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Avec un joli petit jardin public au calme loin des touristes, heureusement qu'il y a encore quelques lieux connus que des vénitiens
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Chutttt !
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
Je viens de signer la pétition. Comment se fait-il qu'il y ait aussi tant de boutiques, bars, cyber-espace, etc... tenus par des chinois ? Merci encore pour tous vos articles si intéressants
Si tu as une e-mail, je peux t'envoyer un article intéressant et des
statistiques édifiantes sur la conquête de Venise par les Chinois en ce
XXIe siècle.
Le juste retour des voyages de Marco Polo ?
C'est tenu par le chinois car les vénitiens tiennent les gondoles.
Les bars, restaurants sont vendus par les vénitiens aux chinois bien souvent au moment ù ces mêmes vénitiens quittent Venise.
Savez vous que la librairie de San Lucà, une institution va bientôt
fermer ses portes. La raison ? Le loyer demandé avec le renouvellement
du bail par le propriétaire serait multiplié par quatre.Triste un monde qui voit les librairies disparaître !
Une boutique de prêt à porter de luxe pourra faire place nette de la poussière des pages des livres.
Il est trop tard pour penser aux v�nitiens qui renstent et � ceux qui, comme moi voudraient le devenir. L'immobilier est grimp� aux �toiles par cette sp�culation.C'est pourtant un paradoxe. Les rez-de chauss�e ne sont pas habitables � cause de l'eau qui s'infiltre de plus en plus � mar�e-haute. R�sultat: De moins en moins de v�nitiens et de plus en plus d'apparts lou�s au jour ou � la semaine aux touristes � des prix d�fiant toutes les limites. Le soir, Venise est completement vide. A 10h, il n'y a plus personne. Serenissime= Sans bruits d'aucune sorte pour dormir:-)
Oui, vous avez tous raison, Venise livrée à la spéculation touristique,
Venise qui se remplit et se vide en mouvements pendulaires, Venise
bafouée et travestie en "pute" à touristes qui livre à chacun la même
image frelatée... Oui vous avez raison c'est triste le soir de déambuler
dans une ville déserte et mal éclairée, qui ne fait plus d'effort pour
les né-natifs, ni même pour les habitants car eux n'ont pas besoin de
clinquant !
Oui vous avez raison, le tourisme est tellement
caricatural dans la Serenissime... Oui vous avez raison des paquebots
qu'on se prend sur le coin de la figure cela a quelque chose démesuré
qui fait froid dans le dos.
Mais...
Mais il y a 30 ans Venise
était encore plus triste, avec ses maisons délabrées, ses magasins
minables et ses ruelles presque insalubres. C'était sinistre à certains
endroits, glacial l'hiver, insalubre l'été... pitoyable en un mot. Cette
vague de spéculation nous a valu bien des restructurations qui auraient
sinon été trop coûteuses, trop utopiques... Certes c'est mal maitrisé,
suspect d'enrichissements sans cause et de manœuvres malséantes... Mais
Venise s'est embellie aussi !
Je ne sais pas trop s'il faut être
aussi désespéré... moi j'habite un petit village sur les bords de
l'estuaire qui bénéficie l'hiver des conforts que l'afflux des touristes
de l'été nous permet de nous offrir... il nous reste à la morte saison
des luxes qui n'existeraient pas sans cette plaie de la fréquentation de
masse. Alors allez savoir ! Certes dans mon village la folie ne dure
qu'un ou deux mois... le reste de l'année, l'estuaire nous appartient !
Mais quand l'effet été se fait sentir, on se raisonne en se disant qu'il
faut bien vivre, que c'est une "industrie" moins dévastatrice, moins
polluante, moins envahissante qu'une autre !
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" .. Sa parfaite dignité de vie, son sentiment de l'honneur, sa
modération, sa clémence et son humanité, ses qualités de juriste, non
moins remarquables que ses vertus chevaleresques, cette haute sagesse,
cette loyauté avisée, cette fleur de courtoisie, cette éloquence ferme
et fine (...) font de lui le type même du « prudhomme », c'est-à-dire du
parfait chevalier selon la définition de Saint Louis, et le
représentant le plus accompli de la civilisation française en Orient au
treizième siècle. "
Il y eut jadis un temps pour la guerre .
C'était hier .
Aujourd'hui , il nous semble que celui appelant la culture rassemblée , bref la courtoisie , est bel et bien venu .
Quand vont-ils comprendre ?
Jamais !
Ce sont des Rustres !
Continuons quand même .
Sans cesse .
J'ai vu, à Venise, un camion semi-remorque sur une barge ravitailler (en je ne sais en quoi) un tel monstre des mers. C'était une image incroyable : le semi-remorque me donnait l'impression d'être un petit camion jouet qui allait tenir dans ma main.
C'est la seule image de Venise que je ne peut pas aimer ... quelle distance!
Inimaginable...Et le maire est un philosophe?
"Venise et son avenir sont l'image de ce que sera l'avenir de notre continent, voire de l'humanité" : une analyse tout à fait pertinente.
"critère de classe" ? Seriez vous secrêtement communiste, Lorenzo ?
Image déplorable du reste. A première vue, j'ai pensé à un immeuble .
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.... coup de gueule ????
....coup de sang ... coup de chaud ... coup
de chair ... coup de coeur blessé qui ( nous ) angoisse et reprend son
rythme ... mais ouf ! quelle peur !
anita
Un très bel article!!! Une belle analyse!
Même si je ne suis pas fan d'art moderne (mais je ne crache pas dessus) je pense que c'est peut-être le salut de Venise...
Bonjour Lorenzo ... et encore bravo et merci pour ce blog passionnant.
Par
curiosité, est-ce que vous avez une idée du pourcentage d'étrangers qui
composent la population résidente de Venise, quelle est la nationalité
qui domine et que représente la communauté Française la-dedans ? Et
quelle est la sociologie de cette communauté: étudiants, actifs,
retraités ...?
Je me penche sur la question et vous donne bientôt un tableau des étrangers à Venise.
Merci beaucoup ...
Olivier
y-a-t'il réellement des logements sociaux aux mulini stucky, quand j'y suis allée le mois dernier, il me semble que ce n'était que l'hôtel ? on avait même parlé d'une partie de l'université ?
Une partie de l'ancienne propriété et des locaux environnants ont effectivement été aménagée en logements de type social et résidences étudiantes, mais effectivement le bâtiment principal abrite l'hôtel Hilton.
Et qu'en est-il de ce projet de la municipalité vénitienne de
transformer la moitié de l'arsenal qui lui appartient en Silicon Valley ?
Et comment peut-on gagner sa vie à Venise en ne vendant que des livres en français...
Un truc un peut hors-sujet : la lutte anticamelote de contrefaçon s'intensifie dès demain, lundi 16 juin 2008. Des précisions là http://lubiesland.blogspot.com/2008/06/fuori.html
A défaut de la gagner au moins avec les livres et à Venise, on le perd pas !
http://www.comune.venezia.it/flex/cm/pages/ServeBLOB.php/L/IT/IDPagina/5824
...les
étrangers à Venise. La France à 257 résidents au 31/12/2007. Les
résidents étrangers plus nombreux sur la commune de Venise sont les
ressortisissants du bengladesh, de Roumanie, des nouvelles républiques
yougoslaves, de Chine, d'Afrique...
Ce qui est intéressant est de lire que 20000 résidents n'ont pas la nationalité italienne sur le territoire de la commune non de la ville de Venise ! (environ 270000 habitants).
S'il y a 257 résidents français permanents on peut compter en tout près de 1.500 français, ceux qui vont et viennent, ceux qui suivent des études sans être inscrits ni à la questure ni au consulat... Sans compter ce clochard dont j'ai oublié le nom qui est bien de nationalité française - à moins qu'il soit belge - et qui arpente la piazza, fait peur aux touristes japonaises mais n'est pas méchant bien que très souvent aviné..
Je pense aussi dans ses proportions le nombre de français non inscrits
ayant un appartement/palais etc à Venise équivaut à celui des français
résidents.
Et les français sont le premier groupe de touriste à Venise.
Al Gore se trompe . Aucun bon sens paysan de sa part . Venise ne risque rien . J'suis plutôt optimiste . Et puis , il y a quelque chose de tout juste perceptible , quelque chose de vraiment miraculeux qui rôde dans cette cité . Comme si il fallait qu'elle soit épargnée . Elle s'en sortira toujours .
Au risque de me répéter encore et encore, c'est au quotidien le plus simple, le plus courant, qu'on peut le mieux se pénétrer de l'esprit de Venise. Au petit matin, quand la ville encore endormie est livrée aux balayeurs, quand les mariniers amènent au Rialto les vivres dont le marché débordera quelques heures plus tard. Les premiers cafés remontent leur grille. Quelques volets s'ouvrent laissant apparaître un instant des visages mal réveillés... Dans la vaporetto, le capitaine lit le Gazzettino. Il fait encore frais. Les passagers, comme partout ailleurs dans les petits matins du monde des villes, semblent à peine émerger de leurs rêves. Des odeurs d'après-rasage et de poudre de riz se mêlent aux parfums de la lagune. C'est le matin à Venise. Les touristes dorment encore. Les enfants se préparent pour l'école. Odeurs de café et de brioches. Les cloches qui sonnent mettent un peu de gaieté dans cette routine qui ailleurs pourrait sembler pesante et qui prend ici un aspect magique. A cause de l'eau, à cause des lieux...
J'ai eu l'occasion de traverser le canale di Santa Marta vers 5h du matin et j'ai découvert une vraie ruche ; le contraste était fort entre le calme absolu de la ville et cet endroit grouillant de camions qui déchargaient des tonnes de marchandises en tout genre, afin que Venise vive son quotidien. A presto
2 commentaires:
e la pianta ce l'hai ?
Sfortunatamente, no. Mais je viens d'en repérer un exemplaire dans une librairie américaine sur le net. A suivre donc ! Au passage, il faut noter qu'aucun des exemplaires répertoriés dans les grandes bibliothèques comme la BN à Paris n'ont l'ouvrage avec la carte. Seul un exemplaire de la fin du XVIIe à la Marciana en possède une...
Un petit cadeau pour les Amoureux et Fous de Venise, de la musique en général et de Vivaldi en particulier : la carissima Cecilia Bartoli dans un air de Bajazet (Tamerlan), "Tragedia per musica", composée en grande partie de pastiches par Vivaldi qui s'est servi d'airs plus ou moins oubliés aujourd'hui de Hasse, Giacomelli, Porpora et Broschi, à l'occasion du carnaval de 1735 (l'oeuvre fut donnée la première fois au Filarmonico de Vérone) sur un livret de Piovene. A moins qu'il s'agisse de Goldoni, je ne sais plus très bien. Dans tous les cas, il émane de cette interprétation parfois décriée, tout ce qui caractérise la musique de Vivaldi et la musique à Venise !
Flamboyante, ardente, lumineuse Bartoli ! Tellement en adéquation avec la "furia" vivaldienne.
A
l'écouter, il semble que Vivaldi ait voulu explorer toutes les
possibilités de la voix humaine. J'imagine la difficulté de chanter ses
arias dans lesquels il y a pléthore de passages virtuoses, tellement
contrastés, aux nuances très grandes et très rapides... Une véritable
prouesse.
Terrible ! Le lieu ? Paris ? Et ça va faire trois siècles, pour cette musique . Quelle valeur !
Merci - Maité
C'est un extrait de son DVD dont je vais vous reparler. L'enregistrement a été fait à Paris en effet.
Elle a été aphone pendant combien de mois suite à ce concert?
Elle est vraiment incroyable, surtout pour cet air à la limite du physiquement possible...
Sinon, j'ai découvert il y a peu Sandrine Piau dans le In Furore Justissimae Irae
de Vivaldi, et elle a elle aussi une voix et une énergie incroyable:
http://fr.youtube.com/watch?v=jdZDZEx-aE0&feature=related
(j'ai collé le lien, je ne sais pas si ça va aller...)
youpi! ça joue!
Merci c'est effectivement très beau bien que là aussi on rencontre de nombreuses critiques parmi les amateurs de chant lyrique...