VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
Non,
l'été n'est pas encore terminé. Il reste encore de belles journées
devant nous. Puis viendra ce que les américains - les new-yorkais
surtout - appellent le "Fall", cet été indien où l'automne est
au plus beau. C'est un des moments que je préfère à Venise. Se promener
au petit matin, quand le soleil déjà haut éclaire de tous ses feux la
lagune, du côté de Burano.
Les couleurs des façades paraissent encore
plus denses et il y règne une incroyable harmonie qu'on ne peut
qu'assimiler au bonheur. Un bonheur simple et sans façon, comme toutes
ces maisons dorlotées par leurs habitants et qui s'offrent aux regards
sans aucune prétention. Et puis, comme au printemps, les parfums mêlés
de la lagune et des jardins cachés, ces mélanges de jasmin, de géraniums
et d'herbe coupée, qui envahissent la ville à certains moments de la
journée. Notamment
vers midi, quand les cloches se mettent à carillonner le milieu du
jour, et que le silence se fait gourmand. Un régal qui pourrait être le
lot de n'importe quelle ville dans le monde s'il n'y avait pas le poison
des gaz d'échappement et le bruit de la circulation.
Venise
la minérale, dont les pierres se reflètent dans l'eau des canaux,
possède derrière les façades de ses palais de merveilleux jardins
secrets dont ont parlé de nombreux auteurs bien mieux que je le ferai
jamais. Mais il y a aussi ces centaines de petits jardins miniatures,
suspendus pour la plupart, véritables «Babylones en réduction»,
comme disait une aïeule, parfois réduits à deux pots sur une fenêtre ou
un simple parterre devant une maison. Certains sont surprenants
d'inventivité et parfois le botaniste a la surprise en levant les yeux
de découvrir une plante rare, une fleur exotique. les abeilles ne s'y
trompent pas qui y viennent butiner. J'ai connu autrefois un vieux
monsieur qui possédait à Dorsoduro une grande ruche et produisait chaque
année plusieurs pots de miel. Du miel de Venise, rendez-vous compte !
Merveille que ce miel, butiné sans doute sur les fleurs des balcons dont
vous parlez avec sensibilité... l'automne sera beau, et nous avons
tous, à la fin de cet été agité dont nos blogs se faisaient l'écho
(invasion de touristes comprises !!!) un peu ce sentiment de bien-être à
l'approche des délices automnales ! on respire, on attend les douceurs
des journées à venir avec volupté !
Vivement cette période de fin d'été et tout début de l'automne.C'est
vrai, Venise est magnifique et comme vous, c'est la saison que je
préfère, il fait bon flâner, s'arrêter sur un campo et "vivre Venise". Daniela
et Luca ont fait des photos magnifiques, hier soir, dans le Castello,
qui nous donnent déjà l'idée de ce que seront les prochaines soirées de
septembre lorsque la rumeur s'apaisera et que la tranquilité sera
revenue dans les sestiere.
29 août, 2009
douille
a dit…
C'est vrai que ces jardins ont du charme...
Quand je vais à
Venise à la bonne saison j'adore le petit déjeuner dans le petit jardin
de notre hotel... c'est doux, c'est frais...
29 août, 2009
Gérard
a dit…
Faire du miel à Venise , c'est un luxe ! Un luxe à peine croyable . Que
j'imagine d'ici . Un secret enfin découvert . Surtout que ces insectes
antiques se mouvent à l'aspect variable des couleurs . Loin de la
jet-set , inculte , terne . Là-bas , goguenardes , ces vieilles
hélicoptères sont vraiment chez elles . Un peu étourdies peut-être ! Non
?
Quel bonheur de passer chez vous !! Je ne connais pas encore la
Venise d'automne, mais les jasmins de mai et leur parfum partout comme
une promesse de jardins qui s'échappent des murs dans les ruelles, ont
fait mon bonheur...
29 août, 2009
Anonyme
a dit…
Quel bonheur ! Je pars dans quelques jours pour 2 longues semaines. J'en pleure de joie. Gabriella
NB
: Que l'auteur(e) de cette sympathique photo me pardonne, mais je n'ai pas
noté son nom. S'il la reconnait, qu'il veuille bien se faire connaître
et me faire savoir s'il autorise Tramezzinimag à la publier.
C'est le titre d'une très belle chanson de Billie Holiday que j'écoute ce soir, le chat sur les genoux. Il y a encore quelques minutes j'aidais ma fille aînée Margot à faire ses valises. Elle repart demain matin pour Montréal où elle fait ses études. Puis sont arrivés sa tante et nos amis Pierre L. et Carole qui est sa marraine.
A la joie de les voir (et de goûter une bouteille de leurs délicieux Sauternes),
se mêlait la gêne qui me prend à chaque fois que je me retrouve avec
les enfants chez leur mère. Tristesse de devoir vite quitter la bonne
ambiance, les amis de toujours et les enfants pour rentrer dans mon
petit chez moi bordelais à deux pas de là. Tristesse aussi des enfants
qui aiment quand je partage avec eux - et leur mère - des petits moments
festifs comme celui de ce soir en l'honneur de ma fille à l'occasion de son départ.
Mais impossible de rester. Impossible de vivre avec sérénité ce genre
de petits moments aux côtés de leur mère. Trop pesant pour elle et donc
pour moi. Trop tôt peut-être...
Demain ma fille aînée reprend l'avion pour le Canada. Dans
quelques jours l'université rouvrira ses portes. Encore une fois le
temps est allé trop vite. Les jeunes ont leur vie et passer du temps en
famille avec les parents est souvent pour eux un pensum. Il y a les amis
à revoir, les sorties, les balades, les magasins, le cinéma. Difficile
de se retrouver en aussi peu de temps. Difficile de trouver le temps
pour bavarder et chercher dans ces petits moments des bribes de l'époque
où existait entre l'enfant émerveillée par ses découvertes de chaque
instant et le père en adoration, une complicité de tous les instants.
Puis vint le temps de l'opposition, les conflits de l'adolescence.
Difficile et merveilleuse époque où la jeune fille renfermée et un peu
butée, peu à peu se transformait en jeune femme brillante et cultivée.
Il
y eut ensuite le cataclysme de la séparation, la vente de la grande
maison, le désastre dont aucun de nous ne s'est jamais vraiment remis.
Tellement de souffrance pour eux tous et particulièrement pour elle dont
le monde s'écroulait d'un coup, sans que rien n'ait vraiment pu le
laisser présager. L'éloignement qui s'en suivit ne fit que renforcer la
nostalgie des temps heureux de l'enfance. Les promenades au jardin, les
jeux, le bricolage, les histoires le soir, la prière avant d'aller
dormir avec tous les jolis mots d'enfant que j'essayais de garder en
mémoire mais qui se sont enfuis au même titre que le temps d'autrefois.
Et tout les reste, la culpabilité., le regret de n'avoir rien vu venir,
de n'avoir pas prévu d'esquive, de plan B, de parachute pour le coeur
blessé de quatre petits innocents qui ne demandaient qu'à continuer leur
bonne petite vie d'enfants aimés et protégés dans un monde éclairé de
rires et de fêtes...
Puis avec les années, tout s'est cicatrisé même les plus vilaines blessures de l'âme. Le temps des reproches est passé. Vinrent
les retrouvailles, mais l'enfant est devenue une femme, avec sa vie à
construire et ses choix. Les conversations se sont faites sérieuses et
posées, les préoccupations plus généreuses et les enjeux plus grands. Un
régal de petits moments de complicité, des discussions, des
commentaires de lectures et d'articles qui nous font réagir. D'adulte à
adulte. Comme pour rattraper les difficiles moments de silence, quand il
y avait l'incompréhension, et cette absence imposée par la situation
d'alors qui n'était pas physique puisque nous avons toujours continué à
nous voir chaque jour ou presque...
Demain son avion s'envole et je suis un peu triste. Émotion des départs, mélancolie de l'au-revoir...
Elle revient certes plusieurs fois dans l'année, mais sa vie est
ailleurs maintenant et son avenir aussi. Bordeaux, Venise... tout cela
est devenu bien petit pour elle. Et elle me manque déjà. Bien sur son
frère et ses sœurs ne partent pas et occupent beaucoup mon temps, bien
sur elle est souvent insupportable, capricieuse parfois, exigeante,
difficile avec le reste de la fratrie, mais elle est mon aînée. Le
premier enfant. Celle
qui a déterminé mes choix de vie, mes renoncements, les conquêtes de
mon quotidien, depuis ce matin de janvier il y a vingt et un ans, où
dans une clinique des hauteurs de Cannes, j'ai entendu son premier cri.
Les autres occupent tout autant mon coeur et mon esprit, et je les aime
plus que tout, mais plus jeunes ils sont encore très présents - parfois
même joyeusement encombrants - et ils ne sont jamais très loin ! Elle, elle part à
plus de 6000 kilomètres, la première à s'éloigner aussi loin aussi
longtemps, et c'est bien puisque c'est son choix et sa joie, mais combien cela est
difficile malgré tout...
quelle immense confiance vous nous faites Lorenzo en vous mettant à nu
comme ce soir ... vous me rendez un peu triste parce que renvoyée au
déchirement que fut le départ de ma fille pour le Gabon , son premier
poste au sein d'un grand groupe international .... divorcée que j'étais
de son papa ... quel bonheur actuellement : elle travaille à 40km de
chez moi ! Tout s'estompe même ce chagrin qui vous étreint aujourd'hui ... bonne nuit Lorenzo ! Anita
28 août, 2009
venetiamicio
a dit…
quelle belle lettre d'adieu (pour aujourd'hui seulement) vous venez
d'écrire à votre fille, je suis boulversée. Je sais que le chat vous
réconfortera mais Billie et surtout cette chanson , que j'adore, je n'en
suis pas sûre. A chaque fois que je l'écoute j'ai les larmes au yeux... Les
enfants grandissent, ils occupent notre vie et ils partent un jour,
nous avons fait la même chose avant, ainsi vont les choses! Bonne nuit Lorenzo Danielle
29 août, 2009
Anonyme
a dit…
Mon fils Laurent est également à Montréal, et malgré l'éloignement, il
est celui avec qui nous avons le plus d'échanges et de partages, comme
si le fait de nous quitter lui avait permis de mettre de côté sa grande
pudeur pour nous ouvrir son coeur. Car en fait, c'est ça, le dur
"métier" de parents : permettre à ses enfants d'être eux-même et les
découvrir en adultes amis. L'amour filial est indélébile, mais c'est
beau de se dire qu'on peut s'aimer aussi pour d'autres raisons. Merci
pour votre sincérité, Lorenzo. Bien amicalement. Gabriella
Votre billet pourrait être le nôtre, ceux de tant de parents qui voient
s'envoler leurs enfants adultes, même sans déchirure, même avec
déchirures, peu importe finalement... ce qui est difficile c'est cette
vie qui nous fut dédiée qui soudain, enfin plutôt peu à peu, se détache
et se construit ailleurs... ce qui est important c'est de savoir le
dire, comme vous le faites, avec confiance. Belle leçon de paternité
Lorenzo...
Une anecdote : je me creusais la tête car je pensais à une histoire de
père, dont la fille s'appelle, je crois bien Margot, et vit aux Etats
Unis ou quelque chose dans ce genre, et qui cultive la tradition, avant
chacun de ses (re)départs de s'offrir avec elle, en tête, en intimité
retrouvée, une balade au phare de Cordouan. Je me disais "est-ce Lorenzo
qui a raconté cela dans son blog, ou l'ai-je lu quelque part ?"...
quand soudain cela m'est revenu : c'était dans Noces d'Or à Yquem de JP
Alaux et N. Balen, un policier savoureux même si ce n'est pas un chef
d'oeuvre de littérature, mais qui est plein d'images évocatrices pour
ceux de la région... et le héros, un certain Benjamin Cooker, oenologue
comme de juste, vit cette tradition avec sa fille... je n'ai pas le
livre, étant une adepte de la bibli pour éviter de périr étouffée sous
les bouqins (ce que d'ailleurs je n'évite pas !) et ne peux donc
vérifier si la fille se prénomme en effet Margot !
Merci pour votre confiance et toute cette richesse partagée. Je regarde
mes deux fils construire leur vie comme je les regardais enfants, faire
leurs premiers pas, avec émotion, crainte et amour, en sachant que les
chutes sont nécessaires et inévitables et que les victoires sont
triomphantes... Je sais seulement que jusqu'au bout, malgré tout
éloignement, et parfois les silences, nous restons jusqu'au bout
uniques, leurs mère et père, leur ultime recours, tant que nous le
pouvons, si un jour ils se retrouvent nus et démunis comme au jour de
leur naissance. C'est l'amour inconditionnel que je leur porte. Nous les retrouvons et ils partagent cela avec nous , quand ils sont parents à leur tour...
Et, quand je me surprends à penser qu'ils m'oublient en vivant leur vie,
je me gronde en m'interdisant de devenir une vieille chouette dessêchée
qui compte sur sa descendance pour enrichir et occuper sa vie !!
Pirouette bien sûr, mais rire de soi n'est ce pas l'élégance du coeur ?
Bonne nuit Lorenzo
"telle est la vie des hommes. Quelques joies très vite effacées par
d'inoubliables chagrins". C'est à ces mots de Pagnol que je pense
instantanément en lisant votre billet, Lorenzo. J'ai découvert votre
blog il y a quelques semaines et depuis, vous lire m'est devenu
nécessaire. Votre humanité est un très beau cadeau. Ne cessez jamais
d'espérer.
"vieille chouette", cela me fait penser à cette belle chanson de la
chanteuse québécoise Linda Lemay qui narre avec humour la naissance de
sa fille. Non, en effet être parent ne s'apprend pas, cela se découvre. A tâtons. Et
comme vous le dites toutes, quelle joie, quelle émotion, quelle douleur
aussi parfois. C'est moi qui doit vous remercier pour vous associer
aussi promptement et avec autant de profondeur et de délicatesse à ce
petit moment de faiblesse que tous peu ou prou nous vivons un jour ou
l'autre !
A
titre de boutade et puisque mon article sur le manque de tenue des
touristes à Venise a suscité des réactions parfois négatives, voici des
photos prises au hasard dans ma photothèque pour confirmer ce
qu'écrivaient certains de mes lecteurs : les
vénitiens aussi sont parfois peu habillés en été. Il y a les ouvriers
qui travaillent plus aisément torse nu, les jeunes qui s'amusent à
sauter des ponts du côté de San Alvise, d'autres jeunes qui font du
skate près des entrepôts désaffectés à la Giudecca... Pourquoi ne pas prendre ses aises,
c'est vrai. Tant que cela ne sent pas les odeurs de poireaux dont
parlait Paul Morand dans Venises (cité par Condorcet dans son commentaire)
! Mais le manque d'humour du billet relayant l'information envoyée par
le service de presse de la Municipalité a été mal pris par nombre
d'entre vous.
Il était la transcription de l'état d'esprit de l'avocat Salvadori qui dirige cette croisade anti-relâchement qui n'est pas spécialement connu pour son grand humour ! C'est
aussi parce que, à la difficulté qu'il y a pour ce qui reste de
vénitiens à se frayer une vie normale dans leur ville envahie par des
hordes de touristes au comportement souvent aberrant, répond de plus en
plus une attitude agacée, souvent hostile dont je voulais ainsi donner
l'explication.
Je vous assure qu'il est
difficile de recevoir
soudain dans son magasin une masse de gens (jeunes ou moins jeunes)
très excités, en tongs
et torse nu, casquette sur la tête, parlant très fort une langue qu'elle ne parle pas forcément, qui se répandent comme un essaim de guêpes sans dire le plus souvent un "bonjour, pouvons-nous entrer ?" qui serait de simple politesse, touchent à tout et repartent aussitôt tous
ensemble, sans un mot mais en riant et en chahutant... Certes, le client est roi mais bien des commerçants sortent aussitôt une bombe de désodorisant
tellement les odeurs parfois sont fortes. On peut en rire une oud eux fois, mais cent fois
par jour, cela devient lassant.
Mais je ne veux pas reprendre la polémique. Supporter la «différence»
est aussi une question de politesse, de courtoisie et de savoir-vivre. A
ma connaissance, peu nombreux sont les vénitiens qui manquent d'égard
aux visiteurs. Après tout, on peut penser qu'en dépit de leur manque de
tenue, de leur lassitude affichée devant l'écrasante chaleur de
l'été vénitien, ils aiment ce qu'ils voient et que leur visite même
désordonnée et sans correction, reste un hommage à la plus belle des
villes ! Alors, «lasciamo stare !*»
* : littéralement : laissons tomber.
7 commentaires:
Douille
a dit…
Je suis un fan de Venise, je ne me promène pas torse-nu et pourtant j'ai
déjà été mal accueilli dans des établissements... Parce que j'ai eu du
mal à assimiler la logique de l'établissement (payer le sandwich à une
caisse pour recevoir un ticket qu'on tend à l'autre comptoir)...
Pour
ce qui est des torses-nus: que les commerçants ne fassent pas leur
vierges effarouchées... Ça fait 50ans que la ville fait tout pour
devenir un nid à touristes... D'ailleurs bon nombre vendent des articles
pour touristes et il faut reconnaître que c'est LE commerce ou on
rencontre des olibrius...
Pour ce qui est de l'odeur, il y a
peut-être des gens sales mais il a aussi certainement des gens peu
habitués à une telle chaleur...
Nous sommes bien d'accord, ami lecteur, et il ne fallait vous sentir
particulièrement visé par mes allusions aux critiques - toujours
positives puisqu'elles permettent d'aller de l'avant - de certaines
personnes ! Quant aux odeurs c'était de l'humour. Tout cela montre bien
la complexité du problème de Venise. Comment satisfaire tant de besoins
tellement opposés et préserver la ville qui n'appartient plus seulement
aux vénitiens mais fait partie de notre patrimoine à tous ? Comment ne
pas tomber dans un élitisme façonné par l'argent qui laisserait de côté
les moins bien lotis ? Comment éviter les débordements, les erreurs...
Ce n'est pas une mince affaire.
28 août, 2009
douille
a dit…
Pour moi le problème vient en grande partie de la mentalité italienne...
Sans vouloir être raciste: il faut reconnaître qu'en Italie on brique
sa maison à fond, mais on est pas géné d'un tas d'immondices devant sa
maison... Ce qui n'appartient pas à quelqu'un de précis n'appartient à
personne... J'ai encore remarqué ça lors de mon séjour à Turin,
Pourtant ville riche et très "vive le nord on est les meilleurs" alors
que franchement y a pas de quoi être fiers...
Bref, c'est un peu
l'opposé de la Suisse par exemple ou là ce qui n'appartient à personne
appartient à tout le monde... je pense qu' à cause de cette "mentalité",
il doit être nettement plus difficile de "résister" à l'invasion...
Douille, je voudrais vous dire que les Italiens sont extrêmement
honnêtes; on peut avoir confiance en Italie bien plus qu'à Paris, par
exemple. Quant à la tolérance et à la courtoisie des Italiens, ce ne
sont pas de vains mots. Je suis désolée pour vous si vous avez vécu de
désagréables expériences. Les miennes n'ont été qu'un perpétuel
enchantement et je trouve que les Italiens pourraient donner des leçons
de civilité à bien des Français. J'espère que vos prochains séjours en
Italie vous réconcilieront avec ce merveilleux pays et ses charmants
habitants. Anne
29 août, 2009
douille
a dit…
Je suis allé de nombreuses fois déjà en Italie... J'ai été très bien
reçu dans certain endroits et très mal dans d'autres, le problème est
que la balance penche plutôt du côté du "mal"... Ou plutôt quand on est
mal reçu, ils ne font pas les choses à moitié...
Par exemple à Turin, J'ai rencontré des gens très sympas... Certainement plus que quand je suis allé à Paris...
29 août, 2009
Agnès
a dit…
Quand on va "ailleurs", on respecte les règles de l'ailleurs. Si on ne
supporte pas de devoir changer ses habitudes, il vaut mieux rester chez
soi. On a tous de bonnes et de mauvaises expériences des endroits que
l'on visite. L'Italie a toujours été pour moi une très bonne expérience.
N'oubliez pas de sourire aux autres ...ça change tout.
L'incivilité, le manque de respect, la malpropreté sont des maux le plus
souvent liés à des malaises plus profonds que notre pauvre occident
n'arrive pas à assumer ni à régler. La saleté et la puanteur de certains
quartiers de Calcutta ou de Delhi n'enlèvent rien à la gentillesse des
indiens et leur sourire est aussi grand que leur misère. La Suisse a de
belles rues bien propres mais combien de choses sales derrière les
façades. On ne peut pas généraliser ni en bien ni en mal ce que notre
expérience nous a fait découvrir. J'ai autant honte des voyous bordelais
que de ceux de Venise, de Lausanne ou de Munich. En tant qu'être humain
face à d'autres êtres humains. J'ai été volé à Genève, à Turin, à
Paris. Jamais encore à Rome, à Naples, à Taormina ou à Patras. J'ai
dormi à Istambul dans une chambre d'hôtel dont la porte ne fermait pas
et on ne m'a pas volé. J'ai été délesté d'un appareil photo et de mon
portefeuille une nuit dans un bon hôtel de Strasbourg. Cela ne veut rien
dire. Ce n'est pas parce qu'il a fait des expériences négatives que
Douille n'aime pas l'Italie. Ce n'est pas non plus parce qu'on aime un
pays qu'on ne peut pas voir ses défauts et des désagréments. Les
vénitiens sont les premiers à reconnaître l'incivilité de certains de
leurs jeunes, le manque de cordialité de certains de leurs commerçants,
le manque de civisme de ceux qui balancent leurs ordures dans les canaux
comme au Moyen-Age on jetait ses détritus par la fenêtre si possible au
moment où passait un bourgeois...
Le
lien est un peu plus bas, sur votre gauche. Plus une seule signature depuis
quelques mois... Bien sur, un vrai livre d'or où on peut faire des
dessins, laisser des collages, des photos, ce serait bien mieux, mais Blogger
n'a pas encore pensé à ça.
En attendant, visiteurs qui arrivaient sur
le site pour la première fois, et les autres qui viennent fidèlement
jeter un coup d’œil à ce site, n'hésitez-pas : laissez une
appréciation, un simple bonjour, une pensée, une idée.
Avec les
commentaires quotidiens et les lecteurs qui s'abonnent (lien là-aussi un peu plus bas à gauche),Tramezzinimag vit et évolue. Être Fou de Venise, cela se vit bien mieux communautairement et vous avez tellement de choses à dire !
Le
campo Santa Margherita est un lieu très animé que traversent les
touristes qui vont ou viennent de la gare et de Piazzale Roma. Certains
s'y arrêtent pour boire un verre sur une des terrasses. C'est encore
aujourd'hui un des campi les plus typiques de la vie
vénitienne.
Les enfants y jouent au ballon ou à la marelle, les
personnes âgées se retrouvent sur les bancs à l'ombre des arbres, les
étudiants aiment à s'y donner rendez-vous dans les nombreux cafés qui
entourent le campo. Les gens du quartier y font leur marché (je vous
recommande particulièrement le poissonnier et la fleuriste, mais les fruits et légumes
sont de bonne qualité aussi et parfois moins chers qu'au Rialto, et un peu plus loin on trouve l'un des meilleurs bouchers de la ville !). Un lieu où il fait bon s'arrêter pour regarder la vie vénitienne se dérouler, paisible et joyeuse.
Cher Lorenzo, je suis tout à fait d'accord avec vous, ce campo est très
agréable et il y fait bon s'arrêter pour regarder les gens du quartier,
même les chats sont sympas, ils viennent s'installer sur le banc à côté
de vous ...C'est très vivant et coloré.
"Un quotidien sans histoire": ce sont des dizaines d'histoires vécues
quotidiennement à Venise, car le fait même d'y être est une histoire.
Mais, bien sûr, toutes ne seront pas racontées... Anne
Tramezzinimag rendait hommage il y a peu à Eunice Shriver sa sœur. C'est aujourd'hui, Ted Kennedy,
le plus jeune des frères du président assassiné, qui disparait des
suites d'un cancer.
Malade depuis plusieurs mois, le bouillant sénateur
du Massachussets (élu sans interruption depuis 1962 au siège de son frère, devenu le nouveau président), politicien démocrate, soutien actif - et ami personnel du président Obama
- défendait jusqu'à ces dernières semaines, la cause d'un système de
santé pour tous au Etats-Unis, qui permettra aux plus pauvres de
bénéficier d'une couverture sociale et de supprimer la discrimination
par l'argent devant la maladie.
Souvent critiqué pour son côté
bon-vivant et élitiste, c'était un grand monsieur que l'Amérique a perdu
mardi dernier. Ami des humbles, sensible à toutes les causes justes au
service de l'humanité, plutôt que du pouvoir et de la finance, c'est un
hommage unanime qui lui est rendu dans le monde.