Mais notre propos n'est pas de vous entretenir d'habillage publicitaire ni de marketing . Les oasis dont nous parlons sont des lieux qui résistent à ces temps modernes de plus en plus insanes. En voilà un, sorte de diplodocus positionné à quelques encâblures de la Piazza San Marco. C'est une de ces boutiques magiques où l'on trouve de tout et même ce qu'on ne cherchait pas ou plus. Ils étaient nombreux il y a encore une vingtaine d'années ces negozi traditionnels, en Italie comme ailleurs. Ils disparaissent peu à peu. Alors profitons-en, et continuons de préférer le petit commerce du coin de la rue à ces grandes surfaces impersonnelles et agressives dont le déploiement partout n'annonce rien de bon pour notre l'Humanité.
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
18 novembre 2012
Toujours ce plaisir des petits riens
Mais notre propos n'est pas de vous entretenir d'habillage publicitaire ni de marketing . Les oasis dont nous parlons sont des lieux qui résistent à ces temps modernes de plus en plus insanes. En voilà un, sorte de diplodocus positionné à quelques encâblures de la Piazza San Marco. C'est une de ces boutiques magiques où l'on trouve de tout et même ce qu'on ne cherchait pas ou plus. Ils étaient nombreux il y a encore une vingtaine d'années ces negozi traditionnels, en Italie comme ailleurs. Ils disparaissent peu à peu. Alors profitons-en, et continuons de préférer le petit commerce du coin de la rue à ces grandes surfaces impersonnelles et agressives dont le déploiement partout n'annonce rien de bon pour notre l'Humanité.
07 novembre 2012
Paquebots géants à Venise : encore et toujours la polémique
© Fausto Maroder - 2012. Tous Droits Réservés. |
02 novembre 2012
COUPS DE CŒUR (HORS SÉRIE 31) : L'émission Ports d'Attache montre Venise
Heidi Hollinger
Il s'agit en fait d'un épisode d'une série de documentaires tournés un peu partout dans le monde par TV5 Québec-Canada, autour de la photographe Heidi Hollinger. Chacun de ses déplacements dans une ville portuaire du monde est ainsi filmé par une équipe efficace et très douée, et c'est un bonheur que de suivre la dame dans des lieux aussi différents que Melbourne, Helsinki, La Havane, Marseille ou Valence. Au fil des mois la production a ainsi mis au monde vingt-six épisodes en deux séries qui seront, nous l'espérons, bientôt disponibles en DVD.Ci-dessous la vidéo (merci Daily Motion !)
AnnaLivia a dit…
Oui, j'ai beaucoup aimé. J'aime cette émission en général, notamment l'épisode sur Singapour et sur Malte.
À voir sur YouTube aussi.
Bon weekend Lorenzo!
03 novembre, 2012
C'est bien fait, gentiment fait. Et en plus, l'ingénue de service n'est pas désagréable à regarder. Bon week-end.
03 novembre, 2012
Lorenzo a dit…
Cela change d'une autre (fausse) ingénue insupportable de niaiserie et d'artificielle spontanéité qui "anime" l'émission d'Arte, "Prochain arrêt", la dénommée Emmanuelle Gaume. Une tête à claques. Mais cela n'engage que moi. Heureusement à chaque fois, les intervenants sur place sont bien choisis et les images bien faites, le montage sympathique.La promenade dans Rome a été un vrai plaisir.
03 novembre, 2012
Hélas non AnnaLivia, sauf erreur de ma part, la vidéo n'est plus disponible sur YouTube à ce jour mais seulement sur le site de TV5 Canada.
03 novembre, 2012
Je suis d'accord avec vous Lorenzo, cette présentatrice d'Arte est assez insupportable mais l'émission est en général assez réussie.
03 novembre, 2012
Je vois que les machos se déchaînent sur Tramezzinimag....lol! Ayant le bonheur d'avoir renoncé volontairement, et de plein gré - comme dirait l'autre -à la télé, et sans la connaître, je plaîde pour cette petite Emmanuelle, qui doit bien avoir quelque grâce, Messieurs...hi!hi!hi!
Pas une seule n'en manque, et si ce n'est physique, c'est qu'elle est d'ordre moral, ou spirituel....
04 novembre, 2012
Je viens de regarder à l'instant sur gou-gueule/images....mais Lorenzo et Bernard! elle est très mignonne, cette petite....hi!hi!hi!
04 novembre, 2012
pas de misogynie dans mes propos, juste de l'agacement. Certes la dame est avenante, pétulante et pétillante mais se promener dans les rues de Rome avec elle m'a vite agacé. On lui doit une émission très agréable c'est vrai, mais elle en fait tellement trop que cela en devient antipathique. De mon point de vue en tout cas. C'est une d es conséquences de la lutte pour l'égalité des sexes, les femmes dans un métier d'hommes se croient souvent obligées d'en faire dix fois plus que leurs compères et pensent ainsi compenser une "infériorité" qui n'est que dans la tête des arriérés. Soit un être humain est compétent soit il ne l'est pas. peu importe qu'il s'agisse d'un homme ou d'une femme. Emmanuelle Gaume semble ne pas l'avoir compris. Vue la qualité de son émission, Emmanuelle Gaume est compétente et largement. Pourquoi tout ce cirque qui la rend agaçante pour beaucoup ?
04 novembre, 2012
J'aboutis ici par hasard, très intéressant votre site!
Grand-Langue
04 novembre, 2012
Lorenzo a dit…
Revenez quand vous voulez, ami montérégien et invitez-vous quand bon vous semble, vous êtes le bienvenu parmi les lecteurs de Tramezzinimag ! 04 novembre, 2012
oui je l'ai vu ce reportage, il y a quelques semaines déjà. Très bien fait.
05 novembre, 2012
C'est un des meilleurs documentaires sur Venise - à mon goût - simple, sympathique, réaliste...à revoir si c'est possible.
07 novembre, 2012
Merci de m'avoir fait découvrir ce reportage très bien fait, je l'avais manqué et il aurait été bien dommage de ne pas le voir car c'est bien ainsi que j'ai vu Venise lors de deux séjours à des années d'intervalle.
Merci aussi pour votre site si précieux. Continuez longtemps !
Tatie
08 novembre, 2012
19 octobre 2012
Croquis : de Canaletto à nos jours
« Il y écrit le nom des palais et des échoppes, signale la présence d’un bac ou d’un atelier de réparation de gondoles, ou précise le nombre de fenêtres et de colonnes. Il n’oublie pas non plus de noter les couleurs - marron, blanc, jaune, noir, blanc cassé, rouge, ocre, ocre jaune -, en en précisant la tonalité, claire ou sombre. Les mesures sont elles aussi indiquées : “plus large”, “un peu plus long”, “plus étroit”, “juste”. De même des matériaux (plomb, pierre, brique, bois) et des lieux, et jusqu’aux enseignes.»Ce carnet est aussi un témoignage précieux sur Venise et ses habitants au XVIIIe siècle. Composé de 148 pages, il contient 138 dessins sur un papier épais filigrané. Au XIXe siècle on y ajouté huit pages au début et à la fin lors de la reliure de l'ouvrage. Le sceau qui apparait sur certaines pages est le cachet de Borsato, intendant de la Galerie de l'Accademia. Ce sont avant tout des esquisses documentaires donc et non pas des dessins élaborés destinés au public. C'est ce qui les rend fascinants. Canaletto utilisait un engin appelé camera oscura, boite optique qui lui permettait de relever tous les détails d'un paysage ou d'un bâtiment. Mais tous les dessins contenus dans le carnet n'ont pu être réalisés avec cet ancêtre des appareils photo, notamment les croquis fait depuis une barque, l'appareil pour donner un résultat optimal, nécessitait une stabilité absolue. Mais qu'ils soient à main levés, ou transcription à l'encre de la vue obtenue par le moyen de cet engin, les dessins sont tous très beaux et très émouvants.
.
Tramezzinimag reviendra plus en détail ce weekend sur cette exposition Canaletto au Musée Maillol et sur celle du musée Jacquemart-André..
Pour changer (un peu) de registre.
Avis aux lecteurs : Les 15 commentaires qu'avait suscité cet article ont été perdus avec la disparition du blog en août 2016. Aucune raison ne peut être donnée pour expliquer cette suppression diligentée par Google.
18 octobre 2012
Même à Venise, la démocratie se délite ou Le Geste d'Hector
Quand j'ai créé ce blog, au
retour d'un des derniers voyages avec tous mes enfants réunis, les
peuples du continent européen étaient en effervescence. Les élites au
pouvoir voulaient à tout prix nous faire accepter leur idée d'une Europe
technocratique, celle des banques et du profit, une Europe
ultra-libérale. D'instinct les peuples ont dit non pour la plupart, et
leur non a été voué aux gémonies par ces lobbies coupés des réalités et
incapables d'envisager un autre espace de pensée que le cadre dans
lequel leur quotidien à eux évolue. Des années plus tard, il faut être
sacrément bouché et malhonnête pour ne pas reconnaître le flair des
opposants à cette Europe, la catastrophe étalée sur plusieurs années qui
avec l'Euro bouleverse nos sociétés et ruine des millions de gens. En
parallèle, se profile à l'horizon, de moins en moins cachée, une
tendance autoritariste qui ne laisse présager rien de bon. De là à dire
que nos démocraties sont sous surveillance et artificielles, il y a un
pas que Tramezzinimag ne saurait franchir. Cependant... Mais laissez-moi
vous conter cette petite histoire vénitienne (véridique) à titre
d'exemple.
.
Un policier s'était même permis, peu avant l'arrivée des officiels, de prendre à partie la libraire qui était en train de placarder avec application des tracts sur la vitrine. Rien de bien méchant ni de dangereux pour les institutions. Acte militant accompli en toute liberté et sans atteinte à la loi... Comme elle refusait d’obtempérer, il lui ordonna de le suivre. Ce qu'elle refusa de faire... Quelques minutes plus tard, un policier en civil vint pour excuser ce policier trop zélé. Excuses acceptées. Après tout, on sentait une vraie tension chez les forces de l'ordre, l'homme avait seulement voulu faire son travail...
.
Un peu plus loin sur la campo San Bartolomeo, plusieurs centaines d'étudiants manifestaient. Sur la vitrines des banques, des affichettes « No Banks ». Soudain ce fut la bagarre. Des projectiles lancés sur les policiers décidèrent de l'assaut. Venise rejouait les barricades du Quartier Latin en 68. Inattendu. Ce fut assez violent. Surréaliste toujours. Quelle histoire. Pendant ce temps, les invités écoutaient le recteur de l'Université et le ministre. Les alentours étaient bouclés, le quartier transformé en camp retranché !
.
Dans la soirée, après que le cortège des officiels se soit dispersé, le policier en civil revint à la librairie. Il s'adressa à la libraire :
- Comment ça va ? demanda-t-il.
- J'ai connu des journées meilleures, celle-ci ne fut pas extraordinaire. Pour vous non plus j'imagine.
- C'est clair. Ce fut vraiment lourd. Mais c'est vrai que ces étudiants ont raison finalement et la population aussi. Je n'avais pas compris la teneur de vos tracts. On m'a expliqué. Ce n'est pas possible de donner tout cet argent à ceux qui en ont déjà. les gens ont raison de se mettre en colère», dit le policier. Et il s'éloigna.
.
Sur son blog, le libraire conclut le journal du 13 octobre par ces mots « Voilà peut-être la seule justification d'être resté à la librairie même sans un seul client : se dire que l'on a pu ouvrir une brèche...»
.
La multiplication des interventions musclées des forces de l'ordre donne à réfléchir. Quand il s'agit de réprimer la délinquance, de mettre fin à des trafics ignobles et à une violence inacceptable, l'imposant corps de la police joue pleinement son rôle. Quand il s'agit juste de défendre une élite de privilégiés qui s'enferre dans ses erreurs et mène les peuples vers le gouffre, d'empêcher les jeunes et la population en général de crier son désarroi et sa colère, il y a un problème. A Venise ce 13 octobre, les étudiants ont mis une fois encore le doigt là où ça fait mal, prouvant s'il en était besoin, combien nos démocraties sont malades.
Le titre fait allusion à l'ouvrage de l'italien Luigi Zoja, « Il gesto di Ettore, preistoria, storia, attualità e scomparsa del padre », (Torino, Editions Bollato Boringhieri, 2001), qu'une cliente de Claudio Moretti était venue lui demander la veille. Allusion à la confusion qui semble se généraliser quant aux rôles dévolus à chacun dans notre société en crise, où la répression prend peu à peu la place du dialogue, où de plus en plus d'incidents révèlent l'inévitable confrontation entre ceux qui subissent les effets de la crise et ceux qui exercent le pouvoir réputé responsable de la situation, incapables de répondre aux attentes des peuples au nom de qui ils sont censés gouverner, confirmant en quelque sorte l'effondrement du rôle et de l'image du père dans notre société, et le désarroi général qui en découle.
12 octobre 2012
Tout ce que vous voulez savoir sur l'acqua alta
Fondamenta Rio dei Servi, Cannaregio - © Tramezzinimag - 2005 - Tous Droits Réservés. |
11 octobre 2012
Le petit peuple de Venise
10 octobre 2012
L'anniversaire de mon père
Peu à peu, devenant homme à mon tour, je pensais en savoir autant que lui. Je passais mon temps à le juger. Je refusais aussi de voir qu'il était malade et que ses jours étaient comptés. J'avais presque vingt-cinq ans mais j'étais encore un enfant dans ma tête. Inconscient, je vivais avec tout l'égoïsme dont on est capable quand on grandit dans un milieu fortuné, avec une grande maison hors du temps, des domestiques... Il tenta souvent de me parler, de me ramener dans la réalité. Je croyais qu'il voulait m'empêcher de rêver.
n'ayant pas été archivés par Google.
08 octobre 2012
La disparition d'un rescapé de l'horreur : Schlomo Venezia
- J'avais écrit avant. Mais je n'en avais jamais parlé. C'est en 1992, quand à Rome où je vis, sont apparus des signes d'antisémitisme, que je me suis interrogé et que j'ai pensé témoigner. J'ai été sollicité alors pour accompagner des juifs à Auschwitz. J'ai proposé d'y aller avec un ami italien, dont le père avait été dans les Sonderkommando avec moi à Birkenau. Nous avons accompagné des groupes. Le premier, je m'en souviens, c'était le 4 décembre 1992. J'ai commencé à témoigner dans l'autobus. Sur place, tout était blanc de neige. Quand nous sommes arrivés devant les crématoires, je ne les ai pas reconnus : les nazis avait tout détruit à leur départ. Mais, c'est depuis que je parle dans les écoles et dans des voyages aussi.
- Comment êtes vous devenu Sonderkommando ?
- Ils ont choisi des hommes jeunes et valides pour un travail alors que nous étions en quarantaine. Nous ignorions quel travail. Nous espérions seulement qu'il nous permettrait de manger un peu plus. Ils nous ont demandé nos métiers, j'ai dit que j'étais coiffeur... C'est un camarade qui m'a expliqué ensuite ce qu'était ce travail, et qui m'a dit aussi que, tous les trois mois, nous serions sélectionnés, donc que certains d'entre nous seraient tués.
- Comment réagissez-vous quand vous entendez des négationnistes nier la Shoah ?
- Je suis prêt à accompagner là-bas ceux qui n'y croient pas, à expliquer exactement ce que nous avons fait, à montrer les lieux. On a commencé dans un petit bunker, puis on en a construit quatre autres, une vraie fabrique. Les négationnistes disent que ce n'était que pour de la désinfection. Tout ça ! Sérieusement, on peut dire tout ce qu'on veut, moi, je l'ai vu et je dis ce que j'ai vu ! Un groupe de 1.500 personnes était tué, puis brûlé en trois jours...
- Vous êtes un témoin direct. Pour les nazis, vous étiez un homme qui devait mourir. Vous y avez échappé en vous confondant avec d'autres détenus. Vous avez vécu l'horreur. Au soir de votre vie, vous êtes optimiste sur l'être humain ?
- Par nature, je suis pessimiste. Et je me demande parfois si le monde n'est pas fou ! Après tout ce qui s'est passé, les hommes n'ont pas compris la brièveté de la vie. Mais, ceci dit, j'espère bien, pour mes enfants, pour mes petits-enfants, des lendemains meilleurs.»
.
02 octobre 2012
30 septembre 2012
Le gardien du pont
Clichés © Yves Bauchy -Tous Droits Réservés. |
Les 7 commentaires: n'ont malheureusement pu être retrouvés. La Wayback Machine a cessé d'enregistrer les pages de commentaires à partir de janvier 2009. Quelques uns des messages envoyés directement sur le site par les lecteurs étaient dirigés vers la boîte mail du site jusqu'n 2013 mais peu ont été archivés. Jusqu'en 2010, les blogs étaient avec FaceBook, le medium le plus lu et suivi. Les commentaires créaientd e véritables forums d'échanges d'idées et parfois aussi de polémiques. C'était vivant, constructif et instructif de l'opinion générale et du mélange d'idées, de générations et de sensibilités. Tramezzinimag a été pendant ces années un espace très lu, devenu en quelques années une référence et un outil pour les enseignants, les journalistes. Nous en sommes terriblement fiers , reconnaissants et heureux.