VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
26 septembre 2009
T.S. Eliot, à la mémoire d'un grand poète
25 septembre 2009
La plus ancienne église de Venise
5 commentaires:
- Les Idées Heureuses a dit…
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Et pendant ce temps, le "gobbio" prie pour pouvoir retrouver sa position normale: il a du en voir passer des heures et des heures...
- 25 septembre, 2009
- Wictoria a dit…
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je n'avais jamais vu semblable horloge et j'ignorais même leur existence, toute cela me fascine et me pousse à faire quelques recherches :)
- 25 septembre, 2009
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J F a dit…
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La plus ancienne, dédiée à Saint Jacques le Majeur ? Il n'y a pas de hasard :
- vers 742 : installation des premières maisons à Ri(vo)alto
- 810-811 : transfert du gouvernement de Venise à Rialto
- 813 : "découverte" du tombeau de l'apôtre en Espagne
- 828 : "arrivée" du corps de Saint Marc...
15 ans après les "événements de Galice" la cité lagunaire contrecarre le pèlerinage à destination de Santiago de Compostelle. Un flot de chrétiens itinérants, tournés vers le sud-ouest, vers le front stratégique anti-musulman. Autant de revenus qui échappaient à la cité marchande.
Politique, pèlerinages, commerce, reliques, vastes sujets...
Votre blog, que je recommande souvent, est toujours aussi passionnant.
Bientôt un article sur Venise dans
www.grandslieux.over-blog.com - 25 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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L'adresse est notée !
- 25 septembre, 2009
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ladivinecomédie a dit…
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Pour ce qui voudraient avoir un petit bout de Venise dans leur transistor, sachez que France Musique délocalisera quelques unes de ses émissions au Palazzo Bru Zane le temps d'un week-end du vendredi 2 au dimanche 4 octobre 2009.
Le programme détaillé est ici http://sites.radiofrance.fr/francemusique/ev/fiche.php?eve_id=250000172 - 27 septembre, 2009
22 septembre 2009
3 commentaires:
- AnnaLivia a dit…
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J'ai pu visiter ce lieu la semaine dernière. Il est ouvert dans le cadre de la Biennale mais l'étage n'est pas accessible... Quel beau puits!
- 22 septembre, 2009
- Venise86 a dit…
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Honte à moi, je n'ai encore visité aucun des lieux "nobles" de Venise... Je suis allée nez au vent par les ruelles, les places, et les gens...
- 24 septembre, 2009
- AnnaLivia a dit…
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Pas de honte à avoir Venise86, généralement, lorsque je visite les intérieurs, c'est qu'il ne fait pas beau. Sinon, moi aussi je flâne le nez au vent...
- 24 septembre, 2009
21 septembre 2009
Mes itinéraires vénitiens
En
arrivant à Venise, mon premier chez moi ne faisait même pas 15 m². Il
s'agissait d'un petit réduit fraîchement blanchi à la chaux meublé d'un
lit étroit, d'une penderie et d'une chaise. Baptisée chambre
par la propriétaire de l'auberge, la pièce donnait sur un puits de jour
d'où remontaient à heures régulières des remugles d'égouts assez
désagréables. Mais c'était chez moi. J'y ai séjourné deux mois. La signora Biasin m'avait laissé décorer les murs de cartes postales et de photos. Il y a avait cette madone de Bellini qu'on peut admirer à San Zaccaria, une reproduction de la Tempête de Giorgione,
le plan de Venise, et quelques photos de ma famille et de mes amis.
J'ai passé là des heures merveilleuses. Mon premier logis vénitien, mais
aussi mon premier lieu de vie hors du giron familial !
Vous pouvez imaginer mon bonheur. Je restais là près de deux ans jusqu'à ce que je rencontre Giuliano G., alors galeriste à la Fenice. Avec l'appui du peintre Arbit Blatas
et le soutien du consul de France de l'époque, je fus embauché dans la
galerie. Ce ne fut pas une sinécure - j'en reparlerai - mais cela me
valut l'usage d'un appartement plus grand, Fondamenta delle Capuccine,
près de Sant'Alvise. L'immeuble fort ancien abritait autrefois l'atelier
d'un artisan. L'appartement qui me fut dévolu avait trois grandes
fenêtres situées assez haut qui donnaient sur les terrains de sport de
la paroisse. Après le chant des oiseaux, je vécus au rythme des parties
de foot et de basket. Après mon joli petit taudis du ghetto, le "chalet"
représentait le luxe. Je partageais l'entrée de la maison avec un vieux
monsieur terriblement sourd qui ne parlait qu'en dialecte. Très haut de
plafond, tapissé de lambris comme un chalet de montagne, mon
appartement avait une vraie cheminée, des poutres apparentes et un
mobilier très confortable. J'avais une vraie cuisine et une vraie salle
de bain ! La chambre était juste assez grande pour contenir un grand
lit. Il y faisait doux en hiver et frais en été. Tout était
ingénieusement agencé et joliment décoré. C'est dans cet appartement que
la petite Rosa, ma
jolie chatte grise a fait ses premiers pas de chat indépendant... Les
mois ont passés. J'ai vécu dans mon petit chalet suisse deux hivers
agréables. Puis mes relations avec mon employeur devenant assez
difficiles, j'ai déménagé pour Dorsoduro. Des amis persans, étudiants en
architecture quittaient l'appartement qu'ils occupaient en collocation.
Je visitais les lieux.
La
maison située calle Navarro, entre les Zattere et San Vio, me plut dès
que j'en franchis le seuil. L'appartement était situé au dernier étage.
Appartenant à Federico A., étudiant en médecine, il était occupé, outre son jeune propriétaire, par les deux persans et une étudiante en lettres, prénommée Betti.
Une vaste cuisine à l'ancienne, pièce commune de la tribu, trois
grandes chambres bien éclairées et le grenier aménagé qui servait de
tanière à Federico. Après un grand nettoyage (mes deux amis fumaient beaucoup et n'ouvraient jamais les fenêtres de leur chambre),
mon nouveau logis pris pimpante figure. Une armoire et une commode pour
mes vêtements , un divan pour dormir, un fauteuil, un bureau, et des
étagères pour mes livres. Je venais d'acquérir la première pièce de ma
petite collection d'art contemporain, un magnifique bronze d'Augusto Mürer,
ce faune à la flûte qui m'a depuis suivi dans tous mes déménagements.
C'est calle Navarro que j'ai découvert mon désir d'écrire et ma passion
pour Venise. Installé devant la fenêtre de ma chambre, face aux toits du
quartier, avec le campanile de Santo Stefano en face, les oiseaux qui
pépiaient sur les rebords des toitures de l'autre côté de la rue, ce
décor inspira mes premières nouvelles et aussi les articles que le
journal Sud-Ouest me commanda, à l'époque où Pierre Veilletet en était le rédacteur en chef.
Mais ce ne
fut pas mon destin. La vie, les habitudes, quatre merveilleux enfants,
allaient m'éloigner définitivement de la Sérénissime. Fort
heureusement les liens du sang me permirent de ne jamais m'en éloigner
trop longtemps et la jolie petite maison de la Toletta permit pendant
quelques années ma cure vénitienne. Mais des impératifs patrimoniaux et
la disparition de notre dernière parente nous fermèrent définitivement
la porte de cette maison et de son merveilleux jardin. Je retourne
toujours à Venise mais je n'ai plus de lieu où poser mes affaires,
déballer mes livres, qui soit mien. Je sais que ce n'est que temporaire,
"Dieu voulant" comme on dit chez moi... 9 commentaires:
- maite a dit…
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Voilà qui n'est pas trop nostalgique...Vous devriez vraiment publier vos "mémoires" ; je ne suis pas la première à vous le dire. Je vous souhaite de retrouver un nid douillet dans ce lieu qui fait partie intégrante de vous. A presto !
- 22 septembre, 2009
- Evelyne a dit…
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Tout à fait d'accord avec Maïté, j'ai beaucoup aimé les débuts de votre vie à Venise.Dans mon carnet j'ai noté: "Il est des paysages peints qu'on traverse ou qu'on contemple, d'autres dans lesquels on peut se promener, d'autres encore où l'on voudrait demeurer ou vivre. Tous ces paysages atteignent l'excellence. Toutefois ceux où l'on voudrait vivre sont supérieurs aux autres." Bonne journée.
- 22 septembre, 2009
- AnnaLivia a dit…
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Merci pour ce beau texte Lorenzo! Parlant de vos anciens quartiers, je suis passée au campo S. Vio qui est en ce moment complètement chamboulé. Ils refont toute la surface, le puits est caché, et la casa Pinto inaccessible. D'ailleurs très peu nombreux sont les campi qui n'étaient pas en travaux. Venise avait des airs de chantier... Ça brise un peu le charme, mais j'imagine que c'est nécessaire.
- 22 septembre, 2009
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VenetiaMicio a dit…
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Bravo Lorenzo, je n'ai pas ressenti de nostalgie aujourd'hui. J'ai apprécié le petit jeu de piste
(j'adorais cela quand j'étais petite fille)à la recherche de vos petits billets glissés dans des cachettes secrètes et c'est toujours avec autant de plaisir que je vous lis.
Bonne soirée - 22 septembre, 2009
- Anne a dit…
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J'aime vraiment beaucoup lire vos textes souvenirs écrits avec sentiment et délicatesse. S'il y a de la nostalgie, elle s'accompagne d'un doux sourire. Publiez-en d'autres, s'il vous plaît, sur votre blog ou rassemblés dans un livre.
Anne - 22 septembre, 2009
- Venise86 a dit…
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Vous aurez compris... depuis le temps que nous vous pressons d'écrire, pour notre bonheur, vos impressions de Venise... Je ne vais être qu'une de plus parmi les autres... Merci Lorenzo.
- 22 septembre, 2009
- autourdupuits a dit…
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A quand un livre?
C'est chaque fois un plaisir que de vous lire. - 23 septembre, 2009
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Myriam a dit…
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A quand la suite ?
C'est toujours avec beaucoup de plaisir que je lis votre prose. - 25 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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Que de compliments chères lectrices que de compliments ! A mon tour laissez-moi vous remercier pour votre fidélité et votre enthousiasme !
- 25 septembre, 2009
20 septembre 2009
Le cadet et la mer
6 commentaires:
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VenetiaMicio a dit…
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C'est tout simplement magique et magnifique !
Un miroir pour la bellissima, j'aimerais avoir le même lorsque je vais prélever quelques billets !!!
Qui a pris cette photo ? et où se trouve le jeune morosiniero ?
Bon dimanche Lorenzo.
Danielle - 20 septembre, 2009
- Enitram a dit…
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Quelle belle harmonie de couleurs, le sable la mer, la mer le sable, dans cette alternance reflétée dans le miroir… Et la silhouette noire qui rejoindra l'autre, sur le sable ???
Une véritable ode à Venezia. Merci Lorenzo, quel beau choix en ce dimanche pluvieux ! - 20 septembre, 2009
- maite a dit…
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Cette photo est magnifique et pleine de poésie.
Sans transition aucune : plutôt que d'acheter un bien à Venise, ce qui est, à y bien réfléchir, un peu utopique, on pourrait louer à l'année un appart à plusieurs ; ça serait plus facilement gérable et l'engagement serait moindre à tout point de vue. Qu'en pensez-vous ? - 20 septembre, 2009
- Michelaise a dit…
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Alors là, bravo, une parfaite réussite : tout y est, la mise en page, les couleurs, le sujet... BRAVO Lorenzo pour ce petit chef d’œuvre photographique...
- 22 septembre, 2009
- Venise86 a dit…
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Quelques portes miroir sur le Dorsoduro m'ont fait rêver de même ! Venise à l'infini d'elle même !
- 24 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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à propos la scène se déroule sur la riva de sette martiri, au bout de la grande fondamenta qui mène à San Elena où se trouve l'école navale.
- 25 septembre, 2009
19 septembre 2009
Est-ce qu'il existe encore des vénitiens ? Si oui, où sont-ils passés ?
C'est
une question qu'on ne peut pas éviter de se poser quand, en se
promenant dans les rues de la Sérénissime, on entend parler toutes les
langues du monde et de moins en moins le vénitien. Des commerçants ont
même installés dans leur vitrine des compteurs affichant en temps réel
le nombre exact d'habitants...Voilà la mi-septembre, il y a maintenant assez de recul pour commencer à tirer les premières conclusions sur la saison estivale 2009, avec la Biennale et quelques jours après la clôture de la 66e Mostra du Cinéma. Avec une météo trop clémente pendant pratiquement trois mois d'affilée (il n'avait pas fait aussi chaud depuis longtemps), le thermomètre a plusieurs fois atteint les 34° dans le centre historique, une masse incroyable de touristes écrasés par l'insupportable chaleur et assoiffés, de moins en moins respectueux, de plus en plus adeptes de la formule "mordi e fuggi" (je consomme et je repars), qui comme le dénonce depuis longtemps Stefano Mattiuzzi, commerçant sous les arcades de San Marco : «... Non seulement n'apportent aucun bénéfice économique à la ville, mais entraînent des dommages de plus en plus coûteux pour la ville ».
6 commentaires:
- Anne a dit…
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Venise est indissociable des Vénitiens, c'est une évidence.
Anne - 19 septembre, 2009
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Anonyme a dit…
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resistere! resistere! resistere!
Guillaume - 19 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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Nous reparlerons des "Funérailles de Venise" organisées par Venessia.com. Mais nous devons tous là où nous sommes, relayer cette information et alerter l'opinion. Il y a des sijets plus graves, plus douloureux, mais le dépeuplement de Venise est un phénomène de société hautement symbolique. "Matter of culture and civilisation" diraient nos amis anglo-saxons.
- 20 septembre, 2009
- Evelyne a dit…
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Je connais quelques parisiens qui s'installent à Venise pour leur retraite....
- 22 septembre, 2009
- Venise86 a dit…
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J'aimerai pouvoir venir vivre à Venise... La vie m'appelle ailleurs. Pourtant c'est à Venise que je trouve la commission européenne de la démocratie par le droit, qui me donne de l'espoir ce soir face à certaines décisions nationales qui me hérissent !! Venise est vivante, européenne comme toujours, et il faut la relier au contemporain vivant, pour ne pas en faire un musée gentil gentil dans nos têtes ! Même s'il s'agit d'un musée des arts et traditions populaires animé de vrais personnages sauvegardés !!
Si Venise peut être un avenir, elle ne deviendra pas une ville musée !! - 22 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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Fin octobre aura lieu à l'Arsenal le VeniceCamp, grande messe du numérique qui verra Venise projetée à la pointe du progrès technique. On peut, c'est évident cumuler la préservation des trésors du passé et les plus belles innovations technologiques.il en a toujours été ainsi à Venise depuis sa création après tout !
- 24 septembre, 2009
18 septembre 2009
Après les abeilles, les lapins...
3 commentaires:
- Aldo a dit…
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Autre lapin rencontré au hasard de mes ballades internettesques sur Venise Vedi Vici. Les lapins seraient-ils en train de supplanter les chats.
- 21 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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Lapin 10. Une énigme aussi. Que peut bien signifier ce pochoir sympathique ? Cela ne marche qu'en français "coniglio dieci", cela devient très décalé !
- 21 septembre, 2009
- tia o'c a dit…
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Jesus!!! Poor animal, victim of the changing fashion :-)
- 04 octobre, 2009
17 septembre 2009
Les Brèves : Le MOSE terminé à 60 %, parole de ministre.
Survolant en hélicoptère le chantier du MOSE, ces énormes portes qui devraient empêcher les grandes marées venues de l’Adriatique de pénétrer dans la lagune, Altero Matteoli,
l'actuel ministre des infrastructures et du transport. Il a
ensuite rencontré dans les locaux de l’Arsenal où sera installé le poste
de commandement du MOSE, le maire de Venise, Massimo Cacciari et les édiles. Le président de la région, Giancarlo Galan, qui accompagnait le ministre dans son survol des eaux lagunaires, s’est félicité de l’avancée des travaux, soulignant que le MOSE
n’était plus un problème politique mais technique. 3 commentaires:
- Aldo a dit…
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La parole du ministre a subi une certaine inflation. Sur le site du projet MOSE, le chiffre d'avancement des travaux indiqué pour septembre est de 54%. Six petits pourcents qui représentent tout de même 270 millions d'euros !
- 18 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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Les hommes politiques ne s'encombrent ni de précisions ni de détails. Il voulait certainement dire 54% mais c'est moins médiatique certainement ! Et puis pour un homme comme Matteoli que représentent 270 millions d'euros !
- 18 septembre, 2009
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Anonyme a dit…
-
beaucoup appris
- 09 janvier, 2011





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1 commentaire:
Très intéressant, bon esprit,
Merci