2 commentaires:
-
Le commentaire est plus vivant je pense... et pourtant si peu de lecteurs en laissent, c'est vrai que c'est frustrant...
-
que chacun se sente libre.
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
Le commentaire est plus vivant je pense... et pourtant si peu de lecteurs en laissent, c'est vrai que c'est frustrant...
que chacun se sente libre.
Cher Lorenzo, je suis tout à fait d'accord avec vous, ce campo est très agréable et il y fait bon s'arrêter pour regarder les gens du quartier, même les chats sont sympas, ils viennent s'installer sur le banc à côté de vous ...C'est très vivant et coloré.
"Un quotidien sans histoire": ce sont des dizaines d'histoires vécues
quotidiennement à Venise, car le fait même d'y être est une histoire.
Mais, bien sûr, toutes ne seront pas racontées...
Anne
Nous aimons bien ce Venise peu touristique, dans les quartiers excentrés, où même en pleine saison, il y a peu de monde.
Et le superbe campo San giacomo d'el orio ? Voilà encore un lieu magique dont je ne me lasse pas.
Gabriella
C'est super comme idée!
Ce sera l'occasion de faire des
recherches,chacun de notre côté, pour nous même, et qui sait, on pourra
peut-être organiser une expo virtuelle,
entre tous...
Pour ma part, Les Bellini, ah! là! je craque...
S'il vous plaît de ne pas oublier Pietro Longhi que j'aime particulièrement...
Anne
Une messe de Minuit à Noël devant le Titien des Frari ! Sublime.
Gabriella
Merci de ne pas oublier non plus Rosalba Carriera, dans une des petites alcoves del'academia. des pastels remplis de douceur...
Ah! Lorenzo vous avez le don de nous faire réagir, on part au quart de
tour, on vous passe des commandes,on évoque des souhaits,ça marche, mais
serez-vous d'accord?
Il ne faudrait pas qu'on vous gêne et qu'on vous détourne de votre Musée Imaginaire.
"Dessine -moi un mouton" disait vous savez qui.
C'est parti, mesdames !
Quelle bonne idée ce "Musée imaginaire", je vous suis!!!!!!!!
Que pensez-vous des impressionnistes italiens ? Il y a quelques années
j'avais vu une exposition à la fondazione Giorgio Cini, du peintre
Ettore Tito (1859-1941, l'affiche d'une superbe Vénitienne au châle
rouge arrêtait le regard automatiquement.J'aurais aimé voir des Pietro
Fragiacomo, Guglielmo Ciardi et Antonio Paoletti ...
Excellente idée Lorenzo !
Ce Victor , c'est énorme ! Testez votre entourage pour voir combien de gens connaissent ce nom . Personne ! Drame français ? Peut-être ! C'est bien d'ailleurs pour ça que c'est énorme . Combien d'artistes aujourd'hui pourraient faire le cycle d'Ursule ? Aucun . Faut dire que le mystère chrétien souffre drôlement de près de deux siècles d'apnée totale . Pour ce qui me concerne , j'en appelle à son retour. Loin des Arts décoratifs. Très, très loin ! Comme le cycle d'Ursule et celui de St Georges. Pour renaître, faudra partir très, très loin. Pas de doute là-dessus !
Et le cycle de l'église St Georges des Esclavons ...J'ai trouvé un livre de Michel SERRES qui en fait l'analyse et dans lequel on trouve des photos splendides ...Une petite pensée pour St Tryphon!
Quelle belle culture chez les lecteurs de Tramezzinimag et quel éclectisme ! Puisqu'il est imaginaire, ce musée doit se nourrir de l'imagination de tous. Je me mets au travail dès la rentrée, c'est promis !
OH ! comme je vous comprends ! Je rêve aussi d'une installation à
l'année dans la "Venise quotidienne", loin des touristes et des
profiteurs. En attendant la réalisation de ce rêve, continuez à nous
régaler de vos trouvailles artistiques, de vos souvenirs et de vos
"coups de gueule" salutaires et oh combien, partagés.
Vénitiennement vôtre. Gabriella
Je vous immagine fort bien dans notre Venise tant aimée, dans une "casa" avec quelques chambres d'hôtes pour accueillir de temps en temps les bloggers "fan" de votre site et nous faire découvrir votre Venise. Un rêve pour nous car comme je l'ai écrit un jour, vous êtes notre "Maître" à tous....Nombre d'entre nous doivent avoir le même désir : vivre à Venise. Je vous souhaite de réaliser votre envie
Nous devrions former un consortium de Fous de Venise désireux de
s'installer même partiellement à Venise et acquérir tous ensemble un
immeuble que le B&B rentabiliserait. A creuser !
En tout cas merci encore et une fois de plus pour votre soutien et vos compliments !
Ce serait génial !!!!!
Oui, oui, oui, Lorenzo.
Gabriella
C'est rigolo comme cette photo fait le tour, je l'avais mise lundi sur
le blog des Idées après l'avoir trouvée sur Venise daily photo qui
l'avait lui même récupéré de Venise;maintenant chez Lorenzo...
c'est une course de relai, on se passe le sandolo, jusqu'où ira-t-il?
Bref une femme qui mène son "homme" pas par la barbichette mais par la
rame, alors qu'il lui conte de douces histoires, ça interpelle!!!
Vous
savez qu'il y a un magnifique 280m2 à vendre au campo San Vio, le prix
inconnu, l'info par Anna Livia. Il y a un petit jardin en plus
semble-t-il.
Il n'y a que le loto, mais un gros. Ou un héritage d'un vieux Prince Charmant vénitien s'il y en a encore.
Vous savez s'il en existe toujours Lorenzo?
On pourrait le charmer comme Shéhérazade et lui conter à lui aussi de belles histoires.
Tu délires ma fille , tu dois en tenir un brin... de folie mais je peux toujours rêver!!!!
Je veux bien le charmant vénitien, même sans héritage, même s'il n'est pas prince et surtout s'il n'est pas vieux...
J'adhère à l'idée bien sûr car un de mes projets est de pouvoir vivre une partie de l'année à Venise, maintenant que j'en ai le temps... Amitiéà tous, passer ici quand je peux est un des mes rayons de soleil de la journée.
Les Idées Heureuses : cela prouve bien que la Toile est un village ! Il y a bien un 80m² à vendre à San Vio avec un petit jardin mais je n'ai pas trouvé trace du grand appartement dont parle Anna Livia.
http://www.venicerealestate.it/it/immobili_per_categoria/immobili_top/veneziadorsoduro_vista_canal_grande/
Que veut dire mq 280?
j'ai traduit par 280 m2 mais je trompe peut être n'ayant que très peu de notion d'italien. Je vous transmets l'adresse email.
Bonne traduction. 280 m² dans ce quartier cela doit dépasser les 500.000 euros. Pour ceux que les travaux n'effrayent pas, il y a un ancien local commercial non inondable, aux parois toutes de briques dans Castello, avec jardinet et trois pièces pour un peu plus de 150.000 euros. A ce prix-là on vous propose les murs seulements. Il n'y a ni eau ni électricité. Tout est à faire, les portes et fenêtres à changer, le sol à reprendre, etc...
Effectivement cet appartement au 1er étage de l'immeuble qui jouxte la casa Pinto doit coter bien plus que 500.000 euros. Il a été à louer pour des séjours touristiques et je crois que c'est là qu'avait l'habitude de séjourner des gens du cinéma au moment de la Mostra, du moins à mon époque. Allez les amis, on se cotise ? Trêve de plaisanterie, je vous présenterai bientôt les récents travaux des 40xVenezia pour un habitat abordable en pleine propriété à Venise.
Ah le beau rêve que de pouvoir aller passer un moment de l'année dans
cette ville fantastique ... l'acquisition d'un chez nous amoureux de ce
lieu magique ! J'en rêve depuis longtemps.
A creuser quand même qui sait c'est peut être possible non ?!!!
Ah! tendre Lorenzo, ne soyez pas chagriné par les reproches que les nuls
pourraient imaginer. Notre vraie sensibilité c'est cela, faite d'une
multitude d'impressions, soleil levant , soleil couchant , recueillies
au fil des saisons, des années, de la vie.
Ce petit pincement un peu
mélancolique, peut-être un peu larmoyant montre que l'on oublie pas.
Il y a la musique, il y a les odeurs, il y a les images.
N'avez vous pas des "réminiscences" de souvenirs à la rencontre hasardeuse d'un halo parfumé?
Je
me retrouve par exemple sur le Nil à chaque fois que je me parfume avec
"un jardin sur le Nil" qu'Alain avait eu l'élégance de m'offrir avant
mon départ.
La fragrance de certains arbres peut rappeler l'enfance
(pittosporum), une musique un premier amour de jeunesse (My Lady
d'Arbanville!!!),une certaine ancienne série de tv (le biberon que je
donnais à Marine à ce moment-là) et j'en passe...
N'ayons pas la
honte, jamais, du romanesque, c'est ce qui nous fait sourire,c'est ce
qui nous fait grandir, c'est ce qui nous sauvera.
J'ai oublié la négation... "l'on n'oublie pas".
Ne craignez-rien, peu de choses me chagrinent hormis la bêtise, la vulgarité ou l'indifférence. "Tout m'est bonheur" disait une personne qui a beaucoup compté pour moi. C'est une manière d'appréhender la vie. Simplement savoir regarder et "prendre le train d'après, si le ciel est trop beau à contempler". On est simplement, parfois, rarement certes, mais encore trop souvent, bousculé par ces hordes barbares qui se refusent à prendre le temps de l'introspection, de la détente, de la réflexion. En vieillissant c'est cela que je supporte moins. Très belle senteur "jardin sur le Nil".
Mais au contraire, Merci, pour tous ces petits riens très personnels, que vous partagez avec nous, qui pour ma part me font rêver, me font sourire et me font passer toujours un bon moment.Tous ces instants que j'adore lire lorsque votre plume devient poétique et que vous ouvrez votre malle à souvenirs. Ceux qui n'aiment pas ou trouvent cela "fleur bleue", restent avec leur quotidien dur et fermé, voilà tout!
Très jolie chanson et que son interprète est belle! Bon choix Lorenzo!
C'est un vrai plaisir pour nous de parcourir tous ces billets car tu es doué pour le bonheur!!!!!!!
J'ai un couple d'amis qui y ont passé une semaine, en août. Moi je ne connais pas le Lido.
Il y règne une atmosphère totalement différente bien sûr mais ce n'est pas désagréable. Imaginez un mélange d'ambiance de station balnéaire avec les cafés, les glaciers, les groupes de jeunes en scooter, en skate, les familles avec les ustensiles de plage, et de la Venise que l'on aime, avec des immeubles à l'architecture traditionnelle longeant des canaux. On y trouve quelques constructions intéressantes et ce merveilleux petit cimetière juif datant du XVIe siècle que Byron aimait tant. La vie sur Venise y est belle et l'adriatique bien agréable ! Seulement, il y a la circulation automobile...
Oui, partir c'est pour mieux revenir!!!!!!!
.....ou rentrer pour mieux repartir !!!!!!!!
( c'est ma formule plus ou moins magique pour supporter d'être séparée de Venise .... )
anita
Et oui toujours difficile de retrouver les Autres avec leurs convictions...
Nos rythmes de vie, on se les est fabriqué soit par choix, soit par hasard, il le fallait.
On avance pas à pas, toujours de l'avant,toujours bien droit, toujours attentif, avec complaisance et patience.
"c'est pour mieux regretter"
"c'est pour mieux espérer"
"c'est pour mieux apprécier".
Et
puis pensez à nos aïeux avec les cols amidonnées,les chapeaux, gantés
jusqu'au bouts des orteils et nos aïeules avec corsets lassées, jupons
superposées, chignons relevées. Pas un mot plus haut que l'autre, une
éducation si stricte, pour les uns comme pour les autres! Avait-on
beaucoup de choix ?
N'oublions pas de nous tendre la main, en ce temps de reprise, car nous en sommes tous là!
Bonne fin de vacances, Lorenzo, à vous et à ceux que vous aimez ! Vous
avez raison de profiter de chacun de ces instants auxquels vous pourrez
vous référer avec bonheur afin de mieux affronter les vicissitudes du
quotidien. Penser à Venise ou à un autre lieu qui vous est cher, c'est
déjà y être.
Martine, c'est vrai, nos aïeux avaient moins de choix que nous, mais qu'est-ce que c'était joli!
Anne
Bonne rentrée aussi à tous !
J'écoute Venise, Vivaldi et les sonates op.1/Glossa pour m'endormir... C'est grâce à vous.
Douce nuit Vénitienne.
M.17
A consommer avec un "spriss" -Pomodoro di amore :Embrocher" sur un pic trois tomates cerise, préparer un caramel. Faire couler sur les tomates du caramel, laisser refroidir et déguster. Pour ma part, je trouve qu'il vaut mieux entreposer les pics de tomates caramélisées au réfrigérateur jusqu'au moment de consommer, le froid des tomates se mariant mieux avec le croquant du caramel. Buon appetito !
Ce que vous écrivez est très juste, mais ne s'applique malheureusement pas qu'à Venise ; ici aussi sur la côte basque, nous sommes choqués de la tenue de certains touristes qui ne penseraient même pas à se dénuder ainsi dans leur propre ville. Par contre, je préfère pour ma part qu'ils ne déambulent qu'entre la Piazza et le Rialto et qui'ils n'envahissent pas tous les coins tranquilles que nous chérissons...(et pour la tranquillité aussi des pauvres vénitiens). Bonne journée
Existerait-il des toucans à bec rouge et des toucans à bec jaune, nous
serions les toucans à bec jaune. Les becs rouges ! Seraient-ils
vulgaires !
Diodato
Il y a, de toute évidence, un ras le bol général dans les lieux touristiques devant ces "impudeurs" envahissantes qui finissent par être agressives... si j'en juge par les réactions reçues à mon billet sur la pudeur, nous sommes un peu à cran en cette fin écrasante de mois d'août. Courage plus que quelques jours et cela va se calmer. Pas vraiment à venise qui est touristique 12 mois sur 12, mais la fréquentation change. Et on se sent moins misanthrope ! On finit par se sentir mal !
vous me faites peur! je pars lundi pour Venise, et ,pour la première
fois depuis mes six ans(je ne vous dirai pas quand) en été...
comme
j'y emmène mon fils qui découvre,j'ai quand même prévu quelques
fondamentaux le premier jour, avant de nous balader dans l'autre Venise
que nous aimons tant. Je compte profiter de la couverture wi-fi pour
continuer à vous lire.
Hors sujet ( si, quand même, Venise) j'ai
recueilli toutes vos recettes, et les expérimente peu à peu, (le flan
d'asperges est un triomphe!)
Le sud ouest n'y coupe pas,hier je déambulais dans les rues de Rocamadour et de mon village mêmes images,peut-être un brin plus couverts et encore,et cela ne les choque pas d'entrer dans le sanctuaire de Rocamadour ainsi vêtus avec en plus la casquette à l'envers vissée sur la tête, et si on les déshabille du regard ce qui est mon cas, on passe pour une vieille ringarde
La couverture WiFi n'est encore disponible librement que pour les
personnes inscrites résidentes à Venise. il n'est pas certain que vous
puissiez vous connecter partout. Cela étant, de plus en plus de
lieux le permettent, dehors comme dedans. Bon séjour !
Pour répondre à
Diodato, il n'est pas question dans ce billet d'une quelconque
discrimination. Je pense simplement que ce qu'on ne tolère pas chez soi
(qui aimerait recevoir des gens à moitié nus dans sa maison ?), on ne doit
pas l'imposer aux autres. Il s'agit simplement de respect et
d'éducation. On ne visite ni le Louvre ni Notre Dame torse nu et en
soutien-gorge ce me semble ! Point de racisme anti-jeunes non plus.
Simplement savoir conserver éducation et tenue. Quand on n'en peut plus
de la chaleur, le motoscafo nous conduit en 10 minutes vers les plages
du Lido où on peut se rafraîchir et là, se dénuder sans choquer ni
agacer ! Sur les pelouses des Giardini aussi, une tenue légère est tolérée.
Et, si au lieu de fustiger les foresti, on regardait aussi les
cigarettes lancées dans les canaux, le moto ondoso en recrudescence ?
Quand on vient à Venise en plein Ferragosto, dans une Venise globalement désertée par les Vénitiens, faut-il s'étonner :
1/ De voir des touristes d'un jour voire d'heure ?
2/ De les voir se rafraîchir par tous les moyens à leur disposition ?
3/ D'afficher un culte du corps valorisé par notre société.
Dans
un souci d'hygiène, je m'inquiéterai plutôt de la pingrerie de la
mairie qui n'offre pas des toilettes publiques à tarif acceptable (10 ou
20 c par personne) voire gratuites (on ose rêver dans une époque où
rien n'est gratuit).
Alors, qu'est-ce qui est le plus dangereux pour
Venise : l'apparence débrayée de certains, le jet d'ordures d'autres, la
fuite en avant mercantile ?
De l'art de mépriser ce dont on vit.
Condorcet.
Je retrouve le net après 8 mois de coupure, alors je suis un peu
maladroite... mais vous êtes parmi mes premières visites... Que ceux qui
n'aiment et ne comprennent pas Venise n'y viennent pas !! Ils
contribuent à en faire une ville sale, désagréable, ordinaire, médiocre,
et ils diffusent cette image auprès de leurs relations, famille et
amis... Ah les avis sur la saleté de Venise, répandus sur le net par des
"touristes" et là je suis péjorative, qui y ont passé 4h et se sont
limité à la place St Marc !!!
Venise me manque comme un être aimé
éloigné dont on chérit tous les aspects... Vous lire me fait penser à la
chanson "Parlez moi de lui"... J'y pense comme cela !
mon dieu des gens torses nus, comment osent-ils...
Alors qu'il
est bien connu qu'on vient au monde en costumes 3 pièces et avec des
chaussures (le plus dur lors de l'accouchement)...
Venise est la
la base une ville de pécheurs à la base (ils devaient être torse nu)...
Puis, des siècles de pudeur catholique ont fait qu'il est inconcevable
de se mettre à l'aise pour supporter la chaleur...
D'ailleurs il est bien triste que sur ce blog aux articles souvent très
intéressants, les plus longs soient basés sur de telles peccadilles...
Il
est de bon ton de se demander de qui ces touristes sont les plus
proches: des pécheurs d'il y a des siècles ou de l'aristocratie du
déclin de la ville???
Personnellement, il ne me viendrait pas à
l'idée de me promener torse nu... Mais Venise a tout fait pour devenir
un centre touristique...
On peut être jeune, beau et se sentir à l'aise même vêtu correctement.
Pourquoi en effet se dénuder dans des endroits inappropriés ? Si
l'argument du respect ennuie, transformons-le en jeu de séduction et
faisons retrouver aux gens les plaisirs de la parure.
Anne
Des peccadilles certes mais qui font apparemment couler beaucoup d'encre. Sans revendiquer une tenue habillée, stricte, le torsenudisme n'est qu'un prétexte pour fustiger un laisser aller certain qui n'est pas propre aux touristes en vacances à Venise. C'est, du même acabit que les mégots et les sacs d'ordure dans les canaux, l'irrespect des lieux et des gens. Je regrette, peccadille ou pas, mais on ne pénètre pas dans un monument à poil, même au XXIe siècle, même quand on est moderne, ouvert, etc... Venise n'est pas un sanctuaire, mais c'est Venise et mon blog parlerait de Bordeaux ou de Valparaiso, j'écrirai de même pour fustiger cette mentalité de barbares qui fait les gens vautrés, repus, iconoclastes et vulgaires. Cela n'engage que moi et je l'assume comme j'assume chacun des articles et des opinions qui y sont développées. Mon objectif en écrivant ces "longs" articles qui plaisent moins que les extraits de mon journal de jeunesse ou les photos des matous vénitiens,est de montrer toutes les plaies de Venise, notamment celles qui naissent de l'invasion permanente des 21 millions de touristes annuels dont combien savent, en une heure ou en huit jours, apprécier la beauté de la ville, se l'approprier et la respectent. Se vautrer pour pique-niquer sur la piazzetta des Leoncini au point que le marbre en est souillé (quand des barrières et des panneaux pourtant l'interdisent), compisser les murs des maisons (dont le palais des doges et la basilique - et qu'on ne la ramène pas avec l'argument du manque de toilettes publiques, les centaines de bars et de restaurants n'ont jamais interdit leurs toilettes aux touristes qui demandent poliment à les utiliser) parce que les toilettes publiques sont rares et chères... C'est de cela que je voulais parler en développant un billet sur la polémique actuelle des gens trop dénudés pour la ville...
Lorenzo, je suis absolument d'accord avec vous. Les hordes barbares qui
déferlent sur nos villes, de Versailles à Athènes, en passant par
Amsterdam et Paris, semblent totalement dénuées de sens des convenances
et sont "vautrées" en permanence, ignares et vulgaires. Les
municipalités ont raison d'agir. Hélas, les commentaires négatifs à
votre article montrent bien dans quel état de déliquescence mentale
morale et intellectuelle nous sommes tombés. Tout est permis, tout est
normal, tout est naturel. Continuez vos longs articles, ce ne sont pas
des billevesées !
Marc
Les mégots et sacs poubelles présents 365 jours par an semblent faire
couler moins d'encre que les torse-nus 3 mois par an... Peut-être parce
que ces sacs poubelles sont d'origine vénitienne certifiée...
Pour
ce qui est de pisser dans les coin, pareil (alors qu'il suffirait de le
faire d'un un canal)... J'ai parfois l'impression d'autant de vénitiens
le font que de touristes...
Cf Paul Morand, "Venises", Paris, Gallimard, 1970...
Les aisselles aux odeurs de poireau... la description amusée des hippies : de l'humour.
De
la décence, dites-vous : pourquoi donc le Pont des Soupirs se
couvre-t'il de publicités au goût discutable ? pourquoi donc le maire de
Venise déclare-t'il dans le guide du Lonely Planet n'avoir aucune
attache particulière avec la ville ?
Condorcet
Il y a longtemps que je n'entame plus ni n'alimente de polémique concernant Venise avec des personnes qui ne la connaissent qu'à travers des clichés ou des quelques heures passées dans le cadre d'un tour de l'Italie, quand ce n'est pas de l'Europe. J'invite seulement à y venir en avril ou en mai et à beaucoup y marcher à l'écart des foules...
Voilà une saine conclusion à cette "polémique". Pour Condorcet, je
voudrais seulement rappeler que la municipalité se bat régulièrement
contre l'envahissement des panneaux publicitaires (souvenez-vous du
projet CocaCola que Cacciari a bloqué manumilitari)qui sont souvent le
produit de contrats entre les entreprises (privées) de restauration et
les boites de publicité.
Quant aux propos tenus par le maire dans
LonelyPlanet, il s'en est ce me semble expliqué depuis : il est le
premier magistrat de Venise, il aime sa ville, il fait ce qu'il peut
pour aller de l'avant avec le poids que représente le poids du passé de
la cité (il ne doit pas oublier Mestre et Marghera, etc), mais il ne
conçoit pas de se battre au niveau que voudraient lui imposer la junte
régionale, tenue par un berlusconien libéral pur et dur, lié à des
intérêts bien éloignés de ceux de la population. Cacciari, esprit libre,
philosophe à la renommée internationale s'use depuis des années dans ce
combat pour Venise.Il doit faire avec les pressions financières, le
climat politique délétère du pays, les enjeux fondamentaux que Venise
doit affronter. Alors, dans une sorte de crise d'humeur dont il est
parfois sujet, il a "balancé" que son attachement pour la Sérénissime
n'était pas fondamental, signifiant ainsi que sa vie était ailleurs pour
le jour où il ne serait plus maire. Ce n'est pas un politicien attaché à
ses prébendes qui s'accrochera au pouvoir pour conserver ses privilèges
! Pour la petite histoire, on dit à Venise que Cacciari (homme de
gauche) sourit des mesures un peu réactionnaires de Salvadori (davantage
à droite)!
Allez mieux vaut en rire. Les vénitiens savent ce qui est
bon pour eux et tant que les urnes sont libres, laissons-les parler !
Quant à ce billet, si l'humour n'est pas assez présent, je prie mes
lecteurs de m'en excuser. Je voulais simplement traduire l'opinion
générale des commerçants et des vénitiens face au "torsenudisme" et au
"Venise-plage" sur le grand canal.
Les "commerçants" (pas tous entendons-nous bien) ont tout fait pour qu'un tel "envahissement" (je n'aime pas se mot) se produise...
Tous les commentaires à ce billet disent vrai. Et puis tout est très compliqué mais il faut bien faire des choix quand on a en charge la gestion et la protection d'un ville.
Personnellement, le "torse-nudisme" (joli néologisme !) me dérange
beaucoup moins (surtout quand les corps sont bien faits...) que les
résidus de pique-nique laissés à même le sol, que les radios et leur
pollution sonore, que les braillements le soir venu de quelques jeunes
éméchés. Hélàs, Venise souffre de sa popularité auprès des foules
plébéiennes... La municipalité a déjà fait des campagnes pour "civiliser"
la masse; faut-il alors limiter sévèrement le tourisme (ce dont je rêve
!) ? Mais alors, c'est tout le système économique de la ville qu'il
faut revoir : réintroduire le tourisme d'élite, et tous les petits
négoces du temps passé, réintroduire les Vénitiens partis sur la "terra
firma", faire baisser les prix de l'immobilier pour garder les Vénitiens
modestes...
Merci pour ce site que je visite quotidiennement avec délices.