2 commentaires:
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On pourrait aussi inverser: le pêcheur n'arrête pas la pluie!
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cela ressemblerait alors à un proverbe oriental.
VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
On pourrait aussi inverser: le pêcheur n'arrête pas la pluie!
cela ressemblerait alors à un proverbe oriental.
Comme le décrivait si bien Julien Gracq, aller faire le marché à Venise... Passer par des ruelles et des campi
calmes que la pluie a lavé.. Prendre son temps, discuter avec le
marchand. parler de la pluie et du beau temps... Humer tous les parfums
de la vie quotidienne, l'odeur marine que le grand canal amène au pied
du marché, le parfums des fruits et des légumes... Puis les cloches qui
sonnent, le cri des vendeurs appelant le chaland, le musicien des rues
avec le cliquetis de la pièce qui tombe dans sa coupelle... Rien que de
très humble, de très ordinaire. Mais quel bonheur.Oui, quel bonheur!
Salut, on manque tout cela en Allemagne, malheureusement!
la dernière fois que j'ai fait mon marché à Venise, j'avais acheté entre autres du poisson pour le rapporter l'après-midi même en Belgique.... notre avion a été supprimé à cause de grèves à Bruxelles... Nous avons miraculeusement récupéré la valise de soute et transité par Amsterdam, ensuite le train etc.... heureusement les queues de lotte étaient encore fraîches à minuit!
Je suis très touchée de cette attention.
Merci Lorenzo pour ce billet sur la nouveauté de mon site vénitien "le plan interactif".
Beaucoup
de travail fourni pendant un an et demi, mais avec le plaisir de la
découverte ou redécouverte... et des balades vénitiennes... Les puits
une recherche incessante et ma passion ! Mais il y aura d'autres
découvertes car l'aventure ne fait que commencer...
Merci aussi pour J@M qui a été un collaborateur très précieux.
Nicole
Que dire devant de telles brassées de fleurs ? ... Merci !
Merci à vous pour ce travail utile à tous et toutes ces photos. C'est de tout ce travail, le vôtre, le mien, celui de tous les Fous de Venise, que peut naître une prise de conscience de l'urgence qu'il y a désormais à sauver vraiment Venise, à préserver les trésors qu'elle contient et à aider ses habitants à continuer d'y vivre, à y revenir sans ôter au monde le bonheur de découvrir ses merveilles !
Le lien ne marche pas pour aller chez "Oscar"...Bonne journée, a presto !Et un joyeux anniversaire à Jean !
J'essayais justement et en vain de me mettre sur le blog d'Oscar. Je vois que Maïté vient de vous le signaler...
Quel joli Chat, j'adore son expression et j'aimerais bien voir le Venise d'Oscar.
Venise et les chats, mon univers quotidien aussi !
Bonne journée Lorenzo, Bon anniversaire à votre fils !
Danielle
Le problème est réparé, Mesdames. En route pour le blog d'Oscar ! Si le
lien restait capricieux, voici l'adresse : http://bluoscar.blogspot.com
Bonne journée d'automne à tous.
merci Lorenzo ! ... un nouveau petit trésor ... Un joyeux anniversaire à Jean !
anita
qu'il est beau ce chat ! quelle photo expressive ! merci pour ce lien, lorenzo et bon dimanche.
chantal
Me
voilà de retour chez moi. Je m'installe. Mon bureau est devant la
fenêtre. Quand je m'y assois, je vois le jardin, les toits et au loin un
clocher qui penche. Je prend ma pipe. La boîte verte, le tabac parfumé,
un peu humide. Je bourre ma pipe, l'allume avec de longues bouffées.
Délices de ces premières bouffées. J'égalise la cendre. L'air se remplit
d'effluves musquées et comme un peu sucrées. Je puis alors commencer à
écrire. C'est l'histoire d'un chat et de son maître... Tiens, pourquoi
un chat ? Je n'ai jamais écrit d'histoires d'animaux ...Dès le lendemain, je passais au moins cinq heures chaque jour devant ma machine à écrire. A l'Osteria de Santa Maria Formosa, comme sur la terrasse du café des Zattere ou chez Zorzi, le salon de thé de la calle della Mandorla, je ne cessais de prendre des notes, de remplir des pages et des pages... En trois semaine, le manuscrit attendu à Paris était prêt, emballé. Il fallait maintenant l'expédier. Après avoir terminé le paquet, joliment couvert de ce papier brun qu'on ne trouve qu'ici, je me couchais et pour la première fois depuis longtemps, je me sentais satisfait.
Le temps était très mauvais le lendemain matin, quand je me réveillais. J'entendis même la sirène de l'acqua alta.
Mon premier acte de la journée serait de poster le manuscrit. La
veille, j'avais eu mon éditeur au téléphone qui avait promis de
m'expédier un mandat assez conséquent. De quoi payer les trois prochains
mois de loyer et un billet de train pour Naples où je comptais me
rendre pour le vernissage d'une exposition. Il pleuvait mais mon cœur
était en fête. A la fenêtre, le chat roux qui refusait toujours de
rentrer dans la maison, était là, l'air affable. On eut dit un marquis
de Goldoni ! Arrivé au Rialto, à la Posta Centrale, je le retrouvais,
lissant ses moustaches sur la margelle du puits du cortile, en compagnie de ses acolytes. « Bah ! », pensai-je, «à Venise tous les chats se ressemblent ...»
Extrait de «Venise, l'hiver et l'été de près et de loin»
à paraître aux Éditions Tramezzinimag
Merci pour ce petit extrait de "Venise, l'hiver et l'été de près et de loin", j'ai vraiment hâte d'en lire tout son contenu...
Je
les aime ces chats de Venise mais quel dommage de ne plus en croiser et
faire un bout de chemin en leur compagnie, comme autrefois !
A bientôt Lorenzo et excellente journée
Danielle
Avec plusieurs amis, pazzi di gatti, nous avons décidé de repeupler -
sous contrôle d'un planning familial félin - la ville de sa population.
Le complot se trame peu à peu. A chaque voyage, nous envisageons
d'amener une jolie jeune chatte, voire des portées. Vaccinés, tatoués,
ils seront peu à peu lâchés dans la ville, avec des points de ralliement
pour les soins, la nourriture et les abris, à proximité d'un relais
humain, mamma (ou babbo) gatto. Nous nous emploierons à convaincre la
municipalité...
S'il devait ne plus y avoir de vénitiens à deux pattes, qu'il y en ait toujours sur quatre, dignes cousins du lion ailé...
C'est une excellente initiative que celle des "pazzi di gatti". Je leur adresse tous mes encouragements!
Anne
Combien d'ouvrages de ma bibliothèque proviennent de cette librairie. Le jeune garçon sur la photo est l'actuel libraire. On y trouvait de tout et le plus souvent à prix réduits. Le Gibert de Venise. En sortant de la maison qui était dans l'impasse juste en face, c'était un bonheur de rentrer farfouiller parmi les rayonnages. Livres d'art, romans, poésie, classiques, livres de philosophie et d'histoire, revues... Mes quatre enfants l'ont découverte en 2005. Ils y ont passé du temps à leur tour ! Il y avait des trésors dans ma jeunesse. Il y en a encore ! Et le plus rare et précieux, la qualité de l'accueil, le sourire et les connaissances du maître des lieux. Longue vie à la libreria AllaToletta ! Une vraie librairie où on aime les livres.
Il y a parfois dans la vie des rencontres qui nous changent sans qu'on s'y attende. Une personne, un geste, un objet, un évènement et plus rien n'est comme avant. Cela peut-être un grand malheur ou une merveilleuse chance, Rarement l'un et l'autre, Dramatique ou joyeuse, la conséquence de cette rencontre nous transforme à jamais. C'est peut-être cela le destin.
Le destin, justement, quand il se manifeste chez le jeune Mirco Mencacci
prend la forme d'un fusil chargé qu'il n'aurait pas fallu toucher. Ce
jeune garçon de huit ans, intelligent, gouailleur, passionné de cinéma
et de bricolage., apprécié par tous, grandissait jusqu'à cet accident
dans un petit village de Toscane, où il vit avec ses parents, pas riches
mais aimants. Soudain, tout bascule. Mirco perd quasiment la vue. Lui
qui se remplissait des beautés de la campagne toscane où il jouait avec
ses camarades, mais aussi des nombreux films qu'avec son père il allait
voir au cinéma du village, ne voit plus que des ombres colorées... La
loi italienne de l'époque (nous sommes en 1970) interdit de scolariser les enfants handicapés au milieu des enfants "normaux".
Notre héros se retrouve à Gênes, dans un institut fameux où les jeunes
aveugles poursuivent leurs études et apprennent à devenir rempailleur ou
tisserand... Dans cette école religieuse dirigée d'une main de fer par
un directeur borné, lui-même aveugle, il doit apprendre la solitude et
l'obscurité.
Ce
très beau film, inspiré de la vie du plus brillant et talentueux
ingénieur du son italien devenu aveugle à dix ans, pourrait être signé Comencini.
Du vrai bon cinéma italien. Léger et précis, incisif même, il
transporte le spectateur dans un monde d'émotion où la sensiblerie
pleurnicharde n'a rien à voir. Et pourtant difficile de n'avoir pas la
larme à l'œil tant l'émotion est partout ; dans l'image du père qui
prend dans ses bras son fils inanimé, le visage en sang, et se précipite
à l'hôpital, dans la difficulté que l'on ressent avec l'enfant quand il
doit appréhender son nouvel univers, dans la tristesse qui envahit
l'écran quand on réalise que le petit héros a définitivement perdu la
vue : «l'ampoule est cassée, l'ampoule est cassée»
répète-t-il en allumant et éteignant la lumière qu'il ne voit plus,
mais aussi dans ces moments de grâce où les sons se mélangent et
s'assemblent comme par magie sous les doigts de Mirco,
révélant
à son maître un talent incroyable que rien dans la rigidité des règles
de l'école ne permet de développer, où les méchants de la bande
s'adoucissent et se rangent à ses côtés. Il y a aussi une scène
d'anthologie , quand une demi-douzaine de petits aveugles conduits par
Mirco et la fille de la concierge, se rend au cinéma du quartier qui
projette un film comique... C'est drôle, poignant, revigorant.Anonyme a dit…
Très beau film c'est vrai tendre mais jamais dans le pathos.
Difficile de trouver un juste équilibre entre subsides assurés par le tourisme de masse et respect des populations autochtones
mais si nous vouons éviter "Veniceland" et l'exode total et définitif (à Venise comme dans d'autres lieux hautement fréquentés par le tourisme mondial), il va falloir trouver des solutions. On ne peut pas sacrifier les populations au tourisme. C'est une question de civilisation et d'humanité. Ne perdons pas notre âme !