Montage réalisé avec des photographies de mon ami Giuseppe Crimi
© Giuseppe Crimi - juillet 2011
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
Le pélerin parmi les ombresGrande lectrice de Primo Levi, je ne connais pas, en revanche, Boris Pahor. Merci Lorenzo, de corriger ce qui, à la lecture de votre article, apparait comme une véritable lacune. Je compte bien le lire à la première occasion.
Moi non plus, honte sur moi, je ne connaissais pas. Dès demain à la médiathèque! Merci Lorenzo
n ami vénitien me faisait découvrir il y a quelques semaines via Facebook, la merveilleuse musicienne danoise Agnès Obel. Elle n'a pas trente ans, connait la musique (elle est pianiste de formation), une voix qu'on croit tout d'abord façonnée sur le mode de toutes ces jeunes chanteuses anglo-saxonnes actuelles un peu jazzy,
à la mélancolie un peu rétro. Mais dès les premières secondes, quelque
chose se passe qui nous titille l'oreille et remplit le cœur d'une
agréable sensation. Agnès Obel est danoise, elle est belle, totalement
musicienne, intelligente et sa musique est à son image. Je venais de
télécharger plusieurs vidéos afin de choisir celle que je voulais
présenter aux lecteurs de Tramezzinimag, quand le facteur m'a apporté Télérama... En couverture le visage délicieux de la chanteuse, avec des yeux bleus
à se damner et un titre bien gênant pour votre serviteur : «La chanteuse Agnès Obel, Coup de foudre».
Inutile de me lancer dans des commentaires sur la musique et sur la
dame en question. Écoutez-là chanter et si vous en avez l'occasion,
lisez l'excellent article qui lui est consacré par Hugo Cassavetti que je salue au passage que vous connaissez certainement (in-les Enfants du Rock) et qui tient aussi une chronique dans l'émission de Bernard Lenoir sur France Inter). Elle est bientôt en tournée en France.
Quand il pleut et qu'il vente, l'hiver-enfer
(inverno-inferno) est toujours là et redevient virulent. Mais il fait
beau depuis quelques jours à Venise et le ciel est serein aujourd'hui
encore, en dépit d'une température encore bien basse. Ce jour est ainsi un passage,
entre Hiver-obscurité-mort et Printemps-lumière-renaissance. Ce passage
est fêté symboliquement par la purification et la préparation des corps
et des âmes à la nouvelle saison.
Il s'agit du monument érigé par la République à la gloire du célèbre capitaine Angelo Emo, héros de la guerre contre le Bey de Tunis, en 1785. Ce patricien éclairé tenta de réformer la marine vénitienne, sur le modèle de la marine anglaise qui tentait de supplanter notre
magnifique marine royale, voulue par le clairvoyant Louis XVI.
Venise au crépuscule, comme au petit matin,
Cet extraordinaire - et finalement assez esthétique - amas de marchandises pourrait en d'autres lieux se présenter comme une "installation", une de ces œuvres d'art conceptuel qui fascinent l'œil et font tourner l'imagination à mille à l'heure. Ce kiosque de la Strada Nova, situé juste avant Santi Apostoli est situé devant ce qui fut longtemps la résidence du consul d'Espagne, à l'emplacement d'un étal de bouquiniste où on dénichait des trésors. Le marchand était un vieil érudit sympathique.
La veille de la préparation, enlever la peau des anguilles, les couper en tronçons de 6 à 8 centimètres de long. mettre à mariner le poisson dans un plat creux avec le céleri taillé en bâtonnets, un oignon, l'ail en lamelles, des grains de poivres noir et du vin blanc. Laisser au frais pendant 24 heures. Le lendemain, saler les morceaux et les mettre à dorer dans une grande poêle avec de l'huile d'olive très chaude. Compter environ 10 à 15 minutes. Couvrir et réserver au chaud. Faire revenir ensuite les oignons hachés à feu très vif avec les tomates coupées en lanières et les feuilles de laurier. Bien remuer pour éviter que le mélange n'attache. Délayer avec un peu d'eau et une cuillère à soupe de vin blanc. Saler et poivrer. Laisser cuire à feu moyen pendant 5 minutes. Passer la sauce au chinois. Disposer dans un plat creux la purée de tomates ainsi obtenue sur le plat, déposer dessus les morceaux d'anguilles, garnir les côtés de carrés ou losanges de polenta bien chaude couverte de beurre et de parmesan râpé, arroser avec la sauce. Un délice !