Les vénitiens ne peuvent l’avoir oubliée, et les touristes qui fréquentèrent la Sérénissime jusque dans les années 80 en ont certainement goûté. On l’achetait dans les magasins qui vendaient de la "pasta fresca". Il y en avait plusieurs à Venise avant que n’arrive Giovanni Rana ! Rien à voir avec les boutiques d’aujourd’hui qui proposent des pâtes au goût uniformisé comme les enseignes qui recouvrent les façades du monde entier… Rappelez-vous : celle qui était en face du cinéma Giorgione qui s’installa ensuite sur la Strada Nova et existait encore il y a quelques années… Et celle de la calle longa San Pantalon, et puis Rizzo à San Giovanni Crisostomo et aussi sur le Rio Terà San Leonardo. Juste en face du boulanger du même nom (le vendeur de crema fritta était son cousin en fait). C’est un délice dont se régalaient les enfants mais aussi les adultes. Nous les mangions comme ça, sur le pouce, dès que nous sortions du magasin. Les grands les dégustaient avec du vin doux, la fameuse Malvasia, ou du prosecco… On en trouvait comme dessert ou pour le goûter dans les meilleures maisons et sur les meilleures tables.
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Ingrédients : 200 gr de farine, 180 gr de sucre roux, 5 œufs, 1 citron non traité, de la chapelure, 1 litre de lait, de l'huile de friture.
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Mettre dans une casserole les jaunes et le sucre. Mélanger jusqu’à obtenir une crème lisse. Ajouter la farine, les zestes du citron finement hachés, et peu à peu le lait. Quand le mélange est bien homogène, mettre sur le feu et remuer sans arrêt jusqu’à ce que la crème épaississe. Elle doit bouillir. Veiller bien à ce que le fonds n’attache pas. Sortir du feu et verser l’appareil sur un marbre préalablement huilé. L’étaler pour lui donner une épaisseur uniforme et laisser refroidir. Couper alors la crème à l’emporte-pièce et passer les morceaux obtenus dans le blanc d’œuf battu, puis dans de la chapelure et faire frire dans beaucoup d’huile. Saupoudrer au sortir de la cuisson de sucre semoule (certains ajoutent du sucre vanillé) et déguster.
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Je vous conseille toujours le Moscatel piémontais de nos amis Batasiolo mais un Tokai 5 puttonyos d'un bon millésime, un Sauternes ou du Muscat des Beaumes de Venise (goûtez celui du domaine de Coyeux, il est excellent) feront l'affaire.
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Ingrédients : 200 gr de farine, 180 gr de sucre roux, 5 œufs, 1 citron non traité, de la chapelure, 1 litre de lait, de l'huile de friture.
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Mettre dans une casserole les jaunes et le sucre. Mélanger jusqu’à obtenir une crème lisse. Ajouter la farine, les zestes du citron finement hachés, et peu à peu le lait. Quand le mélange est bien homogène, mettre sur le feu et remuer sans arrêt jusqu’à ce que la crème épaississe. Elle doit bouillir. Veiller bien à ce que le fonds n’attache pas. Sortir du feu et verser l’appareil sur un marbre préalablement huilé. L’étaler pour lui donner une épaisseur uniforme et laisser refroidir. Couper alors la crème à l’emporte-pièce et passer les morceaux obtenus dans le blanc d’œuf battu, puis dans de la chapelure et faire frire dans beaucoup d’huile. Saupoudrer au sortir de la cuisson de sucre semoule (certains ajoutent du sucre vanillé) et déguster.
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Je vous conseille toujours le Moscatel piémontais de nos amis Batasiolo mais un Tokai 5 puttonyos d'un bon millésime, un Sauternes ou du Muscat des Beaumes de Venise (goûtez celui du domaine de Coyeux, il est excellent) feront l'affaire.
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