* : Venise l'été, détail.
 posted by lorenzo at 23:30
 posted by lorenzo at 23:30VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
 L’appel  d’offres lancé le 24 juillet dernier par la ville de Venise pour la  restructuration des Magazzini del Sale à la pointe de la douane a  provoqué la surprise en mettant en pleine lumière le futur affrontement  des deux géants de l’art contemporain : d’un côté François Pinault pour le Palais Grassi et de l’autre, Philip Rylands pour la Fondation Solomon R. Guggenheim avec le soutien du financier Alberto Rigotti au nom de la Région Veneto.
L’appel  d’offres lancé le 24 juillet dernier par la ville de Venise pour la  restructuration des Magazzini del Sale à la pointe de la douane a  provoqué la surprise en mettant en pleine lumière le futur affrontement  des deux géants de l’art contemporain : d’un côté François Pinault pour le Palais Grassi et de l’autre, Philip Rylands pour la Fondation Solomon R. Guggenheim avec le soutien du financier Alberto Rigotti au nom de la Région Veneto. Choix prestigieux mais très antithétique de la part de la fondation. Si Tadao Anto est le porte drapeau du minimalisme, de la grande élégance formelle et du respect absolu des existants historiques, Zaha Hadid  fait partie de cette école qui prônent un signe fort, une insertion  violente dans le contexte architectural, un peu comme la construction de  Beaubourg, signé par Renzo Piano et Richard Rodgers,  sorte d'éclaboussure à l'origine, devenu aujourd'hui un des édifices  contemporains les plus appréciés. La Biennale d'architecture 2006 - qui  n'est pas une réussite transcendante - présente d'ailleurs son projet MAXXI pour Rome.
Choix prestigieux mais très antithétique de la part de la fondation. Si Tadao Anto est le porte drapeau du minimalisme, de la grande élégance formelle et du respect absolu des existants historiques, Zaha Hadid  fait partie de cette école qui prônent un signe fort, une insertion  violente dans le contexte architectural, un peu comme la construction de  Beaubourg, signé par Renzo Piano et Richard Rodgers,  sorte d'éclaboussure à l'origine, devenu aujourd'hui un des édifices  contemporains les plus appréciés. La Biennale d'architecture 2006 - qui  n'est pas une réussite transcendante - présente d'ailleurs son projet MAXXI pour Rome. C'était à l'origine Vittorio Gregotti, pourtant de renommée internationale mais peut-être moins fashion (il va fêter ses 86 ans cette année) qui avait été pressenti dès 1999 pour prendre en charge la restructuration de la Pointe de la Douane. Jean Jacques Aillagon, l'actuel directeur du Palais Grassi (et ancien ministre de la Culture français) avait d'ailleurs salué le travail de l'architecte piémontais, envisageant même une possible collaboration.
C'était à l'origine Vittorio Gregotti, pourtant de renommée internationale mais peut-être moins fashion (il va fêter ses 86 ans cette année) qui avait été pressenti dès 1999 pour prendre en charge la restructuration de la Pointe de la Douane. Jean Jacques Aillagon, l'actuel directeur du Palais Grassi (et ancien ministre de la Culture français) avait d'ailleurs salué le travail de l'architecte piémontais, envisageant même une possible collaboration. Cependant  c’est la Venise de terre ferme qui a été atteinte : Mestre est sous  l’eau, les îles de la lagune sont elles aussi inondées et les chasseurs  se lamentent : champs et prairies sont sous les eaux. Le panorama, hier  dimanche, pour ceux qui s’aventuraient en barque sur la lagune était des  plus sinistres : la plupart des fermes avaient les pieds dans l’eau,  les routes et les chemins déversaient des torrents de boue. Tant de  canaux sont laissés de côté et trop rarement dragués, dit le conseiller  municipal écologiste Beppe Caccia.  Cet abandon des usages traditionnels (on creusait les canaux plusieurs  fois par an afin de maintenir le même niveau d’eau quelque soit  l’ampleur des marées permettant ainsi d’éviter les inondations) aura  certainement des conséquences désastreuses sur la production horticole  de San Erasmo.
Cependant  c’est la Venise de terre ferme qui a été atteinte : Mestre est sous  l’eau, les îles de la lagune sont elles aussi inondées et les chasseurs  se lamentent : champs et prairies sont sous les eaux. Le panorama, hier  dimanche, pour ceux qui s’aventuraient en barque sur la lagune était des  plus sinistres : la plupart des fermes avaient les pieds dans l’eau,  les routes et les chemins déversaient des torrents de boue. Tant de  canaux sont laissés de côté et trop rarement dragués, dit le conseiller  municipal écologiste Beppe Caccia.  Cet abandon des usages traditionnels (on creusait les canaux plusieurs  fois par an afin de maintenir le même niveau d’eau quelque soit  l’ampleur des marées permettant ainsi d’éviter les inondations) aura  certainement des conséquences désastreuses sur la production horticole  de San Erasmo.  Situé  au rez-de-chaussée d'un palais du XVIIe siècle, il est très apprécié  par les habitants du quartier et les vénitiens en général qui viennent  d'autres quartiers pour y faire leurs emplettes. Pour nous qui sommes habitués en France aux hypermarchés,   ces surfaces gigantesques, horribles et impersonnelles, où on trouve de  tout tous les jours et tard le soir, ce magasin pourra paraître petit  et bien pauvre. Pourtant on y trouve de tout aussi et des choses  surprenantes : j'y  achète ces biscuits anglais que les enfants adorent pour le thé, des  flocons d'avoine américains délicieux, du chocolat suisse et des  produits traditionnels italiens.
Situé  au rez-de-chaussée d'un palais du XVIIe siècle, il est très apprécié  par les habitants du quartier et les vénitiens en général qui viennent  d'autres quartiers pour y faire leurs emplettes. Pour nous qui sommes habitués en France aux hypermarchés,   ces surfaces gigantesques, horribles et impersonnelles, où on trouve de  tout tous les jours et tard le soir, ce magasin pourra paraître petit  et bien pauvre. Pourtant on y trouve de tout aussi et des choses  surprenantes : j'y  achète ces biscuits anglais que les enfants adorent pour le thé, des  flocons d'avoine américains délicieux, du chocolat suisse et des  produits traditionnels italiens.  Jamais  aucun endroit au monde n'a su, en des temps reculés encore proches de  la barbarie et de l'ignorance, allier le sens du confort et celui de la  magnificence. A Venise, dès que la communauté  rassurée devant l'invincibilité de la lagune, rempart naturel contre  les barbares, se sentit capable de poursuivre la construction d'un  nouveau monde, les patriciens ont aimé s'entourer de belles choses.
Jamais  aucun endroit au monde n'a su, en des temps reculés encore proches de  la barbarie et de l'ignorance, allier le sens du confort et celui de la  magnificence. A Venise, dès que la communauté  rassurée devant l'invincibilité de la lagune, rempart naturel contre  les barbares, se sentit capable de poursuivre la construction d'un  nouveau monde, les patriciens ont aimé s'entourer de belles choses. 
 Alors que les nobles français, mal lavés, mal installés dans leurs donjons sombres et insalubres,  savaient à peine lire et encore moins écrire, les riches princes de ce  jeune empire appelé à gouverner les mers pendant plusieurs siècles,  fondaient par leur goût du beau, par leur culture  - et leur or - une  nouvelle Athènes.
Alors que les nobles français, mal lavés, mal installés dans leurs donjons sombres et insalubres,  savaient à peine lire et encore moins écrire, les riches princes de ce  jeune empire appelé à gouverner les mers pendant plusieurs siècles,  fondaient par leur goût du beau, par leur culture  - et leur or - une  nouvelle Athènes.  Il ne devait pas pleuvoir sur Quinsac cet après-midi mais les grandes  marées d'équinoxe en avaient décidé autrement. Cela n'empêcha pas le  public des Journées du Patrimoine d'avoir répondu présent à l'invitation de notre association dans les salons du très joli petit château de Lestange à Quinsac. La tranquille musique de Boismortier et une des suites françaises (ah, la merveilleuse gigue !) de Johann Sebastian Bach emplirent l'atmosphère et les cœurs pour un délicieux concert après une visite de la demeure et un café servi sous les grands arbres du parc.
  Il ne devait pas pleuvoir sur Quinsac cet après-midi mais les grandes  marées d'équinoxe en avaient décidé autrement. Cela n'empêcha pas le  public des Journées du Patrimoine d'avoir répondu présent à l'invitation de notre association dans les salons du très joli petit château de Lestange à Quinsac. La tranquille musique de Boismortier et une des suites françaises (ah, la merveilleuse gigue !) de Johann Sebastian Bach emplirent l'atmosphère et les cœurs pour un délicieux concert après une visite de la demeure et un café servi sous les grands arbres du parc.  mémorable moment qu'il m'avait été donné de vivre à Venise, dans le cadre des XII° Corsi di Musica Antica de la Fondation Giorgio Cini de Venise. Le stage, organisé par l'Associazione clavicembalistica italiana, dont la secrétaire générale était mon amie Enrica Portoghese. C'est  Egida Sartori,  la grande dame du baroque italien (qui anima l'association jusqu'en 1996) qui dirigea le stage. On y enseignait - et c'était encore rare et nouveau - la "praxis et l'interprétation de la musique antique et baroque".  Pratique musicale, connaissance de l'environnement historique des  compositeurs et même méthode pour accorder et transporter les clavecins  historiques, avec comme intervenants Scott Ross (qui enseigna sa vision de l'interprétation de la musique de Scarlatti), Bob van Asperen (pour les sonates de Marcello), Marijke Miessen (flûte), Gordon Murray, Christophe Coin et mon ami Claudio Ronco (violoncelle baroque). Le mémorable concert de clôture dans l'église de l'Ospedaletto  fut pour moi comme un cadeau de mariage, puisque je convolais au temple  du Hâ à Bordeaux quelques jours après ! J'ai suivi pendant toutes ces  années le travail de cette association et je vous en parlerai en détail  dans un prochain article.
mémorable moment qu'il m'avait été donné de vivre à Venise, dans le cadre des XII° Corsi di Musica Antica de la Fondation Giorgio Cini de Venise. Le stage, organisé par l'Associazione clavicembalistica italiana, dont la secrétaire générale était mon amie Enrica Portoghese. C'est  Egida Sartori,  la grande dame du baroque italien (qui anima l'association jusqu'en 1996) qui dirigea le stage. On y enseignait - et c'était encore rare et nouveau - la "praxis et l'interprétation de la musique antique et baroque".  Pratique musicale, connaissance de l'environnement historique des  compositeurs et même méthode pour accorder et transporter les clavecins  historiques, avec comme intervenants Scott Ross (qui enseigna sa vision de l'interprétation de la musique de Scarlatti), Bob van Asperen (pour les sonates de Marcello), Marijke Miessen (flûte), Gordon Murray, Christophe Coin et mon ami Claudio Ronco (violoncelle baroque). Le mémorable concert de clôture dans l'église de l'Ospedaletto  fut pour moi comme un cadeau de mariage, puisque je convolais au temple  du Hâ à Bordeaux quelques jours après ! J'ai suivi pendant toutes ces  années le travail de cette association et je vous en parlerai en détail  dans un prochain article.|  | 
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     Il  existe mille et cents guides qui expliquent en détail où aller, comment  se nourrir, se loger et quoi voir ou éviter. Je n’ai ni la prétention  ni la place sur ce site pour leur faire une quelconque concurrence. J’ai  simplement envie de dire à cette lectrice combien il faut s’imprégner  dès avant l’arrivée d’un mode de vie finalement différent fait  d’attitudes et de comportements par nature opposés à ceux qui guident  notre cheminement quotidien à Paris, Lyon ou Bordeaux.
Il  existe mille et cents guides qui expliquent en détail où aller, comment  se nourrir, se loger et quoi voir ou éviter. Je n’ai ni la prétention  ni la place sur ce site pour leur faire une quelconque concurrence. J’ai  simplement envie de dire à cette lectrice combien il faut s’imprégner  dès avant l’arrivée d’un mode de vie finalement différent fait  d’attitudes et de comportements par nature opposés à ceux qui guident  notre cheminement quotidien à Paris, Lyon ou Bordeaux. Car  ceux qui visitent Venise se rendent vite compte, sans y penser parfois  d’ailleurs, que cette ville est unique, différente de toutes les autres.  Mais pourquoi en fait ? Comme  chacune le sait l’automobile est absente de Venise et cela déjà  bouleverse notre conception de la ville moderne. Ici, il faut aller à  pied.
Car  ceux qui visitent Venise se rendent vite compte, sans y penser parfois  d’ailleurs, que cette ville est unique, différente de toutes les autres.  Mais pourquoi en fait ? Comme  chacune le sait l’automobile est absente de Venise et cela déjà  bouleverse notre conception de la ville moderne. Ici, il faut aller à  pied.  Marcher  ! l’incongruité absolue des citadins occidentaux qui passent de leur  4x4 au métro, du tramway au vélo, du bus aux trottoirs roulants et aux  escalators et deviennent partisans du moindre effort… Les  services publics (motoscafi et vaporetti comme nous les appelons ici) sont  très utiles aux citadins comme aux touristes, mais ils ne peuvent  desservir que le Grand Canal et les extérieurs du centre historique.  Pour se rendre partout ailleurs à l’intérieur de la ville, il faut  marcher.
Marcher  ! l’incongruité absolue des citadins occidentaux qui passent de leur  4x4 au métro, du tramway au vélo, du bus aux trottoirs roulants et aux  escalators et deviennent partisans du moindre effort… Les  services publics (motoscafi et vaporetti comme nous les appelons ici) sont  très utiles aux citadins comme aux touristes, mais ils ne peuvent  desservir que le Grand Canal et les extérieurs du centre historique.  Pour se rendre partout ailleurs à l’intérieur de la ville, il faut  marcher. Il y a les taxis me direz vous. Mais eux non plus ne peuvent aller partout et puis, disons-le, ils sont assez chers, une centaine d'euros en général et ad minima. Aller  à pied transforme aussi les travaux : le matin les « opérateurs  écologiques » vont de porte en porte ramasser les sacs poubelles, le  pain est livré du four à la boutique à l’aide de chariots ou même dans  des caisses de bois que les garçons livreurs portent sur leur tête.
Il y a les taxis me direz vous. Mais eux non plus ne peuvent aller partout et puis, disons-le, ils sont assez chers, une centaine d'euros en général et ad minima. Aller  à pied transforme aussi les travaux : le matin les « opérateurs  écologiques » vont de porte en porte ramasser les sacs poubelles, le  pain est livré du four à la boutique à l’aide de chariots ou même dans  des caisses de bois que les garçons livreurs portent sur leur tête.  En  général, le transport se fait avec des barques aussi loin qu’elles  peuvent s’enfoncer dans les méandres de la cité puis les marchandises  sont déchargées – toujours à la main – sur des chariots qui à la force  des bras vont par les rues, les places et les ponts pour rejoindre leur  destination. La difficulté de tout cela ne peut être comprise que de  ceux qui ont un jour décidé de se déplacer dans la ville en transportant  une malle ou un carton contenant du matériel informatique par exemple…
En  général, le transport se fait avec des barques aussi loin qu’elles  peuvent s’enfoncer dans les méandres de la cité puis les marchandises  sont déchargées – toujours à la main – sur des chariots qui à la force  des bras vont par les rues, les places et les ponts pour rejoindre leur  destination. La difficulté de tout cela ne peut être comprise que de  ceux qui ont un jour décidé de se déplacer dans la ville en transportant  une malle ou un carton contenant du matériel informatique par exemple… 
 La  cité piétonnière permet d’autre part à ceux qui ont des enfants de les  laisser jouer et courir dans les rues sans avoir à se préoccuper de  dangers éventuels. Nous sommes loin des périls d’une ville remplie de  voitures… Les adultes oublient eux aussi les problèmes inhérents à la  vie avec des roues dès qu’ils osent le pied sur le sol vénitien. Ici pas  d’émanation de gaz d’échappement, pas de crainte de retrouver un PV sur le pare-brise quand on est resté trop longtemps en double-file, pas de queue interminable à la pompe du super-marché.
La  cité piétonnière permet d’autre part à ceux qui ont des enfants de les  laisser jouer et courir dans les rues sans avoir à se préoccuper de  dangers éventuels. Nous sommes loin des périls d’une ville remplie de  voitures… Les adultes oublient eux aussi les problèmes inhérents à la  vie avec des roues dès qu’ils osent le pied sur le sol vénitien. Ici pas  d’émanation de gaz d’échappement, pas de crainte de retrouver un PV sur le pare-brise quand on est resté trop longtemps en double-file, pas de queue interminable à la pompe du super-marché.  Sortir  des parcours les plus fréquentés est indubitablement le meilleur moyen  de passer son temps à Venise. Si on s’éloigne des itinéraires standards,  on peut découvrir une ville plus authentique, avec ses privilèges et  ses grands problèmes, la ville des silences et des parfums, mais aussi  des murs qui tombent en morceau et des canaux qui à marée basse  découvrent au passant leurs fonds malodorants. Rien n’est certes  parfait. Venise  n’est pas faite que de palais, d’églises, de musées et d’œuvres d’art.  Venise c’est aussi l’acqua alta, de plus en plus de monuments d’architecture à l’état  d’abandon et l'exode continu et exponentiel des résidents vers la terre ferme à cause du  coût prohibitif de la vie ici et les prix inabordables pratiqués sur le  marché immobilier en même temps que la croissance démesurée d'un tourisme de masse impossible à contenir et sans grand intérêt pour l'artisanat d'art et l'économie locale en réalité.
Sortir  des parcours les plus fréquentés est indubitablement le meilleur moyen  de passer son temps à Venise. Si on s’éloigne des itinéraires standards,  on peut découvrir une ville plus authentique, avec ses privilèges et  ses grands problèmes, la ville des silences et des parfums, mais aussi  des murs qui tombent en morceau et des canaux qui à marée basse  découvrent au passant leurs fonds malodorants. Rien n’est certes  parfait. Venise  n’est pas faite que de palais, d’églises, de musées et d’œuvres d’art.  Venise c’est aussi l’acqua alta, de plus en plus de monuments d’architecture à l’état  d’abandon et l'exode continu et exponentiel des résidents vers la terre ferme à cause du  coût prohibitif de la vie ici et les prix inabordables pratiqués sur le  marché immobilier en même temps que la croissance démesurée d'un tourisme de masse impossible à contenir et sans grand intérêt pour l'artisanat d'art et l'économie locale en réalité. Chacun  peut visiter Venise à sa manière, à son rythme : en se promenant dans  le brouillard, en paressant au soleil des Zattere après y avoir dégusté  une glace, en passant ses journées dans les musées et les églises, en  recherchant des angles particuliers pour peindre ou photographier, en  butinant de trattoria en bars à vin, en étudiant dans les bibliothèques,  en faisant du shopping dans les magasins de luxe ou chez les marchands  ambulants, en se promenant en gondole à travers les canaux. Mais dans  tous les cas, il vous faudra caminare (marcher) !
Chacun  peut visiter Venise à sa manière, à son rythme : en se promenant dans  le brouillard, en paressant au soleil des Zattere après y avoir dégusté  une glace, en passant ses journées dans les musées et les églises, en  recherchant des angles particuliers pour peindre ou photographier, en  butinant de trattoria en bars à vin, en étudiant dans les bibliothèques,  en faisant du shopping dans les magasins de luxe ou chez les marchands  ambulants, en se promenant en gondole à travers les canaux. Mais dans  tous les cas, il vous faudra caminare (marcher) !  Donc,  chère lectrice, préparez vous bien attentivement. Une bonne paire de  chaussures commodes et agréables et en route pour les rues, les ruelles,  les places et les quais ! Allez au gré de vos intuitions. Si vous avez un plan avec vous, utilisez-le seulement pour noter les endroits que vous avez repérés, les lieux qui vous ont plu. Perdez-vous, pour mieux vous retrouver. Surgirons à l'improviste des lieux inconnus et superbes. Éloignez-vous des magnifiques palais et des églises grandioses.
Donc,  chère lectrice, préparez vous bien attentivement. Une bonne paire de  chaussures commodes et agréables et en route pour les rues, les ruelles,  les places et les quais ! Allez au gré de vos intuitions. Si vous avez un plan avec vous, utilisez-le seulement pour noter les endroits que vous avez repérés, les lieux qui vous ont plu. Perdez-vous, pour mieux vous retrouver. Surgirons à l'improviste des lieux inconnus et superbes. Éloignez-vous des magnifiques palais et des églises grandioses.  Visitez  au fil des ballade des églises, petites comme des maisons de poupée ou  d'imposants monuments, à votre guise... La seule chose qu’il vous faut garder en tête,  c’est qu’ici tout va plus lentement qu’ailleurs, guère plus qu’ailleurs  mais suffisamment pour rendre la vie moins frénétique. Et se sentir bien avec soi. L'occasion de se retrouver et pour ceux qui en ont besoin, de s'apaiser. Venise est un lieu de ressourcement.
Visitez  au fil des ballade des églises, petites comme des maisons de poupée ou  d'imposants monuments, à votre guise... La seule chose qu’il vous faut garder en tête,  c’est qu’ici tout va plus lentement qu’ailleurs, guère plus qu’ailleurs  mais suffisamment pour rendre la vie moins frénétique. Et se sentir bien avec soi. L'occasion de se retrouver et pour ceux qui en ont besoin, de s'apaiser. Venise est un lieu de ressourcement. Un  nouveau musée vient d'ouvrir ses portes à Venise. mais tout le monde ne  pourra pas y pénétrer car les collections qu'il présentent ne sont pas  accessibles à tous les regards. Il s'agit du Musée d'Art Érotique, situé  à quelques mètres de la Piazza, calle dei Fabbri, dans le palais Rota  qui abritait naguère le musée des dentelles.
Un  nouveau musée vient d'ouvrir ses portes à Venise. mais tout le monde ne  pourra pas y pénétrer car les collections qu'il présentent ne sont pas  accessibles à tous les regards. Il s'agit du Musée d'Art Érotique, situé  à quelques mètres de la Piazza, calle dei Fabbri, dans le palais Rota  qui abritait naguère le musée des dentelles. Malheureusement aucune œuvre d'artistes majeurs. Des jeunes talents au travail prometteur cependant, comme le parisien Christophe Mourthé, exposent leur travail. Il y a aussi des sculptures, des dessins d'une dizaine d'artistes d'aujourd'hui.
Malheureusement aucune œuvre d'artistes majeurs. Des jeunes talents au travail prometteur cependant, comme le parisien Christophe Mourthé, exposent leur travail. Il y a aussi des sculptures, des dessins d'une dizaine d'artistes d'aujourd'hui. 
  
  
 

 
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 Trattoria Alle Vignole Vecchie
Trattoria Alle Vignole Vecchie  Nous  sommes en 1989, à Santa Fosca. La scène se déroule un matin, sur un de  ces pontons qui servent à Venise à la fois de débarcadère, d'atelier  flottant, de garage pour les barques. Le vieil homme est resté jusqu'à  sa mort le plus célèbre rémer de Venise. Traduisons ce métier existant à Venise depuis toujours par fabricants de rames.
Nous  sommes en 1989, à Santa Fosca. La scène se déroule un matin, sur un de  ces pontons qui servent à Venise à la fois de débarcadère, d'atelier  flottant, de garage pour les barques. Le vieil homme est resté jusqu'à  sa mort le plus célèbre rémer de Venise. Traduisons ce métier existant à Venise depuis toujours par fabricants de rames. 

 
  
  
 
 
  
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
  
 




 
 