Ce paradoxe de Venise rarement relayé par les médias étrangers mal informés est un charme supplémentaire pour ceux qui aiment la cité des doges : la population diminue d'année en année, les écoles ferment et l'âge des résidents augmente, les boutiques de première nécessité sont remplacées par des commerces de produits touristiques pas toujours de grande qualité, dans certains endroits à certaines périodes, il y a plus d'étrangers en visite que de vénitiens, bref tout cela pourrait constituer un long cahier de doléances. Pourtant Venise est dans certains domaines plus en avance que Milan, Florence ou Rome.
On y rencontre des initiatives aussi innovantes qu'à New York, San Francisco ou Tokyo. L'exemple des jeunes créateurs de Imegadito dont je parlais dans mon précédent papier en sont un exemple. La galerie Telecom près du Rialto qui présente les techniques les plus high-tech du moment en est un autre. Et pour balancer le cliché "touristes go-go, pizza-coca, gondoles et familles d'animaux en verre soufflé", voici quelques photos de la vie nocturne vénitienne autour de ces créateurs. Simplement pour montrer un autre visage de la Sérénissime. Celui d'un lieu de vie dynamique et en perpétuelle mutation culturelle et sociale.
_________
1 commentaire:
Andrea a dit…
ou de la gesticulation au milieu du vide ?
Lorenzo a dit...
Les débuts d'une movida vénitienne se font sentir depuis deux ou trois ans et ce n'est
pas de coups d'épée dans l'eau dont il s'agit. La présence d'étudiants de plus en plus
nombreux et de plus en plus impliqués fait la différence.
Combien d'initiatives spontanées apparaissent ça et là. Pour moi, sans être d'un
optimisme béat, cela peut prendre.
Bien sûr d'un autre côté, certains parmi les édiles ont senti qu'il y avait quelque chose
à retirer de cette dynamique nouvelle.
On peut effectivement sombrer dans le pire. mais pourquoi ne pas parier sur le
meilleur ?
15 décembre 2007
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires :