VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
19 novembre 2022
Chronique de ma Venise en novembre : La Festa della Salute
18 novembre 2022
Ma Venise en novembre (Varia)
Depuis plusieurs années et jusqu'à l'interruption forcée de toute vie normale lors de la « crise sanitaire », j'avais pris l'habitude de passer une partie du mois de novembre à Venise. Il m'est même arrivé de pouvoir m'y installer jusqu'aux derniers jours de l'Avent.
Après l'été et le retour en France, ces séjours ont toujours été de délicieux moments de retrouvailles, avec les amis, mais aussi en retrouvant mes habitudes vénitiennes, une manière de me retrouver. Cette année, c'est la visite d'amis britanniques pour qui j'avais organisé un séjour il y a quelques jours, qui m'a permis de reprendre pied dans la ville et de retrouver instantanément mes réflexes et les habitudes de vénitien. Pourtant, à chacun de mes retours, je constate avec effroi combien la ville change, combien, toujours davantage infestée de touristes pressés et avides, elle est vide de la vie d'autrefois.
Il y a des silences qui font mal. Certes, c'est un grand bonheur que de pouvoir, par des raccourcis inconnus des forestieri (trad. : les étrangers), retrouver en un instant et à quelques minutes de la Piazza ou du Rialto, un campiello ou une riva tranquilles, vides de cette foule insupportable. Mais, constater que des zones entières de la ville ne sont plus qu'agglomérat d'AirBnB, de pensions ou d'hôtels au luxe criard pour asiatiques fascinés (les mêmes qui demandent parfois aux passants à quelle heure ferme Venise), cela donne envie de pleurer.
Venise est aimée et désirée par le monde entier et c'est bien. Mais ce tourisme pendulaire qui arrive le matin et repart en fin de journée ne rapporte rien à la ville et lui coûte beaucoup d'argent, d'énergie et de vies. Combien de volets tirés définitivement, de maisons qui se transforment en locations touristiques quand elles ne tombent pas en ruine...
16 octobre 2022
Quoi de neuf à Venise ?
Curieux comme en France, les gens commencent tard leur journée. En Italie, et notamment à Venise, on peut trouver dès avant 7 heures un endroit pour se restaurer, boire un café et manger une brioche. A Marmande avant 10 heures, il n'y a que ce Bar-Tabacs un peu glauque. Au moins le café était chaud, la tenancière aimable et les consommateurs matutinaux, déjà au Ricard pour certains et tous venus gratter un de ces tickets qui peuvent en un coup d'ongle changer la vie des joueurs. Deux vieux italiens étaient attablés juste à côté de moi. Immigrés venus soixante ans plus tôt du Trentin. La conversation s'engagea vite quand ils virent la couverture de la revue. Ils ont quitté la Vénétie avec leurs parents alors qu'ils portaient encore des culottes courtes. L'un d'entre eux se souvenait de ses vacances chez un oncle à Jesolo. On a parlé de la lagune, de ses bateaux. C'était sympathique.
26 septembre 2022
Venise comme délicieux antidote et autres considérations (2/2)
Chronique du 2 juillet 2022, entre San Marco et Milano centrale...
A Venise, mais ailleurs aussi, presque tout est sali par l'appât du gain. « Ce n'est pas nouveau » me rappelle une amie, fille et petite-fille de marchands. « Venise était au Moyen-Âge déjà était ce que New York est depuis le début du XXe siècle, la capitale du business où on venait du monde entier pour tenter de s'enrichir». Là encore, la Sérénissime a été un modèle, un exemple. Je suis tenté de souligner que cela ne devrait pas être un modèle et un exemple à suivre. Et si sa chute, l'effondrement de sa civilisation offrait l'avant-goût de ce qui attend le système économique mondial actuel, basé sur le profit, la croissance et l'exploitation ?
Dentro la tasca di un qualunque mattino
Dentro la tasca ti porterei
Nel fazzoletto di cotone e profumo
Nel fazzoletto ti nasconderei
Dentro la tasca di un qualunque mattino
Dentro la tasca ti nasconderei
E con la mano, che non vede nessuno
E con la mano ti accarezzerei
Salirà il sole del mezzogiorno
Passerà alto sopra di noi
Fino alla tasca del pomeriggio
Ti porto ancora
Se ancora mi vuoi
Salirà il sole del mezzogiorno
E passerà alto, molto sopra di noi
Fino alla tasca del pomeriggio
Dall'altra tasca ti porto
Se vuoi
Dentro la tasca di un qualunque mattino
Dentro la tasca ti porterei
Nel fazzoletto di cotone e profumo
Nel fazzoletto ti nasconderei
Dentro la tasca di un qualunque mattino
Dentro la tasca ti nasconderei
E con la mano, che non vede nessuno
E con la mano ti accarezzerei
E con la mano, che non vede nessuno
Con questa mano ti saluterei
10 août 2022
La magie de Venise ce sont aussi ses montagnes
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16 juin 2022
Initialement prévue pour juin 2020, la France fêtée par Proloco Lido est enfin une réalité !
Il aura fallu beaucoup de patience et de détermination à tous les organisateurs pour mener à bien cette manifestation longuement concoctée dès 2019 et qui aurait dû se dérouler du printemps à l'automne 2020 si la crise sanitaire n'était pas venue tout bouleverser. Deux ans plus tard, le projet voit le jour et c'est, ce samedi, le moment le plus attendu : la dégustation de vins et de fromages français dans un des plus jolis hôtels du Lido, la Villa Mabapa où règne le fringant Antonio Vianello, dynamique directeur de l'établissement, à la tête d'un personnel sympathique et attentif à rendre aux visiteurs leur séjour le plus agréable possible et à l'avocat Luca Serafini, membres très actifs du mouvement Proloco Lido di Venezia-Pellestrina
Samedi, dès 20 heures une soixantaine de chanceux - ceux qui ont pris soin de prendre assez tôt leur réservation et quelques invités pourront goûter des vins bordelais issus de l'agriculture biologique et des fromages artisanaux amenés par les producteurs qui les feront déguster. Un groupe de musiciens accompagnera la soirée qui se déroulera dans les jardins de la Villa Mabapa, cet hôtel de belle renommée pour son accueil son style et la qualité de sa table. A ce propos, les hôtes ne se contenteront pas de vins et de fromages, mais ils se régaleront de plats traditionnels des provinces de France réinterprétés par le cusuinier et son équipe.
Pour ceux qui sont à Venise ce jour-là, venez ! Il reste encore quelques places.
17 avril 2022
En musique, le vrai retour du printemps !
Près de l'endroit où je vis à Venise, on croise souvent, installé avec son luth, le musicien hongrois Bence Bók, devenu une figure du quotidien vénitien, comme d'autres le furent avant lui. Il joue de son instrument imperturbablement, des airs de la Renaissance, en toute saisons. J'assimile sa silhouette, le ton toujours tranquille de sa voix, à l'hiver. Cela vient de l'époque où nous habitions quasiment sur le campo Sant'Angelo, à l'entrée de la Calle dei Avvocati. Un jour gris de novembre où je réalisais le vide laissé par Mitsou, notre vieux chat orange, mort quelques semaines auparavant, avant de pouvoir revenir à Venise qu'il affectionnait, je regardais le campo dont on devinait à peine les façades. Comme si à sa place, il y avait un vide et que l'espace n'était qu'un épais nuage gris. Quelques lumières apparaissaient comme des étoiles dans un ciel lointain. Le silence était impressionnant. Tristesse et mélancolie donc que le mordant de l'air renforçait. Soudain, le son du luth. Magique. On ne discernait pas d'où la musique provenait. C'était la fin de l'après-midi. A Venise, la nuit tombe vite et les jours de caigo. La mélopée semblait colorer la brume.
© Larry Mellman - 2009 |
En cette veille de Pâques, quand le Triduum Pascal arrive à son terme, le printemps s'amplifie. Après la glycine, le lilas et le mimosa, c'est la joie qui fleurit. Le ciel se fait plus beau et l'air plus doux. Les vestes et les manteaux tombent, les jambes des filles se colorent, les garçons les emmènent sur leurs barques fringantes, les merles lancent leurs trilles joyeuses... C'est à tout cela que me fait penser la vidéo, postée il y a quelques années maintenant du groupe vénitien Rumatera invité aux Indiemood sessions que me fit connaître mon ami Antoine Lalanne Desmet. Une musique joyeuse, une compagnie amicale, au fil de l'eau, un jour de grand beau temps, sur le Rio Marin. Les trois musiciens vénitiens sont à bord de la «Sarsegna» un topetto (une embarcation typique à fonds plat de la lagune de Venise qui peut contenir jusqu'à 6 passagers) rénové par l'association Il Caicio.
Bonnes Fêtes de Pâques à tous e buona Colomba a tutti !
15 avril 2022
Venise comme délicieux antidote et autres considérations (1/2)
«Pourquoi lui, l’Amstellodamois, l’homme de l’eau et des canaux, est-il aimanté par cette autre cité de « chemins liquides », cette autre « absurde combinaison de puissance, d’argent, de génie et d’art supérieur » ? D’où vient cette allégresse qui s’empare de lui à la vue de « cette eau noire, frottée de mort, polie comme le marbre d’un tombeau » ? Ce mélange de « ravissement et de trouble » qui jamais ne se dissipe ? Ce sont les questions auxquelles il tente de répondre dans «Venise, le lion, la ville et l’eau, pieux hommage à la Sérénissime ».
Le néerlandais est poète et ses mots pour qui aime et connait Venise sont réellement un chant d'amour, lucide et joyeux. Une obsession heureuse que nous sommes nombreux à partager. Ainsi du constat d'apparence anodin qu'il fait en marchant sur la Piazza :
« Sur la place je cherche l’endroit, d’où, la première fois, j’ai aperçu le campanile et la basilique. C’était il y a longtemps, mais l’instant reste inoubliable. Le soleil ricochait sur la place, sur toutes les formes rondes et féminines des arches et des coupoles, le monde basculait d’un quart de tour et la tête me tournait. Ici, des hommes avaient fait une chose impossible, sur ces quelques lambeaux de terre marécageuse ils avaient inventé un antidote, une formule magique contre tout ce qu’il y avait de laid au monde. »
« Comment arrive-t-on à Venise ? par le train ? par les airs ? par la mer ? Le choix du mode de transport est capital. Si Venise est une géographie très singulière, sa forme préservant le secret et exaltant l’esprit, elle est aussi un ensemble de noms majeurs et un lexique, que l’on apprend voyage après voyage, que l’on enrichit, que l’on se plaît à retenir, à approfondir, à faire sien. Lisant Nooteboom, je le retrouve, je le note, sans me lasser. Monteverdi, McCarthy, Proust, Brodsky, Wagner, Montaigne, Couperus, Casanova, Goldoni, Da Ponte, James, Montale, Morand, Ruskin, Vivaldi, Haendel, Alejo Carpentier, Rilke, Stravisnky, Diaghilev, Byron, Pound, Goethe, Pétrarque, Taine, Scarpa, Marco Polo, Donna Leon, Hemingway, Kafka, Sollers… Venelle, pont, altana, labyrinthe, lagune, marangona, quai des Esclavons, Giudecca, Arsenale, Zattere, pointe de la Douane, Grand Canal, piazza San Marco, Piazetta, Ca’ Rezzonico, Accademia, Rialto, doge, Pescheria, Fondamenta Nuove, isola San Michele, Burano, Murano, Torcello, traghetto, gondola, vaporetto, Chioggia, Lido, Pellestrina, campanile, espresso, Procuratie Nuove, museo Correr, tramezzino, palazzo, campo, aqua alta, pierre d’Istrie, bora, Ridotto, Castello, Il Gazzettino, Ca’ d’Oro, Palanca, Redentore, Zittele, ghetto, Lunga de San Barnaba… Bellini, Carpaccio, Tintoret, Véronèse, Titien, Palladio, Tiepolo, Guardi, Canaletto, Cima da Conegliano, Palma, Giorgione… Santa Maria dei Miracoli, San Giorgio Maggiore, Ospedalle della Pietà, San Rocco, Scuola di San Giorgio degli Schiavoni, San Zaccaria, Frari, San Pietro, San Giovanni e Paolo, Santa Maria del Giglio, San Samuele, Santa Madonna dell’Orto… »« On comprend bien que chacun de ces termes, bien connus des amoureux de Venise, contient un monde qui en contient d’autres, et que ce vertige, s’il a lieu sans cesse, partout, se vit au suprême ici, là-haut (Casanova), « dans la ville où les récits n’ont pas de fin » (Cees Nooteboom), et qu’il est très doux de les retrouver, comme une effervescence de mémoire. C’est une Venise hivernale ou à peine printanière que nous révèle ici l’auteur. On y arrive en train, en avion, en voiture. On s’installe avec lui à l’hôtel puis dans des lieux culturels comme dans de modestes appartements à l’écart du centre. Ainsi, depuis son premier voyage en 1964, la vie vénitienne s’égrène au fil de ces cinquante dernières années.»« Dès lors s’opère la magie de Nooteboom, ce vagabondage qui le caractérise, littéraire, historique et philosophique, au gré de sa mémoire, de sa culture, de son humeur. Comme toujours ses compagnons de déambulation sont des historiens mais aussi des peintres, Carpaccio, le Tintoret, Tiepolo, Guardi, Véronèse, Giorgione, Canaletto. Et toujours des écrivains, Casanova, Ruskin, Mann, Borges, Pound, Montale, Brodsky et tant d’autres. Mais le charme de ce livre ne s’explique pas seulement par l’érudition généreuse et solaire de l’auteur. Il provient de son extraordinaire capacité à mobiliser sa réflexion et sa créativité à partir de ce que le hasard lui propose. Et de son insatiable curiosité qui l’amène à prendre des chemins de traverse pour explorer l’envers du décor...»
Tout est dit avec style. Ce qui au passage me permet de vous recommander les billets de Thierry Guinghut, toujours bien pensés et joliment écrits.
05 avril 2022
Concert sur une barque
C'était il y a cinq ans déjà. Avec mon ami Antoine Lalanne Desmet, complice d'alors dans les rues de Venise où nous déambulions dans l'idée de prolonger avec un micro les sensations que j'avais tenté de décrire dans « Venise, l'hiver et l'été, de près et de loin », petit livre, brouillon pas assez travaillé où, comme dans Tramezzinimag, je tentais de raconter ma jeunesse à Venise...
Inventeur d'images sonores, Antoine a toujours su capter la petite musique du temps qui passe, les petits riens du quotidien qui sont l'essence de bonheurs simples. Cette année-là, nous en partagions lui et moi les délices à Venise, et le cadet souhaitait faire parler son aîné de tout cela pour en faire un documentaire sonore où j'exprimerai tout ce que la Sérénissime a signifié pour moi à l'âge de tous les possibles, avant que la vie commune m'aspire comme tout le monde.. Pauvre Antoine que j'avais mis à rude épreuve avec mon humeur chagrine. Il faisait tellement beau pourtant et Venise s'offrait dans toute sa splendeur. Mais je ne parvenais pas à me laisser reprendre par son charme. Je pestais, je râlais, toujours ruminant. Je n'avais plus d'appartement, mes séjours s'étaient faits rares La maison de la Toletta et son jardin n'étaient plus qu'un souvenir. Le cataclysme du divorce, en plus de faire imploser notre famille, m'avait laissé sans argent, et le temps - dernières bribes du luxe d'avant - manquait de plus en plus. Avant que de revivre, il me fallait survivre.
Je traînais les pieds quand Antoine m'entraînait à travers la ville le micro à la main. Répondant à chacune de ses questions en maugréant. Avec une patience remarquable, Antoine revenait à la charge, souriant. Il s'éloignait parfois quand je m'étais rendu odieux, me laissant seul avec mes aigreurs ridicules. Peu à peu, l'amitié reprit l'avantage. Quelques moments ordinaires : un café pris dans un bar éloigné, la jovialité contagieuse d'un vieux pêcheurs, un rayon de lumière sur l'ornement d'un mur, le cri joyeux des mouettes sur les dalles de Santa Margherita, des rires d'enfants sur un campo derrière San Gerolamo, une promenade en barque... Antoine travaillait, profitant de ces éclaircies pour avancer dans les entretiens, en faisant le dos rond. Peu à peu mon humeur se fit moins sombre, ma voix plus enjouée. Le beau temps, la magie des lieux, les verres de Soave et les tramezzini... Venise reprenait l'avantage. Nous nous promenions jour après jour et je parlais, il enregistrait... Ces fragments moins funèbres qu'aux premiers jours aideraient au montage. Antoine aurait enfin un peu de matière pour éviter de faire du documentaire un reportage sur un pauvre type aigri. Ce n'était pas le Lorenzo véritable, celui qui était son ami et dont il avait vendu l'image à la RTS, pas ce jeune vieillard furieux de n'avoir pas su aller jusqu'au bout de ses rêves.
Ce petit extrait sonore illustre à merveille l'atmosphère paisible d'un jour à Venise, la sérénité retrouvée. Antoine ce jour-là m'avait laissé me reprendre. il avait rendez-vous avec un groupe de jeunes musiciens. Je m'étais installé à une table d'un petit campo derrière l'appartement que nous occupions à sans Marco. J'y passais plusieurs heures à écrire et à lire. L'endroit était désert. Parfois des ménagères passaient avec leur chariot de provisions, un chat dormait sur l'un des puits. dans le bar, la serveuse rangeait les verres, du reggae rythmait et embellissait les bruits... Peu à peu je retrouvais cette paix qui éclaircit les cœur autant que l'esprit... Que la journée était belle ! Quand Antoine m'a rejoint, j'ai lu dans son regard sa joie de me retrouver ainsi, apaisé et joyeux. Je lui sus gré de pas relever ce changement. Il se contenta de commander deux verres de prosecco. C'était l'heure de l'apéritif.
Je ne le remercierai jamais assez pour sa patience. Conjugués, son talent et sa délicatesse renforcèrent notre amitié et m'aida à tourner les pages sombres. Quelques mois plus tard, ma détermination regonflée, je décidais de revenir pour préparer peu à peu le grand chamboulement, celui qui ferait de moi de nouveau un résident en me réinstallant à Venise. L'idée d'y créer une maison d'édition est née de ce séjour et du reportage d'Antoine diffusé dans Détours et de ses effets collatéraux dont je ne puis que me réjouir...