Une charmante jeune femme, fidèle lectrice de TraMeZzinimag m’interroge sur la plus  importante des conditions pour bien vivre un premier séjour à Venise. 
.
 Il  existe mille et cents guides qui expliquent en détail où aller, comment  se nourrir, se loger et quoi voir ou éviter. Je n’ai ni la prétention  ni la place sur ce site pour leur faire une quelconque concurrence. J’ai  simplement envie de dire à cette lectrice combien il faut s’imprégner  dès avant l’arrivée d’un mode de vie finalement différent fait  d’attitudes et de comportements par nature opposés à ceux qui guident  notre cheminement quotidien à Paris, Lyon ou Bordeaux.
Il  existe mille et cents guides qui expliquent en détail où aller, comment  se nourrir, se loger et quoi voir ou éviter. Je n’ai ni la prétention  ni la place sur ce site pour leur faire une quelconque concurrence. J’ai  simplement envie de dire à cette lectrice combien il faut s’imprégner  dès avant l’arrivée d’un mode de vie finalement différent fait  d’attitudes et de comportements par nature opposés à ceux qui guident  notre cheminement quotidien à Paris, Lyon ou Bordeaux. Car  ceux qui visitent Venise se rendent vite compte, sans y penser parfois  d’ailleurs, que cette ville est unique, différente de toutes les autres.  Mais pourquoi en fait ? Comme  chacune le sait l’automobile est absente de Venise et cela déjà  bouleverse notre conception de la ville moderne. Ici, il faut aller à  pied.
Car  ceux qui visitent Venise se rendent vite compte, sans y penser parfois  d’ailleurs, que cette ville est unique, différente de toutes les autres.  Mais pourquoi en fait ? Comme  chacune le sait l’automobile est absente de Venise et cela déjà  bouleverse notre conception de la ville moderne. Ici, il faut aller à  pied. 
.
 Marcher  ! l’incongruité absolue des citadins occidentaux qui passent de leur  4x4 au métro, du tramway au vélo, du bus aux trottoirs roulants et aux  escalators et deviennent partisans du moindre effort… Les  services publics (motoscafi et vaporetti comme nous les appelons ici) sont  très utiles aux citadins comme aux touristes, mais ils ne peuvent  desservir que le Grand Canal et les extérieurs du centre historique.  Pour se rendre partout ailleurs à l’intérieur de la ville, il faut  marcher.
Marcher  ! l’incongruité absolue des citadins occidentaux qui passent de leur  4x4 au métro, du tramway au vélo, du bus aux trottoirs roulants et aux  escalators et deviennent partisans du moindre effort… Les  services publics (motoscafi et vaporetti comme nous les appelons ici) sont  très utiles aux citadins comme aux touristes, mais ils ne peuvent  desservir que le Grand Canal et les extérieurs du centre historique.  Pour se rendre partout ailleurs à l’intérieur de la ville, il faut  marcher.
.
 Il y a les taxis me direz vous. Mais eux non plus ne peuvent aller partout et puis, disons-le, ils sont assez chers, une centaine d'euros en général et ad minima. Aller  à pied transforme aussi les travaux : le matin les « opérateurs  écologiques » vont de porte en porte ramasser les sacs poubelles, le  pain est livré du four à la boutique à l’aide de chariots ou même dans  des caisses de bois que les garçons livreurs portent sur leur tête.
Il y a les taxis me direz vous. Mais eux non plus ne peuvent aller partout et puis, disons-le, ils sont assez chers, une centaine d'euros en général et ad minima. Aller  à pied transforme aussi les travaux : le matin les « opérateurs  écologiques » vont de porte en porte ramasser les sacs poubelles, le  pain est livré du four à la boutique à l’aide de chariots ou même dans  des caisses de bois que les garçons livreurs portent sur leur tête.  En  général, le transport se fait avec des barques aussi loin qu’elles  peuvent s’enfoncer dans les méandres de la cité puis les marchandises  sont déchargées – toujours à la main – sur des chariots qui à la force  des bras vont par les rues, les places et les ponts pour rejoindre leur  destination. La difficulté de tout cela ne peut être comprise que de  ceux qui ont un jour décidé de se déplacer dans la ville en transportant  une malle ou un carton contenant du matériel informatique par exemple…
En  général, le transport se fait avec des barques aussi loin qu’elles  peuvent s’enfoncer dans les méandres de la cité puis les marchandises  sont déchargées – toujours à la main – sur des chariots qui à la force  des bras vont par les rues, les places et les ponts pour rejoindre leur  destination. La difficulté de tout cela ne peut être comprise que de  ceux qui ont un jour décidé de se déplacer dans la ville en transportant  une malle ou un carton contenant du matériel informatique par exemple… 
.

 La  cité piétonnière permet d’autre part à ceux qui ont des enfants de les  laisser jouer et courir dans les rues sans avoir à se préoccuper de  dangers éventuels. Nous sommes loin des périls d’une ville remplie de  voitures… Les adultes oublient eux aussi les problèmes inhérents à la  vie avec des roues dès qu’ils osent le pied sur le sol vénitien. Ici pas  d’émanation de gaz d’échappement, pas de crainte de retrouver un PV sur le pare-brise quand on est resté trop longtemps en double-file, pas de queue interminable à la pompe du super-marché.
La  cité piétonnière permet d’autre part à ceux qui ont des enfants de les  laisser jouer et courir dans les rues sans avoir à se préoccuper de  dangers éventuels. Nous sommes loin des périls d’une ville remplie de  voitures… Les adultes oublient eux aussi les problèmes inhérents à la  vie avec des roues dès qu’ils osent le pied sur le sol vénitien. Ici pas  d’émanation de gaz d’échappement, pas de crainte de retrouver un PV sur le pare-brise quand on est resté trop longtemps en double-file, pas de queue interminable à la pompe du super-marché. 

 La  cité piétonnière permet d’autre part à ceux qui ont des enfants de les  laisser jouer et courir dans les rues sans avoir à se préoccuper de  dangers éventuels. Nous sommes loin des périls d’une ville remplie de  voitures… Les adultes oublient eux aussi les problèmes inhérents à la  vie avec des roues dès qu’ils osent le pied sur le sol vénitien. Ici pas  d’émanation de gaz d’échappement, pas de crainte de retrouver un PV sur le pare-brise quand on est resté trop longtemps en double-file, pas de queue interminable à la pompe du super-marché.
La  cité piétonnière permet d’autre part à ceux qui ont des enfants de les  laisser jouer et courir dans les rues sans avoir à se préoccuper de  dangers éventuels. Nous sommes loin des périls d’une ville remplie de  voitures… Les adultes oublient eux aussi les problèmes inhérents à la  vie avec des roues dès qu’ils osent le pied sur le sol vénitien. Ici pas  d’émanation de gaz d’échappement, pas de crainte de retrouver un PV sur le pare-brise quand on est resté trop longtemps en double-file, pas de queue interminable à la pompe du super-marché. 
.
Les  embouteillages ne se voient que pendant le temps du Carnaval quand des  centaines de milliers de masques se retrouvent en même temps dans les  mêmes ruelles. Il est alors facile de suivre quelques indigènes qui se  faufilent à travers le labyrinthe des rues et des ruelles loin du flux  des touristes (on ne peut malheureusement pas éviter les engorgements  des abords des ponts sur le Grand canal sauf à prendre le traghetto s’il  fonctionne…
..
..
 Sortir  des parcours les plus fréquentés est indubitablement le meilleur moyen  de passer son temps à Venise. Si on s’éloigne des itinéraires standards,  on peut découvrir une ville plus authentique, avec ses privilèges et  ses grands problèmes, la ville des silences et des parfums, mais aussi  des murs qui tombent en morceau et des canaux qui à marée basse  découvrent au passant leurs fonds malodorants. Rien n’est certes  parfait. Venise  n’est pas faite que de palais, d’églises, de musées et d’œuvres d’art.  Venise c’est aussi l’acqua alta, de plus en plus de monuments d’architecture à l’état  d’abandon et l'exode continu et exponentiel des résidents vers la terre ferme à cause du  coût prohibitif de la vie ici et les prix inabordables pratiqués sur le  marché immobilier en même temps que la croissance démesurée d'un tourisme de masse impossible à contenir et sans grand intérêt pour l'artisanat d'art et l'économie locale en réalité.
Sortir  des parcours les plus fréquentés est indubitablement le meilleur moyen  de passer son temps à Venise. Si on s’éloigne des itinéraires standards,  on peut découvrir une ville plus authentique, avec ses privilèges et  ses grands problèmes, la ville des silences et des parfums, mais aussi  des murs qui tombent en morceau et des canaux qui à marée basse  découvrent au passant leurs fonds malodorants. Rien n’est certes  parfait. Venise  n’est pas faite que de palais, d’églises, de musées et d’œuvres d’art.  Venise c’est aussi l’acqua alta, de plus en plus de monuments d’architecture à l’état  d’abandon et l'exode continu et exponentiel des résidents vers la terre ferme à cause du  coût prohibitif de la vie ici et les prix inabordables pratiqués sur le  marché immobilier en même temps que la croissance démesurée d'un tourisme de masse impossible à contenir et sans grand intérêt pour l'artisanat d'art et l'économie locale en réalité. Chacun  peut visiter Venise à sa manière, à son rythme : en se promenant dans  le brouillard, en paressant au soleil des Zattere après y avoir dégusté  une glace, en passant ses journées dans les musées et les églises, en  recherchant des angles particuliers pour peindre ou photographier, en  butinant de trattoria en bars à vin, en étudiant dans les bibliothèques,  en faisant du shopping dans les magasins de luxe ou chez les marchands  ambulants, en se promenant en gondole à travers les canaux. Mais dans  tous les cas, il vous faudra caminare (marcher) !
Chacun  peut visiter Venise à sa manière, à son rythme : en se promenant dans  le brouillard, en paressant au soleil des Zattere après y avoir dégusté  une glace, en passant ses journées dans les musées et les églises, en  recherchant des angles particuliers pour peindre ou photographier, en  butinant de trattoria en bars à vin, en étudiant dans les bibliothèques,  en faisant du shopping dans les magasins de luxe ou chez les marchands  ambulants, en se promenant en gondole à travers les canaux. Mais dans  tous les cas, il vous faudra caminare (marcher) ! 
.
 Donc,  chère lectrice, préparez vous bien attentivement. Une bonne paire de  chaussures commodes et agréables et en route pour les rues, les ruelles,  les places et les quais ! Allez au gré de vos intuitions. Si vous avez un plan avec vous, utilisez-le seulement pour noter les endroits que vous avez repérés, les lieux qui vous ont plu. Perdez-vous, pour mieux vous retrouver. Surgirons à l'improviste des lieux inconnus et superbes. Éloignez-vous des magnifiques palais et des églises grandioses.
Donc,  chère lectrice, préparez vous bien attentivement. Une bonne paire de  chaussures commodes et agréables et en route pour les rues, les ruelles,  les places et les quais ! Allez au gré de vos intuitions. Si vous avez un plan avec vous, utilisez-le seulement pour noter les endroits que vous avez repérés, les lieux qui vous ont plu. Perdez-vous, pour mieux vous retrouver. Surgirons à l'improviste des lieux inconnus et superbes. Éloignez-vous des magnifiques palais et des églises grandioses. 
.
 Visitez  au fil des ballade des églises, petites comme des maisons de poupée ou  d'imposants monuments, à votre guise... La seule chose qu’il vous faut garder en tête,  c’est qu’ici tout va plus lentement qu’ailleurs, guère plus qu’ailleurs  mais suffisamment pour rendre la vie moins frénétique. Et se sentir bien avec soi. L'occasion de se retrouver et pour ceux qui en ont besoin, de s'apaiser. Venise est un lieu de ressourcement.
Visitez  au fil des ballade des églises, petites comme des maisons de poupée ou  d'imposants monuments, à votre guise... La seule chose qu’il vous faut garder en tête,  c’est qu’ici tout va plus lentement qu’ailleurs, guère plus qu’ailleurs  mais suffisamment pour rendre la vie moins frénétique. Et se sentir bien avec soi. L'occasion de se retrouver et pour ceux qui en ont besoin, de s'apaiser. Venise est un lieu de ressourcement.
posted by lorenzo at 23:37

 
 Un  nouveau musée vient d'ouvrir ses portes à Venise. mais tout le monde ne  pourra pas y pénétrer car les collections qu'il présentent ne sont pas  accessibles à tous les regards. Il s'agit du Musée d'Art Érotique, situé  à quelques mètres de la Piazza, calle dei Fabbri, dans le palais Rota  qui abritait naguère le musée des dentelles.
Un  nouveau musée vient d'ouvrir ses portes à Venise. mais tout le monde ne  pourra pas y pénétrer car les collections qu'il présentent ne sont pas  accessibles à tous les regards. Il s'agit du Musée d'Art Érotique, situé  à quelques mètres de la Piazza, calle dei Fabbri, dans le palais Rota  qui abritait naguère le musée des dentelles.
 Malheureusement aucune œuvre d'artistes majeurs. Des jeunes talents au travail prometteur cependant, comme le parisien
Malheureusement aucune œuvre d'artistes majeurs. Des jeunes talents au travail prometteur cependant, comme le parisien  
 
 
 

 
 




 
 

 
 




 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
  
 




 
 