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1 commentaire:
- Comme je comprends ces artistes là d'avoir choisi ce si joli coin pour modèle.. Le ponte Moro et le rio Trapolin.. un endroit que j'adore.... parmi tant d'autres !!!
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
Présidée cette année par le cinéaste chinois Zhang Yimou ("épouses et concubines"), avec comme marraine la splendide Ambra Angiolini (photo ci-contre),
la Mostra accueille comme chaque année une kyrielle d'acteurs et de
metteurs en scène. La France y est traditionnellement bien représentée,
mais le cinéma américain très présent depuis les années 80 sera là aussi
avec Woody Allen notamment (qui présentera hors compétition son nouveau film, "le rêve de Cassandre". Le Lion d'Or est devenu au fil des années une étape obligée vers les Oscars d'Hollywood.
La
Mostra ouvre ses portes demain, le tapis rouge est déjà prêt sur les
marches du palais et les lions dorés se dressent fièrement devant le
temple du cinéma. Que le spectacle commence ! Il débutera dans la grande salle avec "Atonement" ("Expiation") de Joe Wright, en compétition, d'après le best-seller de Ian Mc Ewan. Après minuit, ce sera la projection d'une version restaurée et intégrale du célèbre "Pour une poignée de dollars" de Sergio Leone. Et ce soir, en avant-première à l'ouverture du festival, sur le campo San Polo, dans "l'arena" sous les étoiles, comme autrefois, une projection de "Gli uomini che mascalzoni", un film de Mario Camerini datant de 1932, l'année du premier festival.
Je ne sais si vous êtes comme nous, mais il n'y a rien que nous préférons à une bonne assiettée de pâtes cuites al dente
dans de l'eau aillée et bien salée que je sers aussitôt prêtes avec du
coulis de tomates, du parmesan fraîchement râpé, des tranches de tomates
crues bien mûres et du basilic. Un filet d'huile d'olive et Lucullus dîne chez Lucullus.
Parfois des anchois fraîches que je fais griller au four avec un peu
d'huile simplement assaisonnées avec du tamari, un hachis d'ail de
basilic et de persil viennent raffiner le plat; ou bien des petits
morceaux de blanc de poulet dorés à la poêle, voire du jambon de San
Daniele en lamelles qui cuit un peu au contact des pâtes bouillantes
(comme les tomates d'ailleurs)... Les recettes sont nombreuses. Il faut avant tout que les ingrédients soient de très bonne qualité. Des pâtes faites avec des farines de haute tenue et ce ne sont pas forcément les marques les plus connues qui sont les meilleures.
Il vous faut des penne rigate (100% blé dur italien). 150g. de noix; 2 belles gousses d'ail frais, du bouillon de poule, du basilic frais, de la marjolaine, du romarin, huile d'olive, sel et poivre, parmesan frais.
délicat
fumet qui se dégage de nos assiettes se mêle le parfum de nos journées
italiennes, à Venise, Sorrente ou à Capri... Dans le sud justement,
quand il fait bien chaud on sert la crudaiola, variante froide
de la pastasciutta. Je tiens la recette d'une vieille cuisinière capriote qui
aimait beaucoup me raconter la vie dans l'Ile il y a cinquante ans. Elle
faisait une tarte aux pommes extraordinaire qu'elle servait comme au
café de la Belle Carmelina avec un Lacrima Tiberio des Fratelli Brunetti à se damner.
Sans vouloir poursuivre la polémique ni paraître sectaire à mes fidèles amis lecteurs, je voudrais revenir sur cette problématique (allez un peu de jargon "tendance" sur TraMeZziniMag
!) qui bouleverse depuis quelques années la vie quotidienne des
vénitiens et représente un réel danger pour la ville elle-même, comme
pour tous les lieux visités du monde d'ailleurs. L'exemple de Bordeaux
est frappant : devenu un des sites du patrimoine mondial, la ville
semble envahie en permanence par un flot incessant de touristes. Certes tant mieux ; cependant à bien y
regarder, que sont ces nouveaux visiteurs ? des groupes de gens qui
envahissent les monuments, déambulent dans les rues et encombrent.
Toutes proportions gardées, les embarras provoqués rappellent les rues
du Rialto ou des alentours de San Marco : impossible de se faufiler si
on est pressé, les groupes vont au pas, (normal direz-vous : ils sont en
vacances), s'arrêtent en plein milieu d'une ruelle, pénètrent dans la
moindre cour, jusque dans les halls des immeubles, si par malheur les portes sont
restées ouvertes. Et nous avons même depuis quelques semaines un
ridicule petit train rouge qui promène les gogos avec des commentaires
caricaturaux (truffés d'inexactitude et d'approximation). Partout dans
le monde les beaux endroits qui sont la richesse de l'humanité sont
désormais envahis. On aménage le moindre paysage : tables pique-nique et
poubelles, panneaux explicatifs : "regardez à gauche, levez la tête, ne cueillez pas les fleurs, ne nourrissez pas les autochtones".
Ce tourisme de masse n'en a qu'à ses débuts. Ressource inespérée pour
beaucoup de lieux en désuétude économique, ils confirment les paroles de
l'Archiduc Otto de Habsbourg qui nous disait un jour "évitons
à nos enfants de devenir les garçons de café des touristes des
super-puissances qui envahirons nos places et nos monuments". "As I use this term quite often in my writings about Venezia, I will explain it here. Remember the statistics of Venezia’s tourism. Nearly 80% of us are day visitors, coming in the morning and leaving in the evening and don’t come back. When I was wandering through Venezia, looking here and there and also taking the vaporettos, I did see so many of very strange behaving foreigners, so I decided to call them Eurodisney visitors. So who are they ? They are tourists who believe that Venezia is a museum. A gigantic museum on water, made to please their eyes. What they neglect is that this city has been erected ages before even anyone thought of their existence and was not at all built to be seen as a tourist trap or a museum city. Venezia just was lucky that it was not much bombed during the world wars (that’s what I read) and that the Venezianos love their home city very much, thus take care that it won’t be destroyed by the ravages of time, and by us tourists. Eurodisney visitors will block almost everything, as (as described above), they cannot believe that other people actually have to go from A to B and not marvel at Eurodisney Venezia like themselves. Several times I also did observe that they must have fall from the sky onto the vaporettos, as they seem not to realise that – once a vaporetto approaches a yellow vaporetto stop (like one where they themselves sould have boarded the vaporetto), it will stop there, let passengers get off and on the boat. They were hanging over the rail (the one, the assistant would have to open to let others get off and on), and looked at this poor assistant as if he would be an alien. I am sure, they never got the point why he wanted them move away from the rail……Yes, I am fully aware that I am very very much sarcastic here. I had to get it off my chest and maybe it helps the non-VTers which come from Google’s search engines, to realise that they should watch their behaviour towards the others when visiting what they believe is Eurodisney museum city Venezia". (*)

