Voilà, vous n'avez peut-être pas fait attention, mais il y a exactement un an, le 7 mai 2005, naissait TraMeZziniMag qui fête ainsi son premier anniversaire!  Il y a exactement un an, jour pour jour, je publiais mon premier "post"    sur blogspot. Un peu hésitant, je découvrais l'art et l'usage des    blogs. C'est ainsi que vint au monde Tramezzinimag... Un peu fourre-tout    au départ, les conseils éclairés de certains lecteurs, blogueurs    émérites m'ont aidé à donner peu à peu à ce journal, son sens  et   sa forme. Plus de 5600 visiteurs m'ont fait à ce jour l'honneur de me    lire. Grâce à eux, je m'améliore. Enfin je crois...
Il y a exactement un an, jour pour jour, je publiais mon premier "post"    sur blogspot. Un peu hésitant, je découvrais l'art et l'usage des    blogs. C'est ainsi que vint au monde Tramezzinimag... Un peu fourre-tout    au départ, les conseils éclairés de certains lecteurs, blogueurs    émérites m'ont aidé à donner peu à peu à ce journal, son sens  et   sa forme. Plus de 5600 visiteurs m'ont fait à ce jour l'honneur de me    lire. Grâce à eux, je m'améliore. Enfin je crois... 
 Il y a exactement un an, jour pour jour, je publiais mon premier "post"    sur blogspot. Un peu hésitant, je découvrais l'art et l'usage des    blogs. C'est ainsi que vint au monde Tramezzinimag... Un peu fourre-tout    au départ, les conseils éclairés de certains lecteurs, blogueurs    émérites m'ont aidé à donner peu à peu à ce journal, son sens  et   sa forme. Plus de 5600 visiteurs m'ont fait à ce jour l'honneur de me    lire. Grâce à eux, je m'améliore. Enfin je crois...
Il y a exactement un an, jour pour jour, je publiais mon premier "post"    sur blogspot. Un peu hésitant, je découvrais l'art et l'usage des    blogs. C'est ainsi que vint au monde Tramezzinimag... Un peu fourre-tout    au départ, les conseils éclairés de certains lecteurs, blogueurs    émérites m'ont aidé à donner peu à peu à ce journal, son sens  et   sa forme. Plus de 5600 visiteurs m'ont fait à ce jour l'honneur de me    lire. Grâce à eux, je m'améliore. Enfin je crois... Je ne suis certes pas un grand écrivain, juste un petit plumitif ravi de pouvoir partager
 son    amour pour Venise et qui exprime ses joies et ses colères chaque jour    depuis douze mois. Mais je dois avouer qu'un de mes meilleurs moments   de  la journée, lorsque je quitte mon cabinet, c'est, une tasse de thé    fumant sur ma table, Mitsou le chat ronronnant sur mes genoux, je me    mets à mon clavier pour écrire et mettre en page mon article  quotidien.
son    amour pour Venise et qui exprime ses joies et ses colères chaque jour    depuis douze mois. Mais je dois avouer qu'un de mes meilleurs moments   de  la journée, lorsque je quitte mon cabinet, c'est, une tasse de thé    fumant sur ma table, Mitsou le chat ronronnant sur mes genoux, je me    mets à mon clavier pour écrire et mettre en page mon article  quotidien. Depuis une quinzaine de jours, j'ai eu un peu de mal à tenir le rythme : beaucoup de travail, quelques soucis, des petites contrariétés et une grande fatigue (l'âge vient, le bougre...). Mais que mes lecteurs ne s'inquiètent pas, j'ai l'intention de sévir encore longtemps pour la gloire de Venise et mon plus grand plaisir. Comme un remède à mon exil !
En tout cas, JOYEUX ANNIVERSAIRE à mes lecteurs et un grand MERCI    à tous pour votre soutien (en particulier à ceux qui m'écrivent    régulièrement) ! Rendez-vous au Harry's Bar pour un verre de l'amitié.    Bellini per tutti ! Chiche !
                
 

 Hier     le Jardin Public débordait des mêmes, vautrés sur les pelouses où  ils    laissent mille traces de leur passage le soir : bouteilles vides,     papiers gras, kleenex ou papier toilette, branches cassées et fleurs     arrachées. les barbares sont partout. A Venise aussi me direz-vous,  mais    quand on veut les oublier, éviter les hordes de veaux déguisés  en    touristes, il suffit de se perdre dans les dédales et quelques  ponts    plus loin, on n'entend plus rien que le bruit de nos pas, le  chant des    oiseaux et le cri des enfants qui jouent dans les cours des  maisons,    sous le regard des chats endormis sur la margelle d'un  puits. Là-bas,    même dans un quartier populaire et décati, rien de  sordide ne vient vous    agresser l’œil. Et si les graffitis et les  tags se répandent aussi,    ils ne se retrouvent que dans les quartiers  du centre. A Bordeaux, les    barbares sont partout, autour des  Quinconces, sur les marches du  Grand Théâtre, sur les quais. Une  invasion. et ils saccagent, ils  consomment   le décor... Saint Michel,  hier encore si pittoresque, est  devenu un   champ de déjections canines  arpenté par de jeunes islamistes  allumés et   agressifs et de babas  drogués... Mais bon, voilà, nous en  sommes tous   là, on ne fait pas  toujours et à tout moment ce que l'on  veut..
Hier     le Jardin Public débordait des mêmes, vautrés sur les pelouses où  ils    laissent mille traces de leur passage le soir : bouteilles vides,     papiers gras, kleenex ou papier toilette, branches cassées et fleurs     arrachées. les barbares sont partout. A Venise aussi me direz-vous,  mais    quand on veut les oublier, éviter les hordes de veaux déguisés  en    touristes, il suffit de se perdre dans les dédales et quelques  ponts    plus loin, on n'entend plus rien que le bruit de nos pas, le  chant des    oiseaux et le cri des enfants qui jouent dans les cours des  maisons,    sous le regard des chats endormis sur la margelle d'un  puits. Là-bas,    même dans un quartier populaire et décati, rien de  sordide ne vient vous    agresser l’œil. Et si les graffitis et les  tags se répandent aussi,    ils ne se retrouvent que dans les quartiers  du centre. A Bordeaux, les    barbares sont partout, autour des  Quinconces, sur les marches du  Grand Théâtre, sur les quais. Une  invasion. et ils saccagent, ils  consomment   le décor... Saint Michel,  hier encore si pittoresque, est  devenu un   champ de déjections canines  arpenté par de jeunes islamistes  allumés et   agressifs et de babas  drogués... Mais bon, voilà, nous en  sommes tous   là, on ne fait pas  toujours et à tout moment ce que l'on  veut.. 


 
 







 
   C'est  celle-là qu'il a peinte, mais dont il ne parle jamais. Les mois et les  mois qu'il y a passés ont-ils donc disparu de son souvenir ? Jamais il  ne prononce le nom de la ville quand nous sommes ensemble, quoique nous  pensions l'un et l'autre à elle. Nulle part elle n'est plus présente que  dans cet atelier. Elle est dans ces toiles retournées et que j'imagine à  ma guise, tout en regardant dans une vitrine quelqu'une de ces fioles  transparentes rapportées de là-bas et qui semblent toujours contenir de  l'eau de la lagune, tandis que, sur le parquet, se roule un chat qui  porte au cou un de ces colliers en boules de verre coloré qu'on fabrique  à Murano, – un chat trapu, rond et baroque, qui a l'air de ces animaux  un peu diaboliques dont Carpaccio animait ses compositions et dont il  ornait ses terrains semés de fleurettes délicates, sous les pas de ses  San Giorgio et de ses Santa Orsala.
C'est  celle-là qu'il a peinte, mais dont il ne parle jamais. Les mois et les  mois qu'il y a passés ont-ils donc disparu de son souvenir ? Jamais il  ne prononce le nom de la ville quand nous sommes ensemble, quoique nous  pensions l'un et l'autre à elle. Nulle part elle n'est plus présente que  dans cet atelier. Elle est dans ces toiles retournées et que j'imagine à  ma guise, tout en regardant dans une vitrine quelqu'une de ces fioles  transparentes rapportées de là-bas et qui semblent toujours contenir de  l'eau de la lagune, tandis que, sur le parquet, se roule un chat qui  porte au cou un de ces colliers en boules de verre coloré qu'on fabrique  à Murano, – un chat trapu, rond et baroque, qui a l'air de ces animaux  un peu diaboliques dont Carpaccio animait ses compositions et dont il  ornait ses terrains semés de fleurettes délicates, sous les pas de ses  San Giorgio et de ses Santa Orsala.


 Je  suis presque certain que le même lieu pris en photo une heure après,  montrerait les leoncini (la petite place surélevée qui est devant le  palais patriarcal, où on déposait autrefois les noyés pour qu'on vienne  les reconnaitre) garnis de papiers gras et de bouteilles vides, comme  souvent dès que la bonne saison revient... Bien entendu, s'il y avait  davantage de lieux adaptés aux touristes peu argentés, des espaces verts  avec des bancs et des tables, des toilettes publiques, des corbeilles  plus nombreuses et des "stewards" ou des "hôtesses" pour rappeler les usages à tout ce monde, les choses seraient différentes. mais Venise n'est pas
Je  suis presque certain que le même lieu pris en photo une heure après,  montrerait les leoncini (la petite place surélevée qui est devant le  palais patriarcal, où on déposait autrefois les noyés pour qu'on vienne  les reconnaitre) garnis de papiers gras et de bouteilles vides, comme  souvent dès que la bonne saison revient... Bien entendu, s'il y avait  davantage de lieux adaptés aux touristes peu argentés, des espaces verts  avec des bancs et des tables, des toilettes publiques, des corbeilles  plus nombreuses et des "stewards" ou des "hôtesses" pour rappeler les usages à tout ce monde, les choses seraient différentes. mais Venise n'est pas 

 Avant tout, vivez comme vous le feriez n'importe où ailleurs :
Avant tout, vivez comme vous le feriez n'importe où ailleurs :  en  regardant les enfants courir après les mouettes. Entendre les cloches  de l'église répondre à celles des églises voisines et rentrer chez soi  préparer le repas. Les tulipes dans un vase sur la belle nappe bleue, le  rayon de soleil qui illumine le pavement de la cuisine, l'odeur des  glycines partout dans la ville et bientôt, les cris des enfants qui  sortent de l'école... Ailleurs, les cris des barcaroï qui  chahutent et plaisantent en livrant leur marchandise au marché, les  gondoliers qui sortent du bar entourés de l'odeur du café qu'ils  viennent de boire, le livreur de brioches qui s'en va par les calli,  le  panier sur la tête comme autrefois. Les ouvriers qui poussent leur  chariot; les carabiniers, toujours grands, toujours impeccables qui se  donnent un air sévère, surtout devant les filles
en  regardant les enfants courir après les mouettes. Entendre les cloches  de l'église répondre à celles des églises voisines et rentrer chez soi  préparer le repas. Les tulipes dans un vase sur la belle nappe bleue, le  rayon de soleil qui illumine le pavement de la cuisine, l'odeur des  glycines partout dans la ville et bientôt, les cris des enfants qui  sortent de l'école... Ailleurs, les cris des barcaroï qui  chahutent et plaisantent en livrant leur marchandise au marché, les  gondoliers qui sortent du bar entourés de l'odeur du café qu'ils  viennent de boire, le livreur de brioches qui s'en va par les calli,  le  panier sur la tête comme autrefois. Les ouvriers qui poussent leur  chariot; les carabiniers, toujours grands, toujours impeccables qui se  donnent un air sévère, surtout devant les filles (et devant les vitrines où ils aiment se contempler)... Tout ce monde  est le même qu'ailleurs, mais ici il y a quelque chose de plus. La  lumière, les odeurs, le décor ? Tout cela à la fois sans doute. C'est  Venise au quotidien. C'est la Venise que j'aime. La prochaine fois que  vous y allez, humez cet air unique, ouvrez grand vos yeux à Castello, à  Dorsoduro comme à Canareggio. Vous verrez, une heure de quotidien  ordinaire vous fera plus de bien qu'une nuit de sommeil. Vous reviendrez  réjoui, affamé et heureux ! Essayez.
  (et devant les vitrines où ils aiment se contempler)... Tout ce monde  est le même qu'ailleurs, mais ici il y a quelque chose de plus. La  lumière, les odeurs, le décor ? Tout cela à la fois sans doute. C'est  Venise au quotidien. C'est la Venise que j'aime. La prochaine fois que  vous y allez, humez cet air unique, ouvrez grand vos yeux à Castello, à  Dorsoduro comme à Canareggio. Vous verrez, une heure de quotidien  ordinaire vous fera plus de bien qu'une nuit de sommeil. Vous reviendrez  réjoui, affamé et heureux ! Essayez.








 les Filets de Saint Pierre à la Carlina, les pâtes aux écrevisses et aux courgettes. A la carte des desserts, un merveilleux gâteau au chocolat, des sabayons... Les enfants sont reçus comme des princes et, en été, lorsque les parents dégustent leur Bellini, les enfants seront très fiers de boire aussi leur cocktail, la même chose  sans alcool, (jus de pêche fraîche et limonade). Les prix sont bien  plus raisonnables que chez le grand frère légendaire de San Marco ! Dès  les premiers rayons du soleil, il devient prudent de réserver. Si vous  ne connaissez pas allez y déjeuner (dîner en été) et vous ne regretterez  pas le déplacement.
 les Filets de Saint Pierre à la Carlina, les pâtes aux écrevisses et aux courgettes. A la carte des desserts, un merveilleux gâteau au chocolat, des sabayons... Les enfants sont reçus comme des princes et, en été, lorsque les parents dégustent leur Bellini, les enfants seront très fiers de boire aussi leur cocktail, la même chose  sans alcool, (jus de pêche fraîche et limonade). Les prix sont bien  plus raisonnables que chez le grand frère légendaire de San Marco ! Dès  les premiers rayons du soleil, il devient prudent de réserver. Si vous  ne connaissez pas allez y déjeuner (dîner en été) et vous ne regretterez  pas le déplacement. 
