
Même Massimo Cacciari semble désormais favorable à la "sub-lagunare".
Personne ne sait encore quelle pourrait en être l'incidence sur
l'éco-système déjà bien fragilisé de la lagune, personne n'en sait le
coût réel ni le type exact de travaux qu'il faudra effectuer, mais les
édiles ont donné en septembre un avis favorable et ne jugent pas ce
projet incompatible avec la protection de la nature.
Certains vénitiens dont la tendance à la paranoïa semble s'accentuer de jour en jour au vu des aberrations technocratiques impulsées le plus souvent par Rome ou maintenant par Bruxelles, disent de plus en plus fort que décidément la Sérénissime est entre de bien mauvaises mains et qu'elle conserve beaucoup d'ennemis. Un métro sous la lagune, une ligne (pour commencer) qui irait de Tessera (l'aéroport Marco Polo) jusqu'à l'Arsenal et débarquerait chaque jour des milliers de visiteurs dans ce quartier encore relativement tranquille, pour quoi faire ? Désengorger le quartier de la gare et la Piazzale Roma ? Permettre aux habitants de la terre Ferme de se rendre à leur travail dans le centre historique ?
Mais il y a de moins en moins de bureaux, d'administrations, d'entreprises dans Venise. Quand les grandes firmes n'ont pas délocalisé vers les pays à main-d’œuvre bon marché, elles se sont installées au mieux à Mestre ou Marghera, au pire ailleurs dans la péninsule... Les plus récentes statistiques montrent que plus de 70% du tourisme à Venise est "pendulaire" (gens ne logeant pas dans la ville) :
- 25,30 % partent de chez eux le matin pour visiter Venise et repartent le soir,
- 28,10 % viennent de plus loin pour visiter Venise mais ont choisi de loger ailleurs,
- 11,10 % sont en vacances dans la région et viennent juste faire un tour à Venise.
- Enfin il y a 4,60 % de ces pendulaires, appelés aussi excursionnistes, qui ne sont que de passage pour seulement deux ou trois heures (transits avant un départ en croisière, hommes d'affaires, etc...).
Avec les touristes qui eux choisissent de séjourner dans la ville (entre 1 et 5 nuits en moyenne) qui sont plus de 4 millions par an, cela donne près de 15 millions de visiteurs par an. 250 fois la population fixe de Venise !
Faut-il au nom du progrès et du modernisme en ajouter et continuer à jouer les apprentis-sorciers ?
Certains vénitiens dont la tendance à la paranoïa semble s'accentuer de jour en jour au vu des aberrations technocratiques impulsées le plus souvent par Rome ou maintenant par Bruxelles, disent de plus en plus fort que décidément la Sérénissime est entre de bien mauvaises mains et qu'elle conserve beaucoup d'ennemis. Un métro sous la lagune, une ligne (pour commencer) qui irait de Tessera (l'aéroport Marco Polo) jusqu'à l'Arsenal et débarquerait chaque jour des milliers de visiteurs dans ce quartier encore relativement tranquille, pour quoi faire ? Désengorger le quartier de la gare et la Piazzale Roma ? Permettre aux habitants de la terre Ferme de se rendre à leur travail dans le centre historique ?
Mais il y a de moins en moins de bureaux, d'administrations, d'entreprises dans Venise. Quand les grandes firmes n'ont pas délocalisé vers les pays à main-d’œuvre bon marché, elles se sont installées au mieux à Mestre ou Marghera, au pire ailleurs dans la péninsule... Les plus récentes statistiques montrent que plus de 70% du tourisme à Venise est "pendulaire" (gens ne logeant pas dans la ville) :
- 25,30 % partent de chez eux le matin pour visiter Venise et repartent le soir,
- 28,10 % viennent de plus loin pour visiter Venise mais ont choisi de loger ailleurs,
- 11,10 % sont en vacances dans la région et viennent juste faire un tour à Venise.
- Enfin il y a 4,60 % de ces pendulaires, appelés aussi excursionnistes, qui ne sont que de passage pour seulement deux ou trois heures (transits avant un départ en croisière, hommes d'affaires, etc...).
Avec les touristes qui eux choisissent de séjourner dans la ville (entre 1 et 5 nuits en moyenne) qui sont plus de 4 millions par an, cela donne près de 15 millions de visiteurs par an. 250 fois la population fixe de Venise !
Faut-il au nom du progrès et du modernisme en ajouter et continuer à jouer les apprentis-sorciers ?
6 commentaires:
- Ah!Je m'insurge, cela me semble tout à fait grotesque :-(
mhaleph - Un rapport "confidentiel" qui ne l'est évidemment plus, a été publié en
résumé dans Il Gazzettino il y a quelques jours. Il indiquait que les
prévisions d'utilisateurs étaient trop importantes et que de plus le
coût des travaux était largement sous estimé par rapport aux autres
chantiers européens de métro récents type Rennes et autres.
Le rapporteur mettait donc en garde, hors de toute autre considération "locale", la simple viabilité du projet qui d'après ce rapport ne pourrait se traduire qu'en termes de déficit chronique.
Luc Carton - Quelle horreur!
- comment une idée aussi saugrenue a-t-elle pu germer dans l'esprit de certains ?
- la maladie de la modernité. Relisons Les Précieuses Ridicules !
- Triste.. Ne pouvons nous pas mobiliser à l'international pour protester contre cette bêtise criminelle. Venise ne compte-t-elle suffisamment d'amoureux influents pour empêcher cela?? Qu'en dit Monsieur Pinault par exemple??











Quelques
semaines encore et la 52e Biennale de Venise, placée cette année sous
la direction de l'américain Robert Storr, et qui a déjà reçu plus de 230.000 visiteurs, ne sera qu'un souvenir. Le palmarès a été présenté
vendredi à l'Arsenal. Il est inattendu et reflète bien la personnalité
de ce jury international, présidé cette année par Manuel J.
Borja-Villel, directeur du Musée d’Art Contemporain de Barcelone.
Lion d'or du meilleur pavillon national.
Lion d'or de l'exposition internationale.

Venise.net
Prosecco d'Arcane Valdobbiadene
Trattoria Antiche Carampane





[...]"Les
plaisirs de l'Ailleurs, dans leur nécessaire diversité, sont encore le
meilleur antidote contre les excès de l'intolérance intellectuelle ou
esthétique [...] Ouvrir aux amoureux de l'écriture, et le plus largement
qu'il se pourra, un espace fraternel qui ignore les limites". C'est ainsi que concluait
C'est
en tout cas l'idée qui a présidé à sa naissance et que je garde en tête
quand j'écris. Le voyage, c'est bien entendu d'autres horizons à
travers le vaste monde que ma chère Venise. Mais comme
bon
feu, des livres, des plumes ; que de ressources contre l’ennui ! Et
quel plaisir encore d’oublier ses livres et ses plumes pour tisonner son
feu, en se livrant à quelque douce méditation, ou en arrangeant
quelques rimes pour égayer ses amis ! Les heures glissent alors sur
vous, et tombent en silence dans l’éternité, sans vous faire sentir leur
triste passage." écrivait 