Il
y a avait à Venise dès années 50 aux premières années 80 une foule de
jeunes à Venise. Le baby boom de l'après-guerre. Puis le nombre a
diminué, les gens ont vieilli et les jeunes qui sont restés ont fait peu
d'enfants. Mais il y a des jeunes à Venise et pas que des visiteurs !
Il
suffit de passer près d'un collège ou à proximité d'une école quand
sonne l'heure de la sortie pour s'en rendre compte. L'université ne
désemplit pas. Et quand on les interroge ces jeunes vénitiens on sent
bien qu'ils sont conscients du caractère unique et magique de leur
ville. Tous parlent le vénitien et tous ont le sourire aux lèvres quand
on leur demande s'ils sont heureux d'y vivre. Alors, gageons que tout
n'est pas perdu !
Dans les années 50, ci-dessus, comme aujourd'hui :Venise a une vie en dehors du tourisme. Toutes les personnes un peu curieuses de la Sérénissime et qui s'éloignent des grands parcours le savent bien. Au passage, petit quizz : où ont été prises ces deux photos ?
8 commentaires:
- Je viens de découvrir le livre dans ma boite aux lettres. La perspective d'un week-end enchanteur. Merci.
Paul - Je ne sais où sont prises les photos mais celle en noir et blanc évoque bien une Venise qui n'existe plus.
- La deuxième m'évoque un panneau de danger dans une mine de charbon en Silésie...
- J@M, j'aime ton humour ! Apparemment un bug. Je revois ma copie.
- je tente deux réponses: la 1ère me fait penser aux "quais" du Mercato - il campo della pescheria nel fondo- et la 2ème me rappelle un café au bord du canal face à l'église aux frari - il caffè dei frari- au plaisir de votre blog
- Effectivement la photo en noir et blanc a été prise devant les Fabbriche
Nuove, juste avant l'Erberia, avec en face la Ca'Mangili-Valmarana où
habitait l'ambassadeur Joseph Smith grâce à qui la famille royale
d'Angleterre possède la plus belle collection privée de Canaletto.
Quant aux jeunes sybarites, ils sont accoudés au comptoir du Senso Unico, un pub installé à l'angle du ponte del Formager e de la calle della chiesa, à San Vio, tout près de la Guggenheim. Un endroit que j'aime beaucoup. - Je vous écris rapidement pour vous dire que j'ai reçu votre livre... à mon retour de Venise, quelle merveille en janvier, trois semaines de brume et de silence.Je n'ai eu que quelques moments pour le parcourir (le mot ne va pas avec le charme du livre) et je sais déjà qu'il me tarde de le lire en entier.
- Pour ma part, je viens de découvrir "C'est à dire" chez mon libraire. Je n'avais lu que "Le sultan d’Istanbul".