VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
12 janvier 2009
10 janvier 2009
Autrefois, les turbans...
1 commentaire:
09 janvier 2009
La libreria de san Servolo
08 janvier 2009
Au temps des premiers doges...
Un matin de printemps, un jeune homme passa sous les treilles parfumées du balcon. Entendant de la musique il leva les yeux et son cœur fondit en un instant pour la belle jeune fille qu'il aperçut au milieu des fleurs. Il se nommait Jacopo Barbaro et allait chez un maître verrier prendre un chargement précieux, destiné à un potentat oriental, en affaires avec sa famille. En ce temps-là, Mazzorbo que les Vénitiens prononçaient Magiurbo, était une petite bourgade très peuplée où se traitaient les plus importantes affaires commerciales de la République. Le Rivo Alto n'était qu'un village, le palais du doge ressemblait à un château fort et l’évêque résidait à Torcello.
Fiora était très belle. Le jeune homme tomba éperdument amoureux d'elle. Revenu de son voyage en Orient, il se promenait souvent dans les vignes et les vergers qui entouraient la propriété de la belle Fiora. Il aimait cueillir des fleurs, en rêvant de pouvoir les lui offrir un jour. Un matin, alors qu'il s'apprêtait à regagner Venise, triste de n'avoir toujours pas pu aborder la jeune fille, il se retrouva face à elle. Fiora était sortie se promener avec une jeune domestique qui la suivait partout. Le jeune patricien, richement vêtu, fort bien constitué, ne pouvait laisser la belle indifférente. Elle accepta le bouquet de fleurs qu'il lui tendit. Ils parlèrent. Elle rit. Ils furent vite bons amis. Les préséances autorisèrent le soupirant à revenir souvent faire sa cour. Le père, d'abord méfiant, s'étant renseigné sur la famille du beau jeune homme et rassuré sur sa fortune, voyait d'un assez bon oeil l'idylle qui peu à peu s'épanouissait sous ses yeux. Le garçon revenait chaque jour. Il apportait un cadeau chaque fois différent, un oiseau dans une cage dorée, un bouquet de lys dans un vase de verre coloré, un livre enluminé, des soieries, un singe, des pâtisseries. Fiora l'attendait dans la cour de sa maison, assise sur un banc de pierre, au pied d'un cerisier centenaire. Il faisait accoster sa barque devant l'entrée principale et passait par le jardin comme pour la surprendre. Leurs jeux devinrent des rites. Les mois passèrent. Ils s'aimaient.
Mais un matin, alors que le printemps s'acheminait doucement vers l'été, les cloches se mirent à sonner à toute volée. Le tocsin. C'était la guerre. Les Turcs venaient de s'emparer d'un comptoir de la Sérénissime. Les jeunes gens devaient partir défendre les avoirs de la mère patrie. Jacopo ne revint pas. Des mois passèrent. Des années. Fiora attendait toujours et descendait chaque matin dans la cour. Elle s'asseyait sur le banc, au pied de vieux cerisier et elle attendait. Mais personne ne franchissait plus la petite porte du jardin. Fiora pleura longtemps. Elle pleura tellement qu'un matin ses yeux ne virent plus la lumière. Elle se réveilla aveugle et tout Mazzorbo la surnomma Fiorellina l'aveugle. Elle ne descendait plus dans la cour et restait des heures sur le balcon, les yeux vides, le cœur triste. Son père désespérait de pouvoir la marier un jour et il fut décidé qu'elle entrerait au couvent s'il venait à mourir. Des années passèrent. Quand le vieux marchand mourut, Fiora entra au couvent des Ursulines de Santa Croce. Elle y fut très aimée pour sa douceur et sa tristesse touchait tous ceux qui l'approchaient. Elle aimait toujours autant prendre le frais les soirs d'été et on l'autorisa à conserver son luth. Elle chantait délicieusement.
Un jour, cinq ans exactement après qu'elle fut devenue aveugle, un navire accosta sur les Schiavoni, près du broglio. Une foule de curieux l'attendait. C'était un galion maltais qui ramenait à Venise les blessés et les prisonniers rescapés des geôles turques. La Sérénissime venait de procéder à un échange, évitant ainsi que ses enfants ne soient vendus comme esclaves en Egypte ou au Soudan. Parmi eux se trouvait le beau jeune homme amoureux de Fiora. A peine débarqué, il courut chez lui, embrassa ses parents médusés de le voir revenir vivant, et se fit conduire à Mazzorbo. Il trouva la maison déserte, le jardin envahi par de hautes herbes. Il rentra à Venise regrettant de n'être pas mort à la guerre...
Les mois passèrent. Un jour qu'il revenait d'une virée dans une de ces maisons tenues par d'éminentes et efficaces courtisanes, Jacopo entendit un air de luth. Il leva les yeux et vit une jeune nonne qui chantait. Son visage émacié, ses yeux vides, sa pâleur ne lui permirent pas de reconnaître en elle la jolie Forellina. Charmé par la voix, il jeta aux pieds de la jeune religieuse le bouquet de fleurs qu'il avait à la main. Fiora le ramassa, le sentit et aussitôt se mit à pleurer. Le jeune homme lui demanda la raison de son chagrin. Elle répondit que ces fleurs lui rappelaient bien des souvenirs heureux. Du temps où un jeune homme épris d'elle, pour lui dire sa flamme, la couvrait de fleurs chaque jour. Jacopo demanda ce qu'il était advenu du garçon. Fiora répondit que tous le croyaient mort. Il raconta à son tour l'amour qu'il portait à une belle princesse rencontrée par hasard au milieu d'un merveilleux jardin dans une île. Il était revenu pour la chercher, mais elle avait disparu... Jacopo prit congé de la jeune religieuse. Ils se saluèrent avec courtoisie. Ni l'un ni l'autre ne surent se reconnaître.
La nuit était tombée. Fiora posa le bouquet près de son lit. Elle pria. Au moment d'aller se coucher elle reprit le bouquet de fleurs et l'approcha de son visage. Une émotion inattendue l'étreignit. Elle sentit des larmes couler. Quand elle ouvrit les yeux, elle voyait de nouveau. Avec ses yeux, mais aussi avec son cœur. Le jeune homme qui lui avait donné ces fleurs ne pouvait être que Jacopo. il n'était donc pas mort. Elle allait enfin être avec lui et pour toujours. C'est avec ces douces pensées qu'elle s'endormit cette nuit-là. Jacopo, rentré chez lui, se sentait troublé. Les années passées dans les prisons du Sultan avaient endurci son cœur blessé. Il ne pouvait rester à Venise, si près de ces lieux où il avait rêvé d'être heureux avec celle qu'il aimait. La belle avait disparu, il ne la reverrait plus. Il décida de s'embarquer sur le premier navire et partit à l'aube. On ne le revit jamais.
Fiora se réveilla de bon matin et courut à l'office en criant qu'elle voyait. Dans tout le couvent on crut au miracle et l'évêque fut prévenu. Elle expliqua à la mère abbesse que Jacopo était revenu. Qu'il fallait qu'elle le retrouve. Le testament de son père avait été clair, elle resterait religieuse et prononcerait ses vœux définitifs si Jacopo Barbaro ne revenait pas pour l'épouser. On envoya un messager au palais Barbaro, sur le grand canal. Il revint porteur de la triste nouvelle, Jacopo était parti pour ne plus revenir.
Fiora prononça ses vœux quelques semaines plus tard. Devenue mère abbesse à son tour, elle dirigea le couvent pendant près de trente ans. On dit à Venise qu'elle pleura chaque jour jusqu'à son dernier soupir.
5 commentaires:
-
-
Oooohh..comme c'est beau - et bien raconté! (j'aime les grandes histoires d'amour tragiques...)
Merci beaucoup (z'en avez d'autres, des histoires comme ça..??)
G - 13 janvier, 2009
-
-
Una fine veramente troppo triiiiste ! :-(
mais merci quand même Lorenzo...
-SABRINA- - 14 janvier, 2009
-
-
Un vrai sujet d'opéra!!!!!!!!! A bientôt Vichka
- 15 janvier, 2009
- unevilleunpoeme a dit…
-
On a vraiment envie de retourner entre les canaux...
- 15 janvier, 2009
-
-
05 janvier 2009
Venise sous la neige
Durant les cinq années où j'ai vécu à Venise, il a neigé chaque hiver. Une année, (était-ce en 1981 ou en 1982 ?), la ville est restée vêtue de blanc près d'une semaine. Cela n'impressionnera pas nos lecteurs canadiens, mais si les vénitiens sont habitués (ce sont pour la plupart d'excellents skieurs car les montagnes ne sont pas loin), le froid mordant fut difficile à supporter et je puis vous garantir que personne ne traînait dans les rues. A cela s'ajouta un brouillard à couper aux couteaux pendant plusieurs jours et même une interminable coupure de courant un soir de carnaval... L'un des lions du campo dei Leoncini semble vraiment vouloir éternuer, mais position oblige, il parviendra à se retenir....
Quant aux touristes, ils avaient quasiment tous disparu. C'était l'époque où la Municipalité se creusait les méninges pour attirer les visiteurs à d'autres moments qu'au printemps ou en été. Il y eut notamment la campagne "Venezia d'Inverno" avec des forfaits hôtel-musées-transports et goûter au Palazzo Mocenigo. Domenico Crivellari était adjoint à la culture et, si je me souviens bien, un certain Bertotto était en charge du tourisme. Le maire de l'époque, Mario Rigo était communiste et Sandro Pertini, le héros de la Résistance, grand ami de Venise, chef de l’État.
Voici, ci-dessous, une vue de la Venise mineure dans les années 1880, par Ferdinando Ongania. Après la chute de la République et l'avènement de l'hypothétique royaume lombardo-vénitien, la misère s'installa à Venise, vidée de toute sa substance. Grand nombre de patriciens avaient accepté de rentrer dans la noblesse de l'Empire des Habsbourg (on leur offrit le titre de comte, eux qui reconnus nobles depuis plus de dix siècles pour la plupart, n'avaient jamais accepté aucun titre nobiliaire !) et délaissèrent la ville pour courir les bals et les soirées viennoises, les manufactures et les ateliers d’État fermèrent leurs portes et en vingt ans, la Sérénissime ne fut plus que l'ombre d'elle-même. Il fit terriblement froid ces années-là et beaucoup de gens moururent de malnutrition. Phtisie et tuberculose firent des ravages.
Aujourd'hui, les flocons de neige sont simplement un charme supplémentaire pour la belle endormie. Comme un cadeau pour ses visiteurs, pour les enfants et pour les photographes. Pour clôturer cette petite promenade d'hiver, une vue du campo Santa Maria Nova, dans la nuit du 31 décembre 2008 prise par Luca & Daniela (voir leurs belles photos sur le site e-venise.com) :
_______
6 commentaires:
-
- Quelle splendeur !
Les Miracoli !
Dans leur silence ! - 05 janvier, 2009
-
- merci pour votre site plein, à l'image de Venise, de petites merveilles
dans tous les coins. Cette neige, je l'ai effectivement vu tomber le 31
décembre sur la Pescheria puis sur la place San Marco. C'était
splendide. Comme l'ont été les quatre jours suivants: après la neige, la
brume mystérieuse et enveloppante, puis le franc soleil d'hiver
accompagné d'un froid mordant. Splendide.
Nous sommes souvent allés à Venise mais votre site nous a permis de découvrir de petites choses inattendues.
Pour la petite histoire, nous avons passé le pont de la lagune en écoutant l'excellent "la Sérénissime et la Sublime Porte" que vous recommandiez. Envoutant!
Et joyeux anniversaire à Margot!
Emma - 05 janvier, 2009
-
- Jolies et poétiques ces photos de Venise sous la neige, on dirait le
décor d'un conte de Noël......... Et si tu nous racontais un
conte...avec photos et musique...
Je suis en train de lire "Des turbans" à Venise, qu'en penses-tu, l'as-tu lu et aimé????? A bientôt, bon week-end. Vichka -
09 janvier, 2009
- Alexa a dit…
- Que je suis contente d'avoir decouvrir ton (ta?) blog et ces belles
photos de ma ville préférée! J'y etait en Septembre, mais ça fait
presque 40 ans depuis que j'ai vu Venise sous la neige.
Mille grazie pour ces images. - 10 janvier, 2009
- Tietie007 a dit…
- Génial ! Nous avions connu Venise sous la neige en février 2004, juste après le carnaval ! Joyeux Anniversaire à Margot !
- 10 janvier, 2009
- Maicher a dit…
- Although from different places, but this perception is consistent, which is relatively rare point!
nike dunk - 19 février, 2009
03 janvier 2009
Commencer l'année avec la neige
La ville est sublime sous la neige. Le silence se fait différent, plus épais, plus mystérieux. Les couleurs, les reflets, la lumière, tout change et c'est une féerie de chaque instant. Les enfants sont les plus heureux, qui se lancent dans de joyeuses batailles de boules de neige. Je me souviens d'un magnifique bonhomme de neige sur le campo des Gesuati. Une carotte en guise de nez et un petit chapeau melon en carton sur la tête.Comme dans un film, et puis quelle lumière, les amis, quelle lumière !
8 commentaires:
- Michelaise a dit…
-
Bonne année Lorenzo... Sublime, Venise sous la neige, mais glaciale pas vrai... il y a fait des courants d'air terrifiants ! Un ami, facteur de piano et qui va travailler avec la fondation Bru-Zane, m'a envoyé un sms émerveillé et cliquetant de givre le 31 à minuit pour se réjouir de cette neige vénitienne !
- 03 janvier, 2009
-
-
Bonjour Lorenzo,
Je profite de la saison des vœux pour en formuler un tout à fait égoïste : que vous puissiez continuer à nous régaler de vos billets...! Cela fait quelques mois que je vous lis en silence mais aujourd'hui je vous dis : merci beaucoup! J'adore votre blog! J'aime la manière dont vous nous parlez de cette belle ville (je n'y suis allée qu'une seule fois, l'année dernière, pendant une semaine...mais j'y retournerai! c'est sûr!), avec tendresse, délicatesse... Encore merci, bravo, et bonne année! - 03 janvier, 2009
-
-
Venise sous la neige doit être inoubliable ...
Encore tous mes voeux et comme Géraldine je fais le voeux égoiste de vous lire encore longtemps. Si vous saviez ce que j'ai envie de retourner à Venise depuis que je vous lis, c'est incroyable. Mais ayant découvert Venise sous la brume, je souhaite vraiment la connaitre sous le soleil, aussi en juin ou septembre ... j'irai y passer un long week end ! Cordialement. Agnès. - 03 janvier, 2009
- Luca et Daniela a dit…
-
nous avons fait quelques photos avec la neige qui tombait entre 1h00 et 2h00 du matin le jour de l'an:
http://www.e-venise.com/photos09a/0101-venise-sous-la-neige.html - 03 janvier, 2009
-
-
Belle année 2009 à ce blog , où Venise résiste : sauf nous , à son indescriptible et jamais suranné charme .
Quelle valeur !
Terrible ! - 04 janvier, 2009
- Lorenzo a dit…
-
Mille mercis à vous tous pour votre soutien et votre amitié ! Bonne Année de tout coeur.
- 04 janvier, 2009
- Marie a dit…
-
Tout à fait superbe!
Merci pour ces photos qui me font rêver.
Belle année à vous et à votre blog qui réjouit tant d'amoureux de Venise.
Mes amitiés - 13 janvier, 2009
02 janvier 2009
Concerto di Capodanno à La Fenice
Ces airs m'ont fait penser au plus jeune frère de ma mère, mon oncle Jacques, et à sa femme Marie-Antoinette, disparus tous deux en 2008, a quelques mois d'intervalle. Grand amateur de Bel Canto, il voyageait dans le monde entier pour satisfaire sa passion des belles voix et des grandes mises en scène. Je lui dois mon initiation à cette musique et mes quelques connaissances de l'art musical et scénique, et de cette mirifique période italienne (qui dura des débuts du Risorgimento jusqu'à la Belle Époque), que l'ouragan de 1914 allait définitivement emporter, ne laissant aux générations qui suivirent que des bribes et des vestiges de ce qui fut une ère fabuleuse pour l'opéra : Rossini, Verdi, Puccini, Wagner... Ce billet en hommage. Et pour tous ceux qui n'y seront pas, une vidéo offerte par Arte :
6 commentaires:
- yann a dit…
-
Bonjour, vous savez si la suite du concert est disponible ?
Merci. - 06 janvier, 2009
-
-
Quelle tenue , n'est-ce pas ?
On voudrait garder nos vieux Maîtres par chez nous , les serrer très fort dans nos bras .
A n'en plus finir .
Et puis tout est trop loin , les êtres , les Arts , leur si grand talent .
Qui se déverse , torrentiel , comme ici cette absolument géniale ouverture de Guillaume Tell .
Quand il a annoncé ses voeux à toute la Fenice , Georges Prêtre a commencé par ce préambule : " A ma petite femme chérie ......., etc "
Ce vieux monde et ce monde de vieux porte une telle modernité , que Venise est rentré chez moi à l'instant de ses paroles , directo .
Ce fut tant mieux ! - 06 janvier, 2009
- Lorenzo a dit…
-
A ma connaissance il n'y a que des extraits sur internet. Certainement parce qu'un projet de disque ou de DVD est à l'étude.
- 09 janvier, 2009
- Lorenzo a dit…
-
Voilà Gérard le mot qu'il fallait avoir pour résumer ce superbe concert. Cette délicatesse, cet amour et la force de la conviction d'un homme qui a toujours vécu pour la musique. C'est vrai que Venise c'est cela, l'intensité des émotions, l'authenticité des sentiments et la richesse intérieure des contemplatifs...
- 09 janvier, 2009
- MARCO a dit…
-
j'ai assisté au concert du 30 décembre (le premier des 3): un seul mot: "magique" pour le lieu et la prestation du maestro Prêtre ; souplesse, beauté plastique, aisance, liberté au service des œuvres..; cela nous change de tous ces chefs qui veulent nous faire des reconstitutions soi-disant historiques qui n'ont aucune âme; merci maestro et longue vie à vous.
- 04 mars, 2009
Scènes de rue en fin d'année
Écrit en écoutant «Lumières» d'Alexandra Streliski.
______
2 commentaires:
- le bord doré des nuages a dit…
-
J'avais oublié les réverbères rosés, ça me fait du bien de les revoir..Je vous souhaite une Excellente Année 2009 cher Lorenzo à vous et à votre entourage ,en espérant que vous continurez à nous faire rêver tout au long de cette nouvelle année. merci encore.
- 02 janvier, 2009
-
-
L´ hiver c´est mon temps prefere pour voayager a Venezia, pour moi c´est le temps que la lumiere c´est plus belle.
Merci pour ces belles photos qui me font revivre mes sejours a Venezia.
Mes meilleurs voeux pour le 2009 - 03 janvier, 2009
-