VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
05 avril 2022
Concert sur une barque
C'était il y a cinq ans déjà. Avec mon ami Antoine Lalanne Desmet, complice d'alors dans les rues de Venise où nous déambulions dans l'idée de prolonger avec un micro les sensations que j'avais tenté de décrire dans « Venise, l'hiver et l'été, de près et de loin », petit livre, brouillon pas assez travaillé où, comme dans Tramezzinimag, je tentais de raconter ma jeunesse à Venise...
Inventeur d'images sonores, Antoine a toujours su capter la petite musique du temps qui passe, les petits riens du quotidien qui sont l'essence de bonheurs simples. Cette année-là, nous en partagions lui et moi les délices à Venise, et le cadet souhaitait faire parler son aîné de tout cela pour en faire un documentaire sonore où j'exprimerai tout ce que la Sérénissime a signifié pour moi à l'âge de tous les possibles, avant que la vie commune m'aspire comme tout le monde.. Pauvre Antoine que j'avais mis à rude épreuve avec mon humeur chagrine. Il faisait tellement beau pourtant et Venise s'offrait dans toute sa splendeur. Mais je ne parvenais pas à me laisser reprendre par son charme. Je pestais, je râlais, toujours ruminant. Je n'avais plus d'appartement, mes séjours s'étaient faits rares La maison de la Toletta et son jardin n'étaient plus qu'un souvenir. Le cataclysme du divorce, en plus de faire imploser notre famille, m'avait laissé sans argent, et le temps - dernières bribes du luxe d'avant - manquait de plus en plus. Avant que de revivre, il me fallait survivre.
Je traînais les pieds quand Antoine m'entraînait à travers la ville le micro à la main. Répondant à chacune de ses questions en maugréant. Avec une patience remarquable, Antoine revenait à la charge, souriant. Il s'éloignait parfois quand je m'étais rendu odieux, me laissant seul avec mes aigreurs ridicules. Peu à peu, l'amitié reprit l'avantage. Quelques moments ordinaires : un café pris dans un bar éloigné, la jovialité contagieuse d'un vieux pêcheurs, un rayon de lumière sur l'ornement d'un mur, le cri joyeux des mouettes sur les dalles de Santa Margherita, des rires d'enfants sur un campo derrière San Gerolamo, une promenade en barque... Antoine travaillait, profitant de ces éclaircies pour avancer dans les entretiens, en faisant le dos rond. Peu à peu mon humeur se fit moins sombre, ma voix plus enjouée. Le beau temps, la magie des lieux, les verres de Soave et les tramezzini... Venise reprenait l'avantage. Nous nous promenions jour après jour et je parlais, il enregistrait... Ces fragments moins funèbres qu'aux premiers jours aideraient au montage. Antoine aurait enfin un peu de matière pour éviter de faire du documentaire un reportage sur un pauvre type aigri. Ce n'était pas le Lorenzo véritable, celui qui était son ami et dont il avait vendu l'image à la RTS, pas ce jeune vieillard furieux de n'avoir pas su aller jusqu'au bout de ses rêves.
Ce petit extrait sonore illustre à merveille l'atmosphère paisible d'un jour à Venise, la sérénité retrouvée. Antoine ce jour-là m'avait laissé me reprendre. il avait rendez-vous avec un groupe de jeunes musiciens. Je m'étais installé à une table d'un petit campo derrière l'appartement que nous occupions à sans Marco. J'y passais plusieurs heures à écrire et à lire. L'endroit était désert. Parfois des ménagères passaient avec leur chariot de provisions, un chat dormait sur l'un des puits. dans le bar, la serveuse rangeait les verres, du reggae rythmait et embellissait les bruits... Peu à peu je retrouvais cette paix qui éclaircit les cœur autant que l'esprit... Que la journée était belle ! Quand Antoine m'a rejoint, j'ai lu dans son regard sa joie de me retrouver ainsi, apaisé et joyeux. Je lui sus gré de pas relever ce changement. Il se contenta de commander deux verres de prosecco. C'était l'heure de l'apéritif.
Je ne le remercierai jamais assez pour sa patience. Conjugués, son talent et sa délicatesse renforcèrent notre amitié et m'aida à tourner les pages sombres. Quelques mois plus tard, ma détermination regonflée, je décidais de revenir pour préparer peu à peu le grand chamboulement, celui qui ferait de moi de nouveau un résident en me réinstallant à Venise. L'idée d'y créer une maison d'édition est née de ce séjour et du reportage d'Antoine diffusé dans Détours et de ses effets collatéraux dont je ne puis que me réjouir...
02 avril 2022
Quand le rossignol chante à Venise
Mon cœur souffre, une torpeur accablante s’empare
De mes sens comme si j’avais bu de la ciguë,
Ou vidé une coupe de puissant narcotique
À l’instant même et m’étais plongé dans le Léthé :
Ce n’est pas par envie de ton heureux destin,
Mais parce que je suis enivré de ton bonheur,
Toi, qui, Dryade ailée des arbres.Dans quelque mélodieux entrelacs
De hêtres verts et d’ombrages infinis
Chantes à plein gosier le calme de l’été.
05 mars 2022
Coups de Cœur N°58
Le printemps n'est plus très loin. Déjà les grues sont revenues. Ne serait l'actualité, toujours lourde et préoccupante, les odeurs de poudre et la peur de beaucoup qui prend une autre dimension. Après la crise sanitaire, la crise ukrainienne. Alors tout est bon pour rasséréner l'atmosphère, les esprits et les cœurs. Un bon moyen pour cela, les livres, la musique et des gourmandises à partager. Tramezzinimag vous livre ses derniers Coups de Cœur, 58e numéro.
16,99 €
La carrière fulgurante de Théotime Langlois de Swarte n'aura pas échappé aux lecteurs de ce blog. Issu du Conservatoire National Supérieur de Paris (dans la classe de Michaël Hentz), il fonde avec le claveciniste Justin Taylor l’ensemble Le Consort (premier prix et Prix du public 2017 du Concours international du Val de Loire). L’ensemble collabore avec des artistes tels que Eva Zaïcik, Véronique Gens ou encore le violoncelliste Victor Julien-Laferrière. Les enregistrements de l’ensemble sont couronnés en 2019 par un Choc Classica (Venez Chère Ombre) et un Diapason d’Or de l’année 2019 (Opus 1). Violoniste passionné et éclectique, dont le répertoire s’étend du XVIIe siècle à la création contemporaine, il est nommé aux Victoires de la musique classique 2020 dans la catégorie Révélation soliste instrumental où il représente pour la première fois le violon baroque. Depuis, il se produit dans le monde entier. Excusez du peu !
• Pour la pâte :
80ml de lait / 5g de levure de bière fraîche/280g de farine fine /45g sucre semoule / 2g de sel / 1 œuf moyen / 1cc d’extrait de vanille ou ½ gousse de vanille grattée /40g de beurre ramolli taillé en cubes
• Pour la crème pâtissière (à peu près 600 ml) :
500ml de lait entier / 70g de sucre semoule / ½ gousse de vanille / 3 jaunes d’œuf / 40g de farine fine
• Pour la décoration :
Lait entier et perles ou vermicelles de sucre.
Préparation :
Laisser lever qui doit doubler de volume.
Pendant ce temps, préparer la crème pâtissière : dans une casserole faire chauffer le lait ( à peu près 80° presque jusqu’à ébullition) avec 35 g de sucre et la vanille.
A part, dasn une autre casserole,, mettre les jaunes et les mélanger au fouet sans les faire monter ouyis ajouter la farine et mélanger le tout.
Quand le lait est chaud, le sortir du feu et le verser peu à peu sur les œufs en mélangeant au fouyet pour bien mélanger la crème. Mettre la casserole sur à feu moyen et continuer de remuer la crème pour éviter la formation de grumeaux.
Remuer sans cesse pendant cinq minutes jusqu’à ce que la crème soit cuite et onctueuse. Verser-là dans une terrine de verre ou d’acier pour la laisser refroidir, la couvrir avec un film alimentaire directement sur la surface de la crème pour éviter que ne se forme la fameuse peau qui gâche tout. Mes enfants détestaient quand il y avait de la peau et cette idée du film alimentaire sur la crème est une invention géniale de leur grand-mère !
Sur un plan de travail légèrement fariné, mettre la pâte gonflée et la diviser en dix parts égales. Façonnez la pâte en boules et disposez-les bien écartées sur deux plaques recouvertes de papier cuisson beurré et fariné légèrement. Recouvrez le tout d'un film alimentaire et laissez lever une heure.
Allumer le four à 180°.
Badigeonnez les brioches bien gonflées et faire une entaille en croix sur le dessus, puis versez la crème dans la découpe obtenue et complétez avec les grains de sucre juste avant d’enfourner. Faites cuire les brioches pendant environ 20 minutes, Lorsque, en tapant sur le fond, cela sonne creux, les veneziane sont cuites. Sortir du four et laisser refroidir complètement avant de servir.
16 février 2022
Petite Promenade comme en rêve... (3eme et dernière partie)
Il y a si longtemps. Les yeux remplis de toutes les merveilles que ces deux palais contiennent, après un passage par la librairie de la Querini Stampalia qui présente de bien belles choses, le café au pied de l'église est le meilleur endroit pour entamer la passeggiata. Le spritz y est amoureusement prépare et servi avec le sourire, tout le monde se connait ou presque, les enfants jouent autour sans gêner les parents et les autres. Quelques patatine, et beaucoup de choses à se raconter. les vénitiens adorent les potins et les échangent vont bon train. Un régal permanent que d'entendre mêlées les conversations autour de soi, en dialecte ou en italien mais toujours avec cet accent délicieux qui me rappelle toujours combien nous sommes différents en France où Louis XIV, qui rrroulait les rrr pourrrtant nous a privé du délice gourmand de la musique des dialectes, les « langues régionales» comme on disait à Science Po - avec un léger mépris dans la voix - quand ici, quelque soit son origine sociale, on s'exprime dans la langue qu'utilisait Goldoni et Casanova. Nulle condescendance chez les italiens.
Venise, moi aussi qui suis parti un jour, j'ai si peur de te perdre...
« Venise, peut-être ai-je peur de la perdre toute en une fois, si j’en parle. Ou peut-être, parlant d’autres villes, l’ai-je déjà perdue peu à peu. »
Ainsi s'exprimait en 1972 Italo Calvino dans les Les villes imaginaires, que je citais en février 2019, il y a deux ans déjà, juste avant mon départ de Venise. Juste avant la grande panique qui a bousculé notre existence et ébranla nos certitudes, suffoqua le bon sens et confisca bien des libertés.Calvino savait de quoi il parlait et ses mots n'étaient pas seulement ceux d'un poète. Deux ans plus tard, l'essence du billet que je publiais ce 6 février 2019 avant que bien des choses ne basculent, demeure d'actualité. Je ne résiste pas à republier la citation prise dans l'ouvrage de mon ami Francesco dont j'ai à mon tour trahi l'amitié comme j'ai trahi Venise, quelques années après l'été dont il parle dans son livre, en ne restant pas, en partant à mon tour pour d'autres horizons. Sans savoir pourquoi cette fuite, cet abandon... Ces lignes sont d'une vérité cruelle mais leur auteur n'est pas désabusé. Son attachement, l'amour qu'il porte à la ville de sa jeunesse, tout cela demeure intact mais, comme il le dit si justement, Venise ne lui appartient plus...
« [...] Trahi. Maintenant. Par elle, par les Murray. Comme par quiconque vient ici à Venise puis repart. Comme par quiconque reste ici une semaine, deux semaines, un mois ou six ou un an. Et puis s’en va, retourne à la maison. Chez lui. Trahit Venise, me trahit. Oui, me trahit parce qu’il m’abandonne comme on abandonne un amoureux qui finit par se trouver invivable parce que sale, parce qu’ennuyeux, parce que dépassé. Un amoureux sans colonne vertébrale parce que prêt – et il le fait à chaque fois, toujours et en tout état de cause – à accueillir avec un sourire aimable chaque retour. Si retour il y a. Il l’espère. Parfois en vain, d’autres fois le débarquement advient à coup sûr. Pour souffrir ensuite encore plus parce que la séparation se répétera encore et encore. Et il le sait. « Mais quand reviens-tu ? » : j’en ai assez de m’entendre répondre « Bientôt ». Parce que « bientôt », c’est quand ? Bientôt ne se mesure pas dans le temps, dans mon temps, sur ma montre. [...]J’en ai assez d’être cet amoureux parce que je veux, moi, une fois pour toutes abandonner Venise, l’abandonner comme si c’était les Caterina, comme si c’était les Alessandra, comme si c’était les Adriana de mon frère. M’en aller pour revenir parfois, certes, en sachant bien que je ne lui appartiens plus. M’en aller pour ne pas me sentir comme une barque qui coule dans le port avant d’être sortie une seule fois en haute mer. Et je pleure là, comme un imbécile, devant les Murray qui ne comprennent pas. Qui n’ont strictement rien à y voir, en plus, et qui se regardent embarrassés et qui ne savent que faire : demi-tour, ou me pousser de côté pour pouvoir passer la porte et monter chez ma mère. L’angoisse et la nostalgie qui m’avaient saisi après la fête chez Michiko, l’angoisse du silence, la nostalgie après les bilans estivaux culminent dans ces pleurs. Ceux de la séparation. De l’adieu. Qu’après ça on se dise « au revoir », n’a aucune importance. Je m’écarte et laisse passer les Murray. Moi aussi je partirai. Pas demain : demain commence l’année scolaire.[...] »Francesco rapazzini, Un été vénitien, 2018
Quaderni Veneziani (Carnets vénitiens), pour prolonger la promenade...
En 2007, Tramezzinimag faisait découvrir à ses lecteurs,dans cette période florissante pour les blogs (*), le Moleskine Project avec Détour. une belle aventure commencée en 2006 qui offrait à des artistes la possibillité d'exposer et diffuser leurs carnets de voyage dessinés. Chaque année, une ville était mise à l'honneur et nous avions bien évidemment suivi le projet conscacré à Venise. Il avait même été question avec la municipalité d'alors d'inviter l'exposition au Palais Fortuny ou ailleurs. Retrouvant dans les archives cette vidéo, l'envie soudaine de la republier (voir le billet consacré aux Carnets, ICI).
L'illustration musicale est un extrait du somptueux enregistrement des Madrigaux de Claudio Monteverdi, « Com'è dolce oggi l'auretta » SV 173 du livre IX des madrigaux du maître, interprété par Emma Kirkby, Judith Nelson, Poppy Holdenpar The Consort of Musicke dirigé par le luthiste Anthony Rooley, effectué en 1981.
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(*) Petit rappel pour les nouveaux venus : Tramezzinimag est très fier d'avoir été le premier blog entièrement consacré à Venise dès le printemps 2005, bientôt suivi par des tas d'autres sites excellents hébergés sur blogger ou d'autres plateformes. Certains demeurent et se sont développés, d'autres ont disparu. une communauté florissante et très dynamique qui contribua à rendre à Venise sa véritable image de lieu de vie et non pas de carte postale figée dans l'imaginaire universel)
28 janvier 2022
Gourmandise hivernales
Le bar de RosaSalva défiguré par la fontaine de gel hydro-alcoolique, sacro-saint bénitier de la nouvelle religion sanitariste... |
Les fritelle sont revenues. A défaut de pouvoir les goûter sur place, des amis attentionnés m'ont fait la surprise de m'en faire passer par un de leurs voisins de passage en France. De vraies fritelle de chez Rosa Salva, dans une petite boîte joliment décorée de dessins et de collages, qu'accompagnaient une bouteille de prosecco de Sullaluna, des portions de torta di mandorla (le paradis des papilles), un exemplaire du Gazzettino, un énorme morceau de parmesan et un autre de pecorino, de la charcuterie de chez mon fournisseur préféré et même de la bacalà séchée...
L'impression en recevant ce visiteur attendu, d'une visite au parloir où je serai le pauvre pensionnaire esseulé, triste d'être éloigné des siens ou le prisonnier au secret qui rêve d'évasion et aimerait retrouver sa ville, sa vraie patrie... Envie soudaine de relire Pellico voire le récit de l'évasion (rocambolesque) de Casanova quand il croupissait sous les Plombs du Palais des Doges...
Derrière la comédie universelle et l'hystérie collective, cette crise sanitaire aura été pour moi avant tout la privation de ma vie vénitienne, la confiscation d'un quotidien bien règlé entre le macchiato matutinal de chez Rosa Salva et les salles tranquilles de la Querini Stampalia, les courses au Rialto ou à l'étal de légumes de la prison des femmes de la Giudecca, les chats de l'Ospedale, la passeggiata entre San Luca et les Zattere, les verres entre amis du côté de la Misericordia, le take away de la rosticceria San Bartolomeo, le gianduiotto de Nico et la tournée des antiquaires... Les vols directs et à bas prix n'existent plus, les exigences sanitaires l'emportent sur le bon sens et le monde n'est plus du tout celui qu'il fut il y a quelques mois encore...
Heureusement, les fritelle existent toujours pour le plus grand bonheur des grands et des petits. Il y a deux ans encore, je m'en régalais chaque jour, à chaque moment de la journée,n pendant le temps du carnaval. je me souviens m'être disputé avec une jeune mouette et quelques moineaux dans l'orto del campanile, au pied du pêcher. Mes deux dernières fritole étaient convoitées par les volatiles. Agacé par l'insistance de l'oiseau marin qui jacassait à la fois pour éloigner les pauvres moineaux et pour me forcer à lâcher le petit beignet onctueux garni d'une crème fabuleusement douce au palais. Je fis un geste trop vif et le sac en papier qui contenait l'ultime gourmandise tomba au sol aussitôt fourreagé par le bec croche de l'enfant mouette qui s'envola triomphant. Je l'injuriais vivement et jetais aux petits oiseaux narris les dernières bouchées de la fritelle... Inutile de vous dire que je repassais par la pâtisserie du pont des Pugni pour refiare une provision de ces délicats petits beignets carnavalesques que je protégeais des prédateurs ailés du coin en passant par les ruelles qui longent la Toletta, le sac en papier bien à l'abri entre mon journal et mon blouson. On ne m'y prendrait pas deux fois.
Pour les amateurs, Tramezzinimag a publié deux recettes de Fritole. Celles de la mia nonna (en réalité celles que faisait la cuisinière de la famille quand ma grand-mère et ses soeurs étaient enfants) et celle d'une éminente et truculente vieille dame de San Gerolamo. Pour les lire c'est ICI et ICI.