Nos
temps apocalyptiques ne portent pas à la légèreté et à l'insouciance
quand des enfants sont pris pour cible par des illuminés qui n'ont rien
compris à ce que croire veut dire. Paix, Amour et Beauté ont de tout
temps dicté à l'espèce humaine les plus belles réalisations qu'on puisse
imaginer rappelant bien que l'être humain est à l'image de Dieu. Mais
Dieu, s'il existe vraiment ne peut absolument pas être ce monstre
vengeur et impitoyable guidant le geste d'un vaurien fanatisé. pas une
once de Lui dans les récents évènements de Toulouse et de Montauban pas
plus qu'Il ne pouvait être là dans les geôles de la Sérénissime ou du
Royaume d'Espagne quand l'Inquisition s'adonnait à la torture en Son
nom.
C'est bien plutôt du diable dont il s'agit qui s'empare peu à peu de nos esprits perturbés par le doute, la facilité et tout ce qu'il y a de plus vil dans l'esprit humain. Parfois une lueur apparait, c'est un espoir mais c'est surtout la fluorescence du mal qui s'étiole. La réaction unanime devant l'horreur du crime de Toulouse, la dignité des politiques, la beauté de ce peuple qui s'est senti uni, solidaire dans ces moments graves et a voulu montrer son empathie aux familles des victimes, tout cela a fait reculer un instant le mal. Hélas, si les idées de Savonarole étaient accueillies à Venise comme la pensée d'un homme dont l'intelligence et le savoir renforçaient la grandeur de Dieu en renforçant celle de l'homme, ailleurs on l'attendait pour le brûler tant il faisait peur aux sages et aux savants infestés pas leur toute-puissance et leur ambition. Il fallait l'esprit des vénitiens pour entendre les mots de Paolo Sarpi ou d'Érasme.
Rien n'a vraiment changé dans le monde. L'humanité continue de produire le mal par manque d'amour, par manque de connaissance, par manque de discernement. Un fou qui tue au nom d'Allah, des hommes qui détruisent au nom du profit, partout des êtres qui s'entretuent, abandonnent, trahissent, oublient, tout cela procède de la même infamie : le manque d'Amour.
C'est bien plutôt du diable dont il s'agit qui s'empare peu à peu de nos esprits perturbés par le doute, la facilité et tout ce qu'il y a de plus vil dans l'esprit humain. Parfois une lueur apparait, c'est un espoir mais c'est surtout la fluorescence du mal qui s'étiole. La réaction unanime devant l'horreur du crime de Toulouse, la dignité des politiques, la beauté de ce peuple qui s'est senti uni, solidaire dans ces moments graves et a voulu montrer son empathie aux familles des victimes, tout cela a fait reculer un instant le mal. Hélas, si les idées de Savonarole étaient accueillies à Venise comme la pensée d'un homme dont l'intelligence et le savoir renforçaient la grandeur de Dieu en renforçant celle de l'homme, ailleurs on l'attendait pour le brûler tant il faisait peur aux sages et aux savants infestés pas leur toute-puissance et leur ambition. Il fallait l'esprit des vénitiens pour entendre les mots de Paolo Sarpi ou d'Érasme.
Rien n'a vraiment changé dans le monde. L'humanité continue de produire le mal par manque d'amour, par manque de connaissance, par manque de discernement. Un fou qui tue au nom d'Allah, des hommes qui détruisent au nom du profit, partout des êtres qui s'entretuent, abandonnent, trahissent, oublient, tout cela procède de la même infamie : le manque d'Amour.
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