Cette
petite promenade gourmande m'a ouvert l'appétit ! Je ne résiste donc
pas au plaisir de vous donner deux recettes que j’aime bien réaliser, en
modifiant les ingrédients en fonction des arrivages et de l’avancée de
la saison. Car il s’agit de plats qui font la jonction gustative entre
les mets roboratifs de l’hiver et ceux plus légers et parfumés qui
annoncent le printemps.
Faire cuire du riz rond dans un bouillon de viande ou de poule comme pour un risotto (je me sers de cubes bio ou d’Oxo).
Pendant ce temps émincez deux ou trois beaux oignons, une gousse d’ail,
coupez une ou deux courgettes en fines lamelles et écossez 500 g de
petits pois frais (les pois surgelés bio font parfaitement l’affaire quand il est encore tôt pour ce légume).
Faire cuire pois et courgettes à la vapeur. En même temps faire revenir
les oignons et l’ail dans de l’huile d’olive. Ajouter des morceaux de
viande hachée ou des restes de viande (poulet, veau, jambon cuit, canard, …). Puis versez sur la préparation de la sauce tomate, des olives noires
hachées, thym, romarin.
Quand les légumes sont cuits, ajoutez à la sauce
quelques cuillères de petits pois et les courgettes. Bien mélanger et
laisser mijoter.
Mélanger le reste des petits pois au riz. Ajouter une
cuillère de beurre frais. Salez et poivrez à votre convenance (attention il vaut mieux que le riz ne soit pas trop salé). Ajoutez à la sauce un fond de verre de vinaigre balsamique ou même de vin rouge. Laissez prendre en mélangeant bien.
Servir
aussitôt dans les assiettes de la manière suivante : Disposer le riz
mélangé aux petits pois en timbale au milieu de l’assiette, disposez
par-dessus la préparation qui doit recouvrir entièrement la timbale,
puis saupoudrez de parmesan fraîchement râpé. Passez rapidement au grill
pour aider le fromage à fondre. Ajoutez un peu de parmesan et un hachis
d’herbes fraîches et d’olives noires (à peine, juste pour la décoration)
et dégustez immédiatement. Le plat doit être très chaud mais pas
brûlant. Je sers avec cette parmigiana un vin rouge assez costaud.
Saumon à la capucine
Saumon à la capucine
Prendre
une tranche de saumon par personne, les faire pocher ou cuire à la
vapeur en ayant pris soin auparavant de recouvrir entièrement le poisson
d’un hachis d’ail et d’oignon, de quatre épices, persil et basilic
frais, sel et poivre. A la fin de la cuisson ajoutez une ou deux rasades
de vinaigre balsamique et un peu d'huile d'olive. Quand le poisson est
cuit, recouvrez-le de parmesan fraîchement rapé. Réservez au chaud.
Dans la même poêle, mettre de la purée de tomates (passata di pomodoro) dans un fonds d'huile d'olive, mélangez à la sauce de cuisson du poisson, ajoutez éventuellement un peu de vinaigre, puis du basilic haché, du parmesan. Bien lier le tout. Maintenir au chaud.
Pendant ce temps, faire cuire des pommes de terre à la danoise (expression
familiale venant de ce que ce mode de cuisson nous a été enseigné par
une de mes tantes danoise et excellente cuisinière) : mettre les
pommes de terre dans une casserole, ajoutez de l’eau juste pour couvrir
les légumes, une gousse d’ail, du sel et du romarin frais si vous en
avez. Quand
l'eau s'est évaporée, les pommes de terre sont cuites, bien blanches et
à l'aspect délicieusement farineux.
Laissez la casserole sur le feu
quelques instants pour évacuer le reste d'eau contenu dans les pommes de
terre. Ajoutez du beurre et du parmesan à volonté. remuez délicatement
pour ne pas trop écraser les pommes de terre. Les dresser dans chaque
assiette, disposez dessus la tranche de saumon recouvertes du hachis.
Ajoutez la sauce tomate. Décorer avec du basilic et du parmesan. Servir
aussitôt. Nous avons bu avec ce plat un délicieux Sauvignon du Frioul, "Eclisse" 2006 de La Roncaia.
2 commentaires: (archivés par Google)
Le prince de Bourbon-Parme, cadet de la famille qui régna
sur une bonne partie de l'Italie du sud avant l'unification sous l'égide de la
famille de Savoie. C'était un grand voyageur, cultivé et passionné par
l'Orient et l'Asie. Il était à l'Italie, ce que son cousin le duc
d'Aumale fut à la France. Un de ces princes savants, mécènes et esthètes
qui firent à eux seuls bien plus que mille commissions ministérielles
pour l'art et la culture... 
