1 commentaire:
- ....je n'ai pas encore vécu cette magie ( peut-être lors de mon dixième court séjour , fin mars !) mais j'ai gardé précieusement quelques photos du Canal , de la lagune et d' églises tronquées par une brume facétieuse .... anita
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
"Les cinq mois fantastiques de tournage à Venise furent une expérience inoubliable. Travailler avec lui était un régal, il était très intelligent, très réfléchi... Il était aussi très mûr pour un garçon de son âge..."
C'est émouvant , frissonnant , chaleureux comme .....vous !
Vite , la suite ....
Anita
Joli texte Lorenzo Est ce une nouvelle ou l'ébauche d'un roman enfin ? nous attendons la suite avec impatience c'est vrai !
Un test plutôt sur une idée de texte que je vais prendre le temps de peaufiner à Venise dans quelques jours.
que ça doit être charmant un oeillet-dinde!!! et les oeillets-dindons? ne viendraient-ils pas d'Inde, plutôt? oups pardon... un si joli texte! désolée!
Bravo et merci Lorenzo pour cette très bonne synthèse des problèmes actuels de Venise !
Quant
au Comte Volpi, qui a initié le Port de Marghera, il n'est pas à
l'origine de la partie chimique, qui est venue bien plus tard. Il
souhaitait prioritairement développer l'économie locale dans un axe
"transports modernisés".
Enfin, peut être un espoir pour la
pollution, même si c'est aussi un drame pour d'autres, le pôle chimique
de Marghera est aujourd'hui en faillite et sa reconversion est à l'ordre
du jour. L'ensemble de la zone chimique, après dépollution du sol,
devrait être transformé en un pôle technologique type "cité numérique".
Il ne manque plus que les "sous" des autorités nationales.
Plus généralement , il est devenu désuet et malvenu de s'accrocher dur comme fer à la vie des cités antiques .
Et pourquoi donc ?
Très simple .
Le
tourbillon de folie de l'économie libérale à outrance , des fonds de
pension et des finances à vocation planétaire , de la pensée
multilatérale et paradoxalement à consistance unique ou monoforme , du
déni de démocratie que des gourous et des imposteurs incroyables veulent
à tout prix nous imposer , bref cette force de destruction hyper
concentrée , maléfique , se justifie de tout et menace l'Histoire et la
Culture , les bouscule toutes deux et ceci sans vergogne .
Des soudards .
Et nous , misérables , un genou déjà à terre !
Ah , la beauté des forts !
On ne l'sait pas tout à fait encore , bien que nous en ayons quelques aperçus particulièrement effrayants .
Faudrait y voir !
Quand même ,
A deux fois !
Jean
François Kahn disait que la vraie révolution à venir sera faite par
ceux qui mettront l'Homme et ses environnements au centre de tout .
Un nouvel Humanisme .
Renaissant .
Et à définir .
Une recherche .
Ou ,
Un vide espérant à combler .
Ou quelque chose comme ça .
J'y crois .
Toute folie humaine appelle inévitablement l'espérance de son contraire .
C'est justement la parade à l'attaque de ceux qui veulent nous détruire sans cesse .
Ils sont hélas partout !
Et c'est pour ça que tous les humanistes , finalement , s'attachent tant à la préservation de l'antique cité , ce vieux refuge .
Ce sont des anachroniques un peu dépassés , mais hyper modernes .
Des
fous , des libertaires , des romantiques , des poètes ou des rêveurs ,
bref des solitaires : ils sont l'essentiel de ce que l'on appellera un
jour de manière simple , l'Homme .
Puisqu'ils y vont , chacun à leur façon , tous tendus vers ce qu'ils attendent secrètement .
Une étrange attirance .
Le vide que cette société à but seulement et désespérément argentifère crée n'a , par nature , aucun avenir .
Ce vide absurde génère sa propre déchéance : la savent-ils , cette sécheresse ?
Certainement pas !
Et
pourtant demain n'est rien d'autre qu'une sphère immense remplie du non
moins gigantesque hier , et ces monstres " aujourd'hui libéraux " qui
veulent éradiquer tout ça n'y pourront rien !
Puisque c'est déjà écrit sur des pans même assez plissés de notre vieille voûte antique !
On s'accroche .
Venise veut dire "reviens" c'est vrai qu'on a chaque jour cette envie folle d'y retourner ....
J'y suis allé 6 fois,je veux y retourner cette année une semaine.
Votre
site est vraiment extraordinaire ...il remplit nos cœurs et nos âmes
et apaise cette envie folle et irrépressible de repartir...
bravissimo!!!et MERCI
merci à vous. C'est votre enthousiasme et votre soutien qui font vivre TraMezziniMag !
Nous avions bien aimé cette artère un peu à l'écart de l'agitation autour de Saint Marc. Au bout, il me semble que sur la droite il y a un grand parc, ce qui nous avait surpris. Nous avions fait le tour du quartier et j'avais remarqué de superbes immeubles d'époque, peut-être du logement social. Je pense que c'est dans ce quartier que les vrais vénitiens habitent.
Effectivement il y a non loin les jardins publics et de la Biennale dont Napoléon décida l'aménagement. C'est un lieu bien agréable en été. Au-delà, les logements construits à partir des années 20 forment un quartier un peu à part comme en face de la gare ces immeubles collectifs qui donnent tous sur des rues pavées et non plus des canaux. Si vous poursuivez votre promenade, vos pas vous porteront vers San Elena et son cloître. les moines y vivent paisiblement et sont très accueillants. L'église dans sa simplicité franciscaine est (en été surtout) un havre de paix. A côté un stade où les jeunes vénitiens s'entraînent au football. En marchant encore on rejoint par des tas de détours la basilique San Pietro, l'ancienne cathédrale et résidence du patriarche avec son campo verdoyant et le port. Des lieux éloignés du passage des touristes.
It was quite late, you know... San Marco was deserted. (She refilled
my glass). I had been to a concert... It was no long ago.(She smiled).
Capisci? I knew I should have walked 'round, but there it was :San Marco,my dear, and no one on it ! I began to walk across the emptySquare -
you understand, my dear ? Out of the shadows a young man appeared.I continued walking. He began to leap and dance around me.
I walked on... (Olga's elegant head, defiantly eret)... crossingSan Marco at an angle, you understand, towards the Canale.
I had been at the teatro Malibran, at a concert. Again the manleaped and danced in a circle around me ! (Her face crinkled).
I said nothing. He said nothing. As I walked, he danced,I walked and so on. (She shrugged : if that is what he wants to do !) He danced, circle after circle... until we finished crossing the square.That's all : (she laughed) I walked, he danced !
I know a good sight more about Miss Olga Rudge than thatbut nothing to describe her any better (or so well!) I think
Ezra (a master, who took the simpler forms of courage for granted, while the larger he headed on, intractable as an angered daemon)
was listening, impresed by her handsome gestures and fearlessness,amused by her merriment and large appetite for being entertained.
Dachine Rainerextrait de "Giornale di venezia"
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