03 avril 2006

Venise par Jacques-Louis Aubrun




Le batelier poussait d'un rythme gracieux
La gondole légère
Dont la proue argentée, aux bonds capricieux,
Scintillait.
.
Voguant de l'estuaire aux courbes du canal,
Trop rapides les heures,
Nous surprenaient frôlant dans quelque étroit chenal
De très sombres demeures
.
D'où nous croyions ouïr, surgissant du Passé,
De douces mélodies,
Où de sombres appels d'amoureux trépassés
Aux siècles des folies.
.
Jacques - Louis Aubrun
Venise, 1930
posted by lorenzo at 10:04

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vos commentaires :