VENISE, UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION, MAIS CELLE DES NATIONS, DES PEUPLES, DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE, REINE DU MONDE
[Les neuf commentaires à ce billet ont été engloutis avec le premier Tramezzinimag suite à une incompréhensible décision de Google jamais encore éludée. Si leurs auteurs repassent par cette page et qu'ils se souviennent de ce qu'ils ont écrit, ils sont évidemment les bienvenus.]
Une première : le Vatican a son pavillon à
la Biennale de Venise depuis le début du mois. Le Saint-Siège a commandé des œuvres
sur le thème de la tension entre création et chaos, en trois volets.
«Il s'agit de restaurer le dialogue interrompu entre l'Art et la Foi... Inciter au dialogue dans un contexte plus ample et diversifié que celui dans lequel l'art sacré évoluait jusqu'alors.»
elon le martyrologue romain, l’Église fait aujourd’hui mémoire d’un saint vénitien, Grégoire Barbarigo. Né le 16 septembre 1625 à Venise et mort le 18 juin 1697 à Padoue dont il était l'évêque, après avoir été évêque de Bergame. Béatifié par Clément XIII en 1764, il a été canonisé par Jean XXIII en 1960. ![]() |
Sculpture de Giovanni Maria Morlaiter
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La 55e Biennale de Venise vient d'ouvrir ses portes.
Si cette manifestation parait terriblement bizarre pour certains
visiteurs non avertis, elle n'en reste pas moins un des rendez-vous
majeurs de l'art contemporain.
| Antonio Tapiès exposé au Palazzo Fortuny |
Qui parlait ainsi de ce sestiere un peu éloigné de tout, qui a su garder toutes les caractéristiques de la Venise traditionnelle. Cannaregio était son pendant autrefois, avant que le flux ds touristes transforme tout sur son passage, de San Geremia au Rialto. Simplement Castello à Venise, le quartier le plus vaste de la ville. Hormis l'Arsenal, l'ex-cathédrale de San Pietro, la belle église conventuelle de Sant'Elena, rien de monumental. Tout y est à la mesure de l'homme, de la vie courante. Modeste. L'Arsenal bien sûr, même sans l'intervention de Dante qui nous le fait assimiler ses ateliers et ses chantiers à l'Enfer, transpire encore la puissance et le gigantisme de ce qu'il fut durant mille ans, mais les autres monuments qui restent encore du passé glorieux de la sérénissime ?
San
Martino di Castello est construit sur ce qui fut il y a très longtemps
- bien longtemps avant que ne se construise le gigantesque Arsenal -
les ilots Gemini aujourd'hui totalement emberlificotés
dans la structure de la ville depuis l'aménagement de l'Arsenal et de la
cathédrale. Dédiée à Saint Martin de Tours, ce saint fameux pour avoir
coupé sa tunique en deux et l'avoir partagée avec un mendiant, elle
contient des trésors peu connus. Comme son histoire d'ailleurs : une
colonie lombarde s'était installée sur la lagune et Saint Martin était
leur saint protecteur. Mais on ne sait pas trop en fait... L'église
votive aurait pu aussi être édifiée par des réfugiés qui avaient fui
Ravenne et auraient nommés la chapelle comme la basilique de leur cité.
On trouve les premières mentions de sa construction en 932 et on sait
qu'elle fut consacrée en juin cette année-là. C'est un lieu
particulièrement agréable à visiter. Dans le silence de ses voûtes, la
fraîcheur de ses marbres, il faut bon se poser un instant et faire
silence même quand on n'est pas croyant.


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| ©Georgia Mizuleva - Tous Droits Réservés. |
"... Tout ce dont je vis aujourd’hui, j’en ai eu l’intuition enfant : le fait de savoir que chacune de nos existences est un rendez-vous ; qu’on peut le rater ou le célébrer. J’avais cette sensation que le monde m’était confié, et ce n’était pas de la mégalomanie, mais, bien au contraire, de l’humilité. Je pressentais que chacun d’entre nous a, à son échelle, la charge du monde. Par mon désordre, j’entraîne le désordre autour de moi. Si, au contraire, j’entre dans l’ordonnance intérieure de l’amour, je rayonne. Et d’un seul être peut partir un tel rayonnement, qu’il répare une famille, un village, une entreprise… Des expériences comme ça, j’en vois tous les jours. Je n’invente rien."
" Hagios ho Theos, hagios ischyros, hagios athanatos, eleinson amis..."
..En dessert, un Nègre en chemise comme
chez ma grand-mère. Succès garanti. Même si ce n'est plus politiquement
correct de baptiser ce très vieux dessert ainsi (hypocritement, on dit Noir et Blanc
maintenant), ce nom est définitivement lié à mes souvenirs d'enfance,
aux dimanches d'antan quand les grandes personnes restaient des heures à
table et que nous déjeunions avec les bonnes à la cuisine. On attendait
avec impatience d'être appelés pour le dessert, ce Nègre en chemise ou Nègre blanc
qu'on avait vu préparer, nous léchant les babines d'avance. Enfin, pour
le thé, j'ai fait à la place des habituels scones et des galettes
irlandaises (devenues pancakes aux États-Unis, les délicieux hot cross buns,
brioche traditionnelle d'Angleterre que l'on fabrique le vendredi saint
et dont tout le monde raffole chez nous. Pour les gourmands intéressés,
les recettes suivent.Libellés : 4 commentaires: