1 commentaire:
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...je me réjouis de lire les billets prochains et améliorer mon français!
Joyeux Noël!
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
Ma dove? Quel est le nom d'utilisateur de Tramezzinimag?
Trovato! Il fallait vraiment chercher par nom. La recherche générale ne suffisait pas, sans doute à cause de la protection.
A bientôt sur Twitter. Et merci pour vos billets sensibles.
Sacrebleu oui: quelle catastrophe la lampe "économique". Non seulement c'est de la lumière qui n'éclaire pas mais en plus, son recyclage est problématique car elle contient des produits hautement toxiques. On ne peut absolument pas la jeter à la poubelle normale. Impossible de lire avec ces lampes! on pourrait imaginer que leurs fabricants sont de mèche avec les producteurs de tablettes de lecture électroniques???
Je signe à deux mains, chaque soir c'est la même rengaine, 10 minutes pour avoir une chance d'apercevoir quelque chose dans la cuisine, seule pièce équipée pour le moment. J'aime bien l'idée d'une sourde révolte, qui sait d'une secte obscure mais lumineuse, qui garderait des stocks d'ampoules à incandescence, dont les membres feraient, certains jours, un usage délictueux mais ô combien délicieux !
Je croyais que personne n'allait donc réagir et que mon coup de gueule était le fait de neurones fatigués par tant de modernité ! Mais il n'en est rien, des fidèles parmi les fidèles signent à leur tour. L'esprit Tramezzinimag existerait donc bien. Je m'en réjouis !
"Mais une question de principe, à savoir qu'on ne doit pas céder. Rien
n'autorise à déroger à la tradition quand le changement n'est dicté que
par le profit": ô combien vous avez raison, Lorenzo! Je ne saurais que
vous féliciter pour votre article qui exprime si bien ce que nous sommes
certainement beaucoup plus nombreux qu'on pourrait le supposer à
ressentir.
Anne
Ah que oui, j'avoue qu'en lisant l'article je me suis dit "mais que ne l'ai-je écrit celui-là... mais il est tellement bien traité par Lorenzo que je me contenterai d'un lien le jour où je me laiseerai aller sur un thème proche !"
Marie G. a tout dit !
On vit dans un monde ou l'écologie a souvent
bon dos. Les ampoules en sont un exemple parfait... Tout comme la
suppression des sacs plastiques que l'on vous vend désormais.
Il est
vrai que l'éducation maintenant n'a plus presse et ne pas les jeter
n'importe où ou éteindre la lumière quand on quitte une pièce sont des
préceptes d'un autre siècle...
Merci J@M vous m'avez donné l'idée d'un billet . Bonne semaine à tous.
Eh bien permettez-moi d'être d'un avis tout différent. La très chère qui
attends dix minutes l'éclairage de sa cuisine ne sait sans doute pas
qu'il existe des ampoules qui s'illuminent quasiment instantanément. A
cet autre qui se plaint de ne pas pouvoir lire, je dirai que j'y arrive
très bien. Il me semble que si nous fréquentons des blogs nous sommes
adeptes, plus ou moins, des nouvelles technologies et que les ampoules
que nous substituons à ces "bouffeuses d'énergie" à incandescences sont
une modeste contribution aux économies d'énergies nécessaires sur cette
planète. Certes, je ne récupérerai pas mon investissement en termes
d'économies sur ma facture mais là ou j'avais deux ampoules halogènes de
cent watts pour avoir un séjour confortable, la nuit tombée, et pouvoir
y lire sans problèmes (à mon âge) j'ai installé trois ampoules de
vingt-deux watts ce qui fait environ soixante pour cent de réduction de
consommation et tout cela pour un rendu colorimétrique équivalent.
Alors, de grâce, que nous soyons manipulés ou non par des écolos souvent
sectaires et passablement rétrogrades ne nous empêche pas une petite
contribution écologique et financière acceptée pour que nos enfants et
petits enfants puissent connaitre, eux aussi, le petit confort qui nous
permet de dialoguer (parfois) ensemble. Dans ce domaine, comme dans
d'autres les progrès technologiques ont été grands en deux ans et je le
constate sur les différentes générations de lampes économes dont je suis
équipé. Et puis, pour leur élimination, il existe des zones prévues à
cet effet ou des déchetteries qui les acceptent fort bien. C'est juste
un petit effort supplémentaire à accepter.
Michel de Lyon.
Votre avis est honorable, mais vous ne pouvez contester Michel que tout le monde ne peut se permettre de payer 15 fois plus cher une ampoule le plus souvent de mauvaise qualité (la liste est longue des ampoules dont le verre se fend à la première manipulation, ou dont la soudure mal faite pour quelques centimes en Chine se défait juste en vissant l'ampoule... Qui n'a pas eu ce genre de mésaventure ? Ce ne sont pas les "écolos" qui sont en cause. l'idée de participer chacun à notre niveau, solidairement, à la protection et à la sauvegarde de ce qui peut encore être protégé et sauvegardé, c'est bien. Mais ce que je dénonce ici c'est la main-mise des profiteurs sur l'idée. On enlève ces "bouffeuses d'énergie" pour les remplacer par des produits très chers et pas souvent de qualité. Cherchez l'erreur. Il en est de même avec l'hypocrisie des grandes surfaces qui au nom de la lutte contre la pollution, ne donnent plus de sacs plastiques, mais les font payer, au lieu de faire comme dans certains pays où les sacs sont remplacés par du papier, souvent recyclé et toujours recyclable (et gratuitement distribué aux caisses). Non, ce qui me fait bondir c'est que désormais l'industrie, le système libéral, le capitalisme aveugle se sont emparés du concept d'écologie, de développement soutenable pour faire marcher le commerce et l'industrie. Et cela, quelque soient les avis et les témoignages favorables, je le réfute, le refuse et m'y oppose autant que je le puis avec les moyens dont je dispose. Le propos est le même qu'au temps du référendum sur l'Europe, nous sommes nombreux à nous être faits injurier parce que nous votions NON alors que nous proclamions notre attachement viscéral à l'idée européenne. On peut dire ainsi qu'au nom de mon attachement viscéral à la protection de la nature, à la lutte contre toutes les formes de pollution physiques et morales, au nom du développement soutenable (je préfère ce terme au mot "durable"), je m'oppose à toutes ces formes de pensée unique qui ne voient pas que l'arbre cache la forêt et que tous ceux qui se précipitent sur cette voie nouvelle ont depuis lurette compris le profit qu'il y avait à en tirer. Ce n'est pas très politiquement correct, et c'est mal dit, mais j'assume.
Encore une fois, on reconnaît ce vieux réac de lorenzo... Que j'apprécie
dans ses messages positifs, mais qui se complaît tellement à jouer au
vieux roquet, plutôt que de nous faire un bel article sur un glacier
centenaire à Venise, on crache sur l'écologisme... Ce mouvement qu'on
traite d'utopiste, alors que l'utopisme est de polluer comme des fou
sans se soucier du lendemain...
Oui, les lampes écologiques sont
plus chères, mais ils faut les remplacer moins souvent... J'habite dans
ma maison depuis 5ans et depuis que j'ai remplacé mes lampes par des
économiques (pas par volonté, mais parce les classiques ne tenaient
pas), j'ai quand même le confort de me plus devoir jamais jouer au
cloclo sur une chaise... Et la génération suivante (les LED) on une
durée de vie encore supérieure et une consommation moindre...
Remplacer
une ampoule de 100W par une de 22W c'est de l'écologie brute!!! si
c'était par une de 80W, je crierais à la connerie...
Ouah ! Allez Lorenzo, tant qu'ils nous laissent lever la patte sur notre lampadaire favori...(lol)
(pour moi (feu/fut')celui de la dogana sans nul doute)
c'est la première fois que je me fais traiter de vieux roquet réac ! Je n'y aurai jamais songé, héhé. C'est bien parce que je défend et crois fermement à la nécessité de l'écologie et d'une pensée différente de celle qui a mené notre monde à tant de gabegies que je peste contre le détournement d'un principe effectivement fondamental pour la planète par les marchands. Ceux qui peuvent payer plus chers sont des héros, défenseurs de la planète. ceux pour qui cela est difficile sont de gros mauvais citoyens égoïstes et réactionnaires. reparlons de tout cela quand le prix sera le même et que j'aurai la preuve qu'il est faux que l'hypocrisie mercantile se soit emparée du concept de protection de la nature et de défense de la planète. C'est le business que je dénonce, pas l'écologie ! Et puis l'article de l'Economist est plein d'humour. Quant au sujet, il m'a été suggéré lors d'un débat très intéressant sur un forum d'écologistes vénitiens. On ne sort pas du sujet, le débat est aussi très avancé parmi les vénitiens ! Bonne journée de la part du vieux roquet réac !;)
Ah NON (capitales volontaires!) Lorenzo... Ce n'est pas parce que je
peux payer plus cher que je suis un héros ! J'avais répondu assez
précisément à votre réponse et, mystères du cyber-espace, tout à foiré
lors de la validation. Donc je n'ai pas repris et ne reprendrai pas.
Pour votre information et la clarté de mes opinions sachez que si je
paye quinze fois plus cher une ampoule (et je n'en ai pas qu'une) ce
n'est pas parce que j'en ai les moyens, mais seulement pour faire un
petit geste pour cette planète que le business honni par vous plongera
dans la catastrophe. Pour votre information précise, je suis retraité et
le montant mensuel de ce que je perçois est loin derrière ce que peut
percevoir un professeur certifié arrivé au top niveau de sa carrière (et
j'ai eu la chance de pouvoir faire une petite carrière d'encadrement
dans une multinationale assez vaste). Je ne me plains pas mais ne mettez
pas au compte de la richesse et des moyens ce qui n'est de ma part
qu'une contribution brute à l'écologie comme vous le dit un de vos
correspondants. Mon but était aussi d'informer vos divers lecteurs (qui
restaient sur les piètres performances des premières générations
d'ampoules économes) que maintenant, il existait même des ampoules de
cette technologie compatibles avec les variateurs d'éclairage. Alors
oui, le Business nous plume, oui la finance nous b...se, oui le
green-washing est un moyen commode pour plein de sociétés de nous faire
croire n'importe quoi et surtout à la pureté de leurs intentions. Je ne
peux pas changer le monde et le système que vous détestez. J'agis
simplement à mon petit niveau de 'pas milliardaire' presque conscient.
Et lorsque je vais à Venise c'est par les train de nuit alors qu'en une
heure de vol depuis Lyon Saint-Exupery je serais à Mestre et pour un
prix quasiment identique en choisissant bien.
Bien à vous tout de même mais les diverses réactions demandaient ces précisions de ma part.
Michel de Lyon.
Michel, pas de polémique dans mes propos. Au contraire. je défendais mon billet et le texte de la rédactrice anglaise, vous votre contribution. Nous partageons absolument les mêmes notions, les mêmes valeurs en fait. je ne suis pas un Don Quichotte pourfendeur du capitalisme "honni", je peste et pousse des coups de gueule contre un système déshumanisé, où seul le profit compte. Une ampoule changée, c'est comme un sac réutilisé à chaque visite au super-marché, un train de nuit plutôt qu'un avion, cela procède du simple bon-sens que nous devons enseigner à nos enfants, la conscience d'un monde qu'il faut protéger et soulager. Relisez Tramezzinimag depuis ses débuts, vous verrez que ce qui est appelé dans ces commentaires "réaction", n'est que le constat - qui certes n'engage que moi et peut toujours être contesté - de bêtises et de malhonnêtetés intellectuelles que nous subissons tous de la part des industriels, des publicistes, des politiques (une majorité d'entre eux). Merci en tout cas pour avoir pris le temps de répondre. Merci aussi pour votre fidélité à Tramezzinimag !
D'instinct et de culture, Tramezzinimag préférera toujours à la terriblement vulgaire Tea Party moderne des populistes américains déchaînés, la très distinguée Café Society dont les membres, qui cherchaient, parfois avec arrogance, à faire de leur vie - à faire de chaque instant de leur vie - un chef-d'œuvre. Ces «bright young things» comme les appelait la presse mondaine de l'époque, étaient souvent de très vieille naissance, d'autres récemment hissés jusqu'aux très hauts sommets de la High Society; On a parlé ensuite de la Jet Set, par le génie d'un cavalier d'industrie dont ils se contentaient de dépenser l'immense fortune, inventaient sans cesse de nouveaux loisirs et d'innovants plaisirs.
Peut-être est-ce le côté désuet des images qu'on en garde, les noms célèbres qui y sont associés, mais ces «Beautiful People» n'avaient rien à voir, à quelques exceptions près, avec ces nantis parvenus et Bling-bling qui se bousculent de nos jours au Fouquet's, les soirs d'élection présidentielle, se retrouvent dans à Saint-Tropez, au Cap-Ferret désormais ou à Aspen... Employée pour la première fois en 1915 par le chroniqueur Maury Henry Biddle Paul, L'expression désignait ce milieu mondain et cosmopolite qui évolua dans au gré des saisons à New York, Paris, Londres, mais aussi Venise et Capri entre les deux-guerres. La littérature, le théâtre puis le cinéma rendirent à la mode cet univers de jeunes (et moins jeunes) gens très privilégiés qui faisait rêver les foules.
Sans ordre chronologique, Jean Lorrain, Marcel Proust comme Cocteau en furent, la duchesse de Gramont, Charles et Marie-Laure de Noailles, Elsa Schiaparelli, Cecil Beaton, plus tard le duc et la duchesse de Windsor, l'Aga Khan, Christian Dior et Jacques Fath, Peggy Guggenheim et Pablo Picasso, Salvador Dali et Winston Churchill, le baron Alexis de Rédé, et tant d'autres encore.
L'arrivée du couturier Jacques Faith et de son épouse, elle en Reine de la Nuit et lui en Roi Soleil |
« Beistegui décida de donner la Fête des Fêtes sur le thème le plus logique en ces lieux : la Venise de Longhi et de Casanova, et de lui réserver l'ampleur d'un spectacle de cour. Il en fut ce qu'il espérait. […] Les invités étaient venus de tous les coins de l'Europe, de Lady Clementine Churchill au vieil Aga Khan, en passant par les plus belles princesses romaines ou napolitaines. […] Car Carlos de Beistegui tenait aux références : nom, talent, beauté, notoriété, et — j'ajoute — amitié, car c'était un ami très fidèle. »
«Notre fastueux ami Beistegui avait décidé de tenir tête au temps ; reconstituer un palais, c'est dire non au gouffre, c'est comme d’écrire Le Temps Perdu. Son œuvre terminée, Beistegui s'en désintéressait».
"Inconscience ou défi, il était satisfaisant de penser qu'un grand
amateur tenait tête, pour la seule satisfaction de réanimer Venise, de
faire sortir de leurs cadres ces personnages des grands et des petits
maîtres qui s'assommaient sur les toiles peintes de musées, les déesses
captives dans la trame des gobelins; d'autres auraient pu le faire, lui
seul osait."
Paul Morand
Avez-vous vu le film documentaire sur ce personnage dans une série intitulée Le Bal du siècle?
Oui j'ai prévu d'en publier des extraits dans la suite de l'article.
Lorenzo, je découvre ton blog. Je me demandais si un jour, on parlerait
de ces fêtes époustouflantes au palais Labia. Par exemple du bal
de l'année 51, où Dior était habillé par Dali etc... Bref, je veux m'inscrire à ton blog, qui parle si bien de Venise.
elza jazz
Lorenzo a dit…
Merci Elza Jazz et bienvenue parmi les Fous de Venise de Tramezzinimag.
Votre blog est splendide. Merci.