10 août 2009

La notte di San Lorenzo


Le 10 août à Venise, comme partout en Italie, quand le soleil est couché, les enfants regardent le ciel pour voir tomber les "larmes de Saint Laurent". Il s'agit en fait des Perséides, une pluie d'étoile qui se reproduit depuis toujours autour de la fête du saint martyr. Plus d'une centaine de météores à l'heure défilent ainsi, la terre pénétrant dans une mer de poussières d'étoiles venue d'une comète de la constellation de Persée. C'est l'occasion de faire des vœux et pour les amoureux, le moment de se jurer une éternelle fidélité. 
 
A Venise, comme il fait généralement très doux cette nuit-là, de nombreuses embarcations glissent sur les eaux de la lagune en direction des îles ou des lieux les plus sauvages du Lido, là où aucune lumière artificielle ne vient perturber le magnifique spectacle. Dans un ciel noir comme de l'encre, les étoiles soudain jaillissent comme des fusées et des milliers de points lumineux semblent prendre vie. Un moment magique. Avec les modifications que connaît notre planète, ce n'est plus toujours exactement le 10 août que ce phénomène se produit, mais entre le 8 et le 12. L'occasion de se rendre plus souvent sur la plage avec l'élu(e) de son coeur et lui jurer un amour éternel !

12 commentaires:

Anne a dit…

La science au service de la poésie trouve le meilleur écho dans le coeur des hommes en Italie, bien sûr!
Anne

maite a dit…

Bonne fête sous cette belle pluie d'étoiles

Lorenzo a dit…

Merci Maïté

Michelaise a dit…

Merci de ce rappel... en France aussi nous fêtons les Perséides... dans certains endroits ! Quand mes filles étaient petites nous partions avec pique-nique, couvertures et anti moustiques pour une grande expédition nocturne... au fond du jardin où nous passions la nuit dans nos sacs de couchage à guetter les étoiles filantes, nous endormant souvent avant qu'elles n'arrivent ! En ce moment c'est la pleine lune, cela va rendre la quête plus difficile, mais ce soir on couche sur le balcon !

Wictoria a dit…

je ne connaissais pas du tout ces "larmes d'étoiles"

Les Idées Heureuses a dit…

Les vœux d'amour:
Qu'il dure toujours!
Si on n'a pas le cou cassé après avoir observer ce ciel magique on peut encore se raconter fleurettes, le reste de de la nuit!
Le mieux, cependant, est d'être allonger sur l'herbe...ou au fond d'un "sandolo" si c'est possible- pour les vénitiens-. On a ainsi l'impression d'être aspiré dans l'Univers et de devenir à son tour une étoile dans le firmament!
Bonne fête à vous,sans larmes toutefois!
Et une idée étoilée me vient...si nous avions une pensée amicale vers nous tous, les blogger qui participons à ces échanges, disons à minuit... en regardant le ciel ? L'idée vous plait?

Michelaise a dit…

A propos, Bonne Fête Lorenzo !
Comme tu y vas, Idées Heureuses... un sandolo... faudrait que j'essaye cela sur l'estuaire
Mais l'idée de tous nous retrouver dans le ciel à minuit, oui oui... même si je dois me contenter d'être allongée sur le sable ! Rendez-vous à ce soir, dans les étoiles !

Les Idées Heureuses a dit…

Mais pour les vénitiens!!!
J'ai précisé car, par exemple, ici,dans ma piscine en plastique de 3,60X 3,60, je n'y mettrais qu'un bateau pour petitouné...
A ce soir, minuit.
Mille excuses à Lorenzo qui sert ici d'intermédiaire "postal".

Enitram a dit…

Buona festa Lorenzo et je me précipite la tête dans les étoiles puisqu'il sera minuit dans quelques minutes!!!!!!!
Buona notte a tuti........

autourdupuits a dit…

Merci Lorenzo de nous rappeler cette coutume, et avec une peu de retard bonne fête!

Lorenzo a dit…

Merci à tous !

Lorenzo a dit…

C'était en fait la nuit du 12 qui a été la plus prolifique en pluie d'étoiles mais le ciel n'était pas assez clair pour en profiter pleinement. Cela me donne envie de parler du beau film des frères Taviani "la notte di San Lorenzo". L'avez-vous vu ?

09 août 2009

La nonne de la ca'Frollo

 
Je cherchais, il y a quelque temps, de la documentation sur la Ca’Frollo à la Marciana, et j’ai fini par trouver un livre édité à New york dans les années 30, "the nun of the ca’Frollo", des lettres et la vie de Henrietta Gardner Macy qui a vécu là les premières années de sa vie à Venise. C’était une américaine (1854-1927) qui était sculpteur et professeur. Il semble qu’elle ait habité plus tard à Murano où elle créa une école pour les enfants pauvres. Elle mourut dans une tempête sur la lagune. Gabriele d’Annunzio en parle, et la Duse l’appelait "the franciscan nun of ca’Frollo". Par la grâce du miraculeux internet, j'ai déniché un exemplaire de cet ouvrage dans une librairie du Wyoming (...). Extraordinaire personnage en vérité ! Dès que je reçois le livre, nous reparlerons de cette dame qui fut correspondante du Punch en Italie et commença sa vie professionnelle comme institutrice en école maternelle, les fameux kintergarten qui venaient de naître.

2 commentaires:

Anne a dit…

Cette histoire paraît intéressante Nous attendons tous vos prochains articles sur ce sujet.
Anne

Lorenzo a dit…

En réalité, ce n'était pas à la Marciana, mais à la Querini Stampalia, par un délicieux soir de printemps quand les salles se vident et qu'on peut lire tranquillement, les fenêtres ouvertes sur le beau jardin de Scarpa...

Un bacio on rete (*)

Qu'ils sont heureux les vénitiens, 
maintenant que les voilà ultra-branchés !
.
(*) :un  baiser en ligne
 
 
2 commentaires:
Anne a dit…

Charmante image, mais les Vénitiens étaient heureux aussi avant...
Anne

Michelaise a dit…

chaste le baccio on rete

08 août 2009

Venise est branchée !

C'est donc officiel depuis le 3 juillet (voir mon billet ici), comme Michele Vianello, le maire-adjoint l'avait officiellement annoncé lors d'une conférence de presse au Palais Labia : les vénitiens ont désormais accès gratuitement à internet (par le biais du wifi seulement pour le moment) le long du grand canal et dans différents points de la ville. Venise est ainsi la première ville wifi italienne. Une initiative pleine de promesses qui montre la volonté des vénitiens de ne pas s'enfermer dans une réserve genre Disneyland.
.
Ils appellent ça la "citoyenneté digitale" et montrent au monde moderne le chemin. Déjà à la pointe avec les cabines téléphoniques proposant une prise internet, à l'essai depuis quelques années, avec le Laboratoire des nouvelles communications qui propose depuis plus de 5 ans aux visiteurs, à deux pas de San Marco, une promenade dans le monde d'internet et de la communication interactive (il faudra que je vous en reparle, un doge virtuel vous guide à travers l'histoire de la sérénissime), Venise se positionne aujourd'hui à la pointe de la technique en matière de communication.
Quel beau symbole, la plus belle ville du monde, née d'un équilibre précaire et jamais définitif, entre la nature et l'artificiel, un lieu à l'échelle de l'humain, de ses sentiments et de ses capacités mécaniques, s'ouvre aujourd'hui à ce que la technique propose de plus extraordinaire pour avancer dans la rencontre et la liaison entre les gens, entre les idées et les besoins. En favorisant l'accès de tous à la pla-Net , Venise montre son désir d'universalité et retrouve sa place. Alternative possible à la berlusconite (français, prenons des leçons pour un avenir proche qui risque de nous être tellement sombre !), le bon usage de la communication libre par internet peut générer des comportements nouveaux, contribuer à faire circuler les idées, les informations. Librement. Inventivement. Tramezzinimag s'en félicite ! La Venise digitale, cela a un coût bien sur. 
 
Dix millions d'euros d'investissement. La totalité de la ville connectée par câble avec 20 (100) mega de large bande et tout cela GRATUITEMENT. Service public oblige. Douces paroles dans l'horrible cacophonie ultra-libérale ! Le maire a parlé dans sa présentation de la neutralité du net, de l'originalité du programme qui fait de Venise un laboratoire expérimental d'où pourrait naître un modèle nouveau à exporter. Tout peut être envisagé : on parle déjà des futurs services accessibles par ce média (de la télémédecine à l'enseignement en passant par le télétravail) ... Un avantage pour tous les vénitiens qui bénéficient désormais de services gratuits directement accessibles depuis chez eux. 
 
«Demain ce seront les universités, le écoles, les maisons de retraite, les hôpitaux, les musées, les administrations qui innoveront de nouveaux modes de communications et de liaisons grâce au net gratuit de Venise. Et l'ouverture est universelle. De nouveau, Venise et connectée au monde !» disait un des édiles à l'origine du projet.
 
Le 3 juillet, toute la population était au rendez-vous du bateocamp (lien ici) : deux motoscafi avaient été mis à disposition des blogueurs et des enfants des écoles vénitiennes. Départ de Piazzale Roma. Traversée de la lagune et chasse au trésor pour tout le monde avec WHAIWHAI (lien ici), ce jeu génial en ligne, qui permet de découvrir la cité des doges. Toujours gratuitement bien entendu. Beaucoup d'autres choses ont eu lieu en parallèle, concerts, danse, expositions. Tout s'est fini tard dans la nuit…

2 commentaires:

Anne a dit…

Un superbe exemple à imiter sans modération!
Anne

Michelaise a dit…

super la photo des photographes !!! quant au wifi à Venise, on ne peut que s'en réjouir !!

07 août 2009

Juste pour rire

© Fausto / Alloggi Barbaria Blog

Ceux qui ont un chat sauront de quoi il ressort. Notre bon gros chat Mitsou, devenu en quelques années le chat le plus photographié de Bordeaux et véritable mascotte du quartier a une habitude assez drôle. Chaque matin,monsieur saute sur mon lit en ronronnant. Il patiente quelques minutes - à peine - et si par hasard le réveil ne sonne pas dans les minutes qui suivent, il commence par toucher délicatement ma joue ou mon oreille. Si je ne réagis pas, tout en ronronnant de plus belle, il sort une griffe et recommence, mais toujours délicatement et discrètement. Si par un malheureux hasard il sent qu'il m'a fait mal (mes borborygmes agressifs en sont le plus souvent la preuve !), il se retourne et fait semblant de dormir. Agaçant parfois mais désopilant le plus souvent. 
 
Quand je vivais à Venise, Rosa, ma petite chatte grise (une merveille demoiselle grise aux yeux verts) elle, préférait me labourer les épaules lorsque je me rendais dans la salle de bains. Chaque matin, elle sautait de son fauteuil sur mes épaules. J'avais en permanence des traces de griffures. Elle venait avec moi dans la salle de bains, n'acceptait de descendre qu'au moment où je pénétrais dans la douche. Me surveillant d'un œil, elle s'installait alors sur le rebord du lavabo s'appliquant à sa propre toilette pendant que j'effectuais la mienne. Quand j'étais nettoyé, séché, coiffé, rasé, mademoiselle, apparemment satisfaite de mon état de propreté, remontait sur mon épaule, et nous sortions tous deux de la pièce. Souvent elle me regardait dans le miroir quand je me rasais et s'amusait à toucher la mousse du bout de ses pattes grises, délicatement, dans un geste toujours très élégant. Presque condescendant aussi. 
 
Ceux qui n'ont pas de chat, ou ceux qui ne les aiment pas ne verront là rien de drôle, pardonnons-leur, n'est-ce pas... 
 
Voici une petite vidéo très drôle qui n'est vraiment pas loin de la réalité (ô combien terrible !) que les maîtres de chats (ou bien devrais-je dire les esclaves de chats) vivent chaque matin !



6 commentaires:

Michelaise a dit…

Et que pensait, cher Lorenzo, votre épouse de ces griffures intempestives ? Je n'ai pas de chat et j'aime votre histoire...

maite a dit…

Justesse de votre petite histoire et de cette vidéo, enfin presque...Mon chat, quand je l'abandonnais pour aller à Venise, dormait sur ma tête les trois nuits qui suivaient mon retour. A presto

Anonyme a dit…

Merci !!! j'ai beaucoup ri aussi avec cette VDO, portrait craché de nos matins "au saut du lit" ! ah là là ...oui mais on les aime ces félins !

Lorenzo a dit…

Oh Michelaise rassurez-vous à l'époque de Rosa, j'étais célibataire !

Agnès a dit…

C'est tout à fait ça la vidéo ... bon à part le gourdin remplacé par la chute de livre tout à fait malencontreuse. Le pire c'était l'air avec lequel elle regardait le livre par terre ...genre :"ah ben ça alors, il est tombé tout seul!"

Anne a dit…

Merci pour ces notes d'humour. Du coup, j'ai regardé les autres vidéos qui sont amusantes également.
Anne

Promenade estivale : Venise en juillet

6 commentaires:

AnnaLivia a dit…

Merci Lorenzo pour cette jolie promenade! Je suis bien contente de vous retrouver après ces quelques semaines de vacances. Au plaisir de lire vos prochains billets!
a presto,
AnnaLivia

Les Idées Heureuses a dit…

C'est comme une séance de bons points donnés parce que l'on a bien fait ses devoirs de vacances!
Toujours une belle émotion à retrouver canaux et gondoles...il manque le clapotis de l'eau mais, cela, je l'ai dans ma boîte à trésor qui se nomme Mémoire.

Anne a dit…

Ces images me rappellent les journées merveilleuses passées à Venise au début de l'été. Merci de tout coeur!
Anne

autourdupuits a dit…

Je n'ai jamais osé aller à Venise en juillet par peur de la foule mais la lumière doit y être encore différente .
C'est un plaisir de vous retrouver j'espère que vous avez passé de bonnes vacances dans le Cotentin et que vous avez fait de bonnes pêches à pied au moment des grandes marées

Lorenzo a dit…

Magnifiques grandes marées. Délices de bulots et de tourteaux. Le temps n'a pas été aussi clément que d'habitude mais suffisamment pour se baigner, organiser de belles promenades et de joyeux goûters dans le jardin !

autourdupuits a dit…

Pour nous ce fût soupe de coques et magnifiques huitres pêchées par un de nos enfants qui était dans le Cotentin au moment des grandes marées,je ne me lasse pas de la vue qui surprend tout à coup l'automobiliste que je suis entre Avranches et Jullouville.

06 août 2009

Où est passé le livre d'or de Mr Fox ?


Monsieur Gerry Fox est très triste. Locataire de l'étage noble du palais Donna delle Rose, sur les Fondamente Nove où il expose, dans le cadre de la Biennale, des vidéos sur sa vision des principaux évènements publics de la Venise d'aujourd'hui, on lui a volé le livre d'or de l'exposition, deux jours avant sa clôture... 
 
Comme le dit l'affichette placardée depuis le vol sur les portes du palais, l'objet n'a aucune valeur marchande en soi mais l'artiste y tient comme un outil fondamental pour l'évolution de son travail. Une récompense de 500 euros a été offerte. Je ne sais pas encore si, finalement, le livre d'or a été retrouvé...
 

Et si c'était un coup de pub ? Séquestrer les commentaires des visiteurs pour attirer l'attention des médias sur une exposition-installation peu transcendante en dépit des images (diffusées sur une demie-douzaine d'écrans placés dans les salles de l'étage noble du palazzo). C'est tout cas l'occasion de visiter une partie du palais qui n'est pas ouvert au public d'habitude.C'est peut-être un coup de fans de Tramezzimag qui auront découvert sur l'une des pages, mes commentaires et mon paraphe ! Je plaisante. 

Pour plus d'informations sur cette exposition, cliquez ici.

1 commentaire:

Anne a dit…

Souhaitons à Gerry Fox de retrouver très vite son livre d'or.
Anne

Une bouffée d'air vénitien

Non je n'étais pas à Venise (les afficionados de Tramezzinimag connaissent bien maintenant ma maison dans le Cotentin) mais en rentrant, j'ai fait une petite étape chez mon ami vénitien, Francesco Rappazzini.
 
Écrivain, correspondant de presse à Paris, Francesco, issu d'une vieille famille vénéto-autrichienne qui possède encore aujourd'hui à Padoue un magnifique palais historique, vit et travaille depuis une quinzaine d'années à Paris. Il a longtemps habité, avec sa mère Vittoria di Buzzacarini, écrivain elle aussi, et son frère, à la Giudecca, sur la Fondamenta San Giacomo, près du ponte Lungo, le joli petit Casino Baffo (cf. Tramezzinimag 11/09/05, en cliquant ici et 26/09/07, en cliquant ici). Auteur de plusieurs romans et d'une biographie de la duchesse de Gramont, il vient de terminer un récit sur sa jeunesse à Venise. Plus précisément sur ses 17 ans. J'ai eu le privilège de lire le manuscrit. Une centaine de pages pleines de drôlerie, et de tendresse, des rencontres avec des personnages plus ou moins célèbres, des réflexions (et même la recette des sarde in saor) telles qu'un adolescent peut les ressentir et les exprimer. Un régal. 
 
Ce fut un voyage éclair dans la Venise dans laquelle j'ai vécu, et nombre des personnages que le jeune homme croise au fil des pages sont des gens que je connais bien. Sorte de voyage dans le temps qui m'a rempli d'émotion, ce sémillant petit texte pourrait trouver sa place dans les colonnes de Tramezzinimag, tant il exprime une vision de la vie quotidienne à Venise que je m'emploie à décrire, Une époque révolue. Quand la Sérénissime était encore le lieu de rencontre des intellectuels et des artistes du monde entier, qui venaient y travailler, mais aussi s'y ressourcer. 
 
Francesco raconte un des séjours d'Erica Jong après le succès d'un de ses livres, il fait parler Toby Cole, il décrit la naissance d'une toile de Karel Appel dans son atelier de Santo Stefano, on croise Peggy Guggenheim dans son palais quelques mois avant qu'il ne devienne un musée. Mais il y au fil des pages des tas d'autres personnages, tous très attachants, souvent drôles, vénitiens pour la plupart, obscurs pêcheurs, gondoliers, mercière, bonne, et les amis du jeune adolescent avec qui il fait les 400 coups (si tant est qu'on puisse appeler ainsi les sorties nocturnes en sandolo, les bains de minuit dans la lagune, et les suaves expériences sentimentales qui occupent les journées de notre héros...). J'espère que ce récit très attachant - et vraiment très drôle - trouvera bientôt un éditeur et que le traducteur saura rendre toute la faconde de l'auteur et cette manière de rendre comme palpable, les petits faits ou les grandes aventures d'une adolescence à Venise. Promis, dès qu'il est édité, je vous en informe. Vous ne serez pas déçus par ces souvenirs d'une jeunesse pas si lointaine qui semble pourtant d'un autre monde aujourd'hui !

3 commentaires:

Anne a dit…

Bonjour, Lorenzo. C'est un plaisir de découvrir à nouveau vos publications.
Ce livre écrit par votre ami paraît passionnant. J'espère qu'il trouvera vite un éditeur afin que nous puissions le lire.
Anne

Les Idées Heureuses a dit…

Vous revoilà, après des vacances familiales sans doute bien agréables, elles ne sont d'ailleurs peut-être pas encore terminées...
Ravie, comme beaucoup d'autres certainement, de vous retrouver, les blogs se vident en cette période estivale pour mieux se remplir de nouvelles impressions et réflexions à partager!
Au plaisir de vous lire à nouveau!

Michelaise a dit…

Quelle chance d'avoir lu ce manuscrit en avant première ! J'avoue que dès que vous annoncerez sa publication, je m'empresserai de le commander, car La Giudecca est sans doute mon asile préféré à Venise... Merci de ce petit billet du Cotentin ! ça fait plaisir de vous retrouver