Pour sacrifier à la mode qui porte à mettre en avant statistiques et résultats, Tramezzinimag
qui fêtera au printemps prochain ses huit ans, a recueilli depuis sa
création 5.072 commentaires pour un total à ce jour de 1910 billets
publiés.
Acerbes ou moqueurs parfois au
début - le blog se mêlait alors de politique puisque c'était la triste
période du référendum sur la constitution européenne, (celle-là même qui
a nous a précipité dans la situation d'aujourd'hui et que les français
rejetèrent en masse au grand dam de la caste dirigeante, de droite à
gauche, des médias et des élites parisiennes), les commentaires
arrivèrent très vite. La preuve qu'aucun des sujets abordés sur le site
ne laissaient indifférents. Même la conception de l'Europe. Mais fi de
la politique, contrairement à ce qu'Albert Camus prêcha dans son Discours de Stockholm, Tramezzinimag est dévolu à la beauté, à l'art, à la poésie puisque qu'il est dédié à Venise.
Dans
le monde difficile et qui change - sans que nous sachions rien encore
de sa consistance à venir - dans lequel nous vivons, il est bon se
réjouir plutôt que de se lamenter. Alors, réjouissons-nous de tous ces
blogs, frères ou cousins de Tramezzinimag,
éclos au fil des années et qui tous expriment le même amour pour la
Sérénissime. Mais, chers lecteurs, ne vous méprenez pas, je ne
revendique aucunement la première place avec ce blog. Je voudrais
simplement souligner que sa naissance en 2005 a été suivie de l'arrivée
de bon nombre de sites originaux, tous différents et parfaitement
complémentaires, qui donnent aux Fous de Venise que nous sommes
de quoi alimenter notre passion. Si ce blog a vraiment donné à d'autres
l'envie de se lancer, c'est un grand honneur !
Avec les nouveautés du net (Facebook, Tumblr, Twitter,
...), Venise dispose ainsi de mercenaires désintéressés et totalement
dévoués qui, pour la plupart, dispensent un discours durable au service
de la ville et de ses habitants. Car qui aime Venise sait combien elle
est en danger et combien il est urgent de participer à sa défense. Cela
commence par le respect de sa spécificité, par la prise de conscience
des dangers que représentent là plus qu'ailleurs les débordements de la
vulgarité yankee, la pire expression de cet ultra-libéralisme qui risque
d'emporter l'humanité entière et la démocratie.
Une fois encore mille mercis à mes lecteurs et longue vie aux nombreux blogs qui nous ont rejoint depuis 2005. Evviva Venezia !
Une fois encore mille mercis à mes lecteurs et longue vie aux nombreux blogs qui nous ont rejoint depuis 2005. Evviva Venezia !