Je ne sais jamais, lorsque je pars rejoindre la cité lagunaire, si je suis content d'y revenir ou désolé de la retrouver à chaque fois un peu plus endommagée, souillée, dénaturée. Et puis, la légèreté de l'adolescence m'a depuis longtemps quittée. Je n'aime plus partir depuis longtemps. "Vous n'avez qu'à y rester à Venise" me disait ce matin une vieille amie "comme cela, plus de problème ! " Évident et facile mais le passage à l'acte reste néanmoins ardu. Pas facile de satisfaire tous les caractères qui forment celui que nous sommes... Je suis toujours très content d'aller à Venise, heureux de revenir à la source, mais jamais de partir. Et dans une semaine quand il sera temps de refaire les bagages, de fermer les volets et de boire un dernier verre avant que de reprendre le train de nuit, je serai très triste, rageant de devoir partir encore et moins, bien moins heureux de rentrer...
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
29 juin 2013
Lundi à Venise
Je ne sais jamais, lorsque je pars rejoindre la cité lagunaire, si je suis content d'y revenir ou désolé de la retrouver à chaque fois un peu plus endommagée, souillée, dénaturée. Et puis, la légèreté de l'adolescence m'a depuis longtemps quittée. Je n'aime plus partir depuis longtemps. "Vous n'avez qu'à y rester à Venise" me disait ce matin une vieille amie "comme cela, plus de problème ! " Évident et facile mais le passage à l'acte reste néanmoins ardu. Pas facile de satisfaire tous les caractères qui forment celui que nous sommes... Je suis toujours très content d'aller à Venise, heureux de revenir à la source, mais jamais de partir. Et dans une semaine quand il sera temps de refaire les bagages, de fermer les volets et de boire un dernier verre avant que de reprendre le train de nuit, je serai très triste, rageant de devoir partir encore et moins, bien moins heureux de rentrer...
24 juin 2013
Mais pourquoi tant de laideur ?
Histoire d'un coup de canon
Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le milieu du jour n'était pas seulement annoncé par la Marangona, la grosse cloche du Campanile de San Marco, il Paron di Casa et par les autres cloches de la ville. Chaque jour, depuis le parvis de San Giorgio, était tiré un coup de canon. Chaque jour immanquablement, les pigeons sursautaient, s'envolant comme un rite pour se poser de nouveau quelques secondes plus tard au milieu des passants de la Piazza.
disaient les vieux vénitiens ("à midi, le pain est au four, s'il est cuit fais-moi signe, s'il est cru laisse-le là, c'est midi qui sonne") qui vivaient avec comme une part des rites et traditions de leur ville.
Merci à Gianni Poli qui m'a soufflé ce sujet.
_____________
Le billet paru sur le site originel avait suscité 2 commentaires que Google n'a pas archivé... Merci Google !!!
19 juin 2013
Les bons comptes font les bons amis...
17 juin 2013
Un petit tour à la Pescheria
Le marché aux poissons, situé à côté du marché du Rialto, dans une bâtisse récente qui se fond parfaitement avec les bâtiments anciens de l'endroit. Il faut visiter les lieux tôt le matin ou tard le soir pour se rendre compte de l'importance qu'avait cet endroit, le ventre de la République.
Depuis quelques années, le marché de gros a été transféré sur la Terraferma, au grand dam des pêcheurs et des vénitiens. Heureusement, la halle aux poissons est toujours là et s'y promener est un régal. Je me souviens dans mon enfance des barques à rame qui transportaient de grandes panières bombées remplies d'oursins, de couteaux, de poissons de toutes sortes. Espérons que la maladie de la modernité ne poussera pas les édiles amants du progrès à enlever à à Venise ce magnifique marché aux poissons.
16 juin 2013
Ils ont nettoyé Venise
15 juin 2013
La petite dernière est devenue grande... Constance a 17 ans aujourd'hui !
[Les neuf commentaires à ce billet ont été engloutis avec le premier Tramezzinimag suite à une incompréhensible décision de Google jamais encore éludée. Si leurs auteurs repassent par cette page et qu'ils se souviennent de ce qu'ils ont écrit, ils sont évidemment les bienvenus.]
13 juin 2013
In Principio : Le Vatican dresse son pavillon à la 55e Biennale
Une première : le Vatican a son pavillon à
la Biennale de Venise depuis le début du mois. Le Saint-Siège a commandé des œuvres
sur le thème de la tension entre création et chaos, en trois volets.
«Il s'agit de restaurer le dialogue interrompu entre l'Art et la Foi... Inciter au dialogue dans un contexte plus ample et diversifié que celui dans lequel l'art sacré évoluait jusqu'alors.»
12 juin 2013
08 juin 2013
Un saint noble et patriarche de venise
Aristocrate vénitien, il participa très jeune (il n'avait pas vingt ans) au congrès de Münster qui devait liquider la guerre de Trente ans, grâce au fameux traité de Westphalie. Il y était en tant que secrétaire de l'ambassadeur de Venise. C’est là que le cardinal Chigi, le futur pape Alexandre VII, alors nonce apostolique à Münster, le remarqua. Le futur pape le suivit dans ses études et poussa le jeune Grégoire à quitter la carrière diplomatique pour être ordonné prêtre. Nommé pape, il appela le jeune abbé Barbarigo à Rome en1655. L'année d'après, alors que la peste bubonique sévissait à Rome, le pape nomma le jeune vénitien pour diriger les secours.
Nommé évêque de Bergame en 1657 puis cardinal l'année suivante, il devient ensuite évêque de Padoue en 1664. Il prit saint Charles Borromée pour modèle dans son diocèse et fut particulièrement attentif à l'application des Canons du récent Concile de Trente. Il mit spécialement l' accent sur l' instruction des fidèles et l' enseignement des clercs. Lorsqu'il fut nommé évêque de Padoue en 1664, il prit grand soin de la formation théologique des prêtres. il enrichit la bibliothèque de l'évêché et insista sur l'apprentissage des langues anciennes et modernes. C'était un évêque moderne, en phase avec le renouveau intellectuel de cette époque. On dit qu'il n'hésitait pas à enseigner lui-même le catéchisme aux enfants.
Sculpture de Giovanni Maria Morlaiter
|
C'est à la suite de toutes ces actions, qu'il fut pressenti à deux reprises pour coiffer la tiare de Saint Pierre, mais il refusa avec obstination de devenir Pape. Il lui suffisait de vivre à Padoue, dans l' étude et la charité proclama-t-il aux cardinaux venus le solliciter.
Ses restes reposent au Duomo de Padoue.
04 juin 2013
Sadaharu Horio en hommage à Tapiès au Palais Fortuny
La 55e Biennale de Venise vient d'ouvrir ses portes.
Si cette manifestation parait terriblement bizarre pour certains
visiteurs non avertis, elle n'en reste pas moins un des rendez-vous
majeurs de l'art contemporain.
Antonio Tapiès exposé au Palazzo Fortuny |
En attendant de vous en dire davantage, Tramezzinimag a aimé la démarche du japonais Sadaharu Horio en hommage à Tapiès. En magnifiant l'idée de fragmentation, la mise en exergue de l'importance des "fragments de réalité" que notre cyber-monde, où tout est devenu disponible, excelle à dénicher. Le Palazzo Fortuny présentant une rétrospective des œuvres d'Antonio Tapiès, le japonais créateur, issu de la mouvance Gutaï, proposait sur le campo, devant le palais, une performance lors du vernissage. Au rez-de-chaussée du palais, il expose des objets qu'il peint chaque jour, quand il est sur place. Il a ainsi baptisé son travail «Peinture Placement» . Nous l'avons suivi pendant quelques jours, devenant peu à peu quasiment familiers de son travail, comme de bons amis. Fascinant de voir se bâtir peu à peu une œuvre même éphémère. Seul problème : l'artiste ne parle que le japonais...
..
..
Sadaharu Horio, né en 1939, a été membre du Gutaï jusqu'à sa dissolution en 1972. Basé sur la profusion et la rapidité des gestes, son travail convie directement le spectateur à participer et à entrer dans son univers. Après la dissolution du mouvement, Horio a poursuivi seul son travail artistique en assurant une centaine d’interventions par an, sous forme d’expositions, d’installations et de performances. Habitué de Venise et du Palazzo Fortuny, il accomplit une fois encore une belle performance que n'aurait pas renié Tapiès.
Venise ? Comment ça marche
Un quotidien ordinaire
.