Qu'on
me pardonne de paraphraser le grand Hugo. Si tout visiteur peut être
saisi immédiatement ou après une certaine imprégnation par la beauté de
Venise, celle-ci n'est pas ressentie de la même manière par tous. «Où il y a de la beauté, il y a de la joie», dit Goethe. «Où il y a de la beauté, il y a de la liberté», dit Shelley. «Où il y a de la beauté, il y a de l'émotion», dit Chateaubriand. «Où il y a de la beauté, il y a de la passion», dit Stendhal. «Où il y a de la beauté, il y a de la tristesse», dit Byron... Chacun s'exprimera donc sur la beauté des choses, selon qu'il sera porté à
la joie, à la liberté, à l'émotion, à la passion, à la tristesse, et
nous pouvons avoir des chefs-d’œuvre en tous ces genres. C'est que
chacun voit tout à sa manière. Chacun s'exprime à sa façon d'après ce
qu'il ressent. Le champ demeure donc largement ouvert à tous ceux qui
veulent voir, sentir et écrire. Ainsi Venise inspirera toujours les
penseurs et les rêveurs, les peintres, les écrivains. Mais contrairement
à Florence qui nous ramène sans cesse à la réflexion, au raisonnement,
Venise nous pousse à la rêverie, à l'imagination car comme le soulignait
Taine, «Si on rêve à Venise, c'est avec des sensations, non avec des idées».
1 commentaire:
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