuillères en bois, en répétant cette comptine que nous avons tous chanté. En dépit de la concurrence d'Halloween qu'on essaie d'imposer depuis des années en Europe pour des raisons commerciales, la San Martino continue d'être très attendue par les enfants et les familles. C'est un rite joyeux dont peu de gens, adultes ou enfants, connaissent l'origine.
Crédits Photographique Catherine Hédouin - novembre 2020
11 novembre 2020
COUPS DE CŒUR (HORS-SÉRIE 41) : Laissez-vous prendre par le maître des esprits...
C'est qu'il y a du monde, quelques uns célèbres et reconnus et une kyrielle de seconds couteaux, non pas moins talentueux mais peut-être moins chanceux, moins bien défendus par leur éditeur ou trop éloignés du monde parisien. Il y a des petits trésors qu'on découvre par hasard et qu'on voudrait faire lire à tout le monde tellement ils nous ont été un régal, d'autant meilleur qu'inattendu le plus souvent. J'ai abandonné l'idée de dresser une bibliographie exhaustive des romans contemporains dont Venise est le décor, le prétexte ou le thème. Cela reste à faire cependant pour la grande joie des fabricants de bibliothèques, tant il y aurait des kilomètres de rayonnage à façonner pour tout y ranger.
Parmi ces bijoux dont on peut regretter la chape de silence qui entourent leurs sorties - je me demande de plus en plus si les attaché(e)s de presse des maisons d'édition existent encore, si les représentants lisent ce qu'ils vendent voire même si ces deux professions indispensables à la diffusion du livre ne sont pas purement et simplement absentes désormais du générique de ces sociétés, jugées inutiles, inefficaces ou simplement trop coûteuses pour le modèle économique de l'édition d’aujourd’hui - Tramezzinimag avait été en 2019 (voir ICI), les tribulations de Flavio Foscarini, jeune patricien idéaliste et rêveur, marié à la sublime Assin échappée d'un des harems du Grand Turc, ami d'un futur grand poète, inénarrable Gasparo Gozzi, intime de bon nombre de patriciens, proche de Rosalba Carriera.
Mais soyez rassurés, chers lecteurs, mon ami Robert de Laroche est bien de notre époque. Il aurait pu aisément faire partie du cercle des intimes de son héros Flavio Foscarini. D'ailleurs, le deuxième volet des aventures du jeune Nobil Homo* est tellement palpitant, réaliste et imagé, qu'on a parfois l'impression d'être dans un film, comme un reportage ou un documentaire. Un peu comme si l'auteur avait pu filmer les différentes scènes avant de nous les livrer.
Cette deuxième aventure pensée et conçue par l'auteur dès la parution de La Vestale de Venise, se déroule quelques années plus tard. Voilà ce qu'en peut lire sur la quatrième de couverture :
"Venise, automne 1741. À quelques semaines de la fête de la Salute, la terre se met à trembler, les flots envahissent la Piazza San Marco, des incendies éclatent et un cimetière s’effondre, libérant en pleine rue, monceaux de boue et squelettes. Une atmosphère de fin du monde s’installe dans la cité des doges. C’est à ce moment qu’arrive à Venise une noble dame française, Madame d’Urfé, alchimiste et cabaliste. Elle fait venir de Prague un certain mage qui affirme pouvoir sauver la Sérénissime grâce à l’aide des esprits élémentaires. Mais qui sont vraiment ces deux personnages ?
Flavio Foscarini, un nobiluomo curieux de nature, s’interroge sur leurs intentions et décide d’enquêter, aidé par son épouse levantine, Assin, et son ami l’écrivain Gasparo Gozzi, tandis que les événements les plus dramatiques se succèdent dans une Venise en proie à la peur, aux superstitions et aux morts mystérieuses."
Le Maître des esprits
Éditions du 81. 2020
Notes :
07 novembre 2020
COUPS DE CŒUR (HORS-SÉRIE 40) : La Venise intérieure et nocturne de William Guidarini, une pépite en noir et blanc
On m'avait parlé de son travail et j'étais à Venise lorsque la vidéo et le livres sont sortis. Six minutes de poésie,montage de plans fixes et d'images filmées, un vaporetto la nuit à la Giudecca, des femmes qui parlent, des touristes. Une ambiance irréelle,onirique, noire mais pas sombre. Un voyage intérieur plein de sensations et d'amour. Un rappel de la rudesse aussi de Venise en hiver qu'on se souvient comme en noir et blance sont revenues en mémoire lmes sensations de Dieci Inverni , le merveilleux film de Valerio Mieli. Mais Venise est ses îles n'a peut-être même pas été conçu en hiver. Le procédé, le noir et blanc et le rythme du montage évoquent la solitude et le vide des crépuscules à Venise entre novembre et février??. C'est beau et prenant...
© William Guidarini |
© William Guidarini |
Wiliam Guidarini est auteur et photographe, ou plutôt formateur en photographie comme il l'indique sur son site. Il vit et travaille à Marseille où il a été pendant douze ans le directeur artistique du Garage Photographie, un lieu dédié à la photographie à Marseille, à la fois lieu d'exposition et de rencontres, résidence d’artistes et centre de formation.
Pour en savoir plus sur l'artiste : ICI
20 septembre 2020
La Barcheta chantée par la grande Joyce di Donato