09 juin 2008

Cette petite musique qui nous suit et parfois nous oriente

 

Quand par la douceur d'un après-midi de juin, sous un soleil encore doux avec un ciel sans nuage, le promeneur va par les calle et les campi, c'est une sonate pour violon de Bach que j'entends presque autant que les mandolines où les flûtes de Vivaldi. Je pense à la 3e suite française interprétées par Davitt Moroney, ou à la 2e sonate BWV 1015, dont le rythme correspond aux pas du visiteur paisible et heureux qui perçoit avec tout son corps les milliers de sensations que peut offrir Venise au quotidien : bruits et odeurs, détails insignifiants d'un reflet, une couleur ou trésors architecturaux découverts au détour d'une rue. C'est ainsi qu'il faut partir à la rencontre de la Sérénissime, sans but précis, sans guide ni plan, avec ce genre de musique dans la tête (la technique moderne nous facilite grandement les choses avec les walk-man et autres Ipod sophistiqués). Aller sans idées précises, l'esprit vide, prêt à se remplir de ces mille impressions spontanées qui font les vrais souvenirs de voyage. Se perdre, s'arrêter souvent, prendre le temps de tout percevoir. Comme lorsqu'on écoute des musiciens pendant un concert. Bonne journée.

 
 
 
 

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

c'est toujours un vrai délice de se promener avec vous Lorenzo grâce à votre site Venise me manque un peu moins ou bien d'une manière différente. Je patiente avant mon prochain séjour cet été. Y serez vous ?

Pascale Magnin a dit…

Lorenzo,
difficile de s'exprimer sur Venise,difficile de décrire cette allégresse, ces bulles de champagne... mieux que vous ne le faîtes...!

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