VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
07 septembre 2009
Regata Storica 2009, un cru particulier !
06 septembre 2009
A Venise, la vie, les gens au quotidien
6 commentaires:
- Anne a dit…
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Félicitations pour cette série d'instantanés authentiques.
Anne - 07 septembre, 2009
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La vie, tout simplement !
Gabriella - 07 septembre, 2009
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Ciao Lorenzo !
- 07 septembre, 2009
- Aldo a dit…
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Cette série de photos est tout simplement magnifique. Bravo Enzo Pedrocco !
- 08 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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L'oeil d'Enzo Pedrocco, s'il est très critique et sait mettre en avant les défauts et les erreurs de la Venise d'aujourd'hui, est aussi plein de tendresse et d'affection pour sa ville et ses habitants.
Ciao Beppe ! A presto carissimo, spero.
- 08 septembre, 2009
- venise86 a dit…
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L'esprit et le ton des articles de ces derniers jours chez vous me met un peu de brume aux yeux... Les explications seraient trop longues et personnelles, mais il est toujours cruel de vérifier que trop souvent choisir est renoncer.
Merci pour votre sensibilité Lorenzo, et surtout pour votre capacité à l'exprimer. - 09 septembre, 2009
Les vieux vénitiens
«...Gosses, adolescents, vieillards, dans ce flot : je me revois gamin, au milieu des vieux : je me vois vieux au milieu des gamins. ombres de vieillards, partout, en nombre. Dans les autres villes on ne les voit pas, ils restent chez eux ; ceux qui le peuvent sortent en voiture. Ici, les voici dehors parmi nous, les vieux, ces étranges êtres invisibles dans la ville d'aujourd'hui. Mal assurés sur leurs jambes, pauvres ou non, droits, tordus, bancals, un peu fous. Dans la rue, à pied, à deux pas, à côté de vous. Je suis tellement impatient, mais l'un des vieux me sourit, celui-ce juste à côté voudrait me parler. L'un vous parle, vous parlez à un autre. Il y en a toujours un, plus d'un, qui parle tout seul : il parle et se répond. "Où sommes-nous, où sommes-nous...?", répète celui qui se traîne avec deux cannes, lentement, lentement sur le pont. Ça fait de la peine, les vieux souffrent, font souffrir, ils ne sont pas beaux, ils sont laids... Mais au moins, ils sont ici dehors, avec nous, avec les autres, ils essaient eux aussi de sortir ; s'ils peuvent - pour peu qu'ils le puissent - bouger. L'un arrive jusqu'au pont et s'arrête, c'est trop difficile à traverser : il s'arrête sur le banc à rêver, il regarde les gens, les pigeons, les enfants. Du moins il regarde, voit, observe : il est là un peu avec les autres. Regarder est important - toute la ville regarde et se regarde, bavarde, raconte.On ne fait rien d'autre que regarder, observer, échanger quelques mots ou, qui sait, un millier de mots. A la maison, plus tard, tous recommencent à raconter et à se raconter, mais surtout eux, les vieux :" j'ai vu celui-ci, j'ai vu celui-là ; il était de bonne humeur, il était mal luné ; il m'a dit ça, il ne m'a pas dit ça... Nous qui sommes moins vieux, il y a une chose que nous ne nous disons pas : c'est que d'ici peu nous serons nous aussi comme eux, les estropiés de l'Évangile qui s'arrêtent au pont.»Paolo BarbaroExtrait du Petit guide sentimental de Venise(Éditions du Seuil)
5 commentaires:
- Enitram a dit…
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Quelle émotion ce texte! Tout de suite il me fait penser à la très émouvante chanson de Jacques Brel, "les vieux" et un petit livre, "les encombrants" de Marie Sabine Roger, qui m'a interpellée jusqu'aux larmes...Car la vieillesse, ça n'arrive pas qu'aux autres!
Et que diable! Aimons nos anciens, ne les parquons pas dans des maisons de retraite ou autres mouroirs......
La vie de famille élargie a disparue avec à la clé une façon de vivre plus égoïste....
Cela paraît moins triste de vieillir à Venise??? - 06 septembre, 2009
- maite a dit…
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Tout paraît moins triste à Venise ; du moins on voudrait s'en persuader. Quand on lit "Il Gazzettino", il y a malheureusement les mêmes faits divers que partout ailleurs. Je crois cependant que les Italiens ont plus le sens de la famille que nous et qu'ils ont ainsi plus de considération pour leurs "anciens" .
- 07 septembre, 2009
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Merci Lorenzo de nous transmettre ce texte très émouvant.
Non pas mourir à Venise, mais y vieillir !
Gabriella - 07 septembre, 2009
- Pascale Chapus a dit…
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Ne pas dire :
Venise appartient aux touristes aux foresti...
Passons quelques heures Campo San Margherita, Campo Giacomo dell' Orio,regardons les enfants, les chiens, les vieux, les pigeons, les gens munis de leurs charettes pour la pescheria...Venise existe, Venise est vivante, Veniste est riche de son passé, de son présent et de tous ces jeunes qui préparent leurs études à l'Université... - 22 février, 2011
- Lorenzo a dit…
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C'est tout à fait vrai, aussi.
- 23 février, 2011
La part du colibri
7 commentaires:
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On l'appelle sphinx colibri, c'est le moro sphinx ou sphinx macroglossum, un lépidoptère, c'est à dire un papillon qui possède une très longue trompe pour butiner les fleurs en vol stationnaire, comme les oiseaux-mouches. Très rapide et précis, il n'est pas facile à photographier, bravo !
Diodato - 06 septembre, 2009
- Michelaise a dit…
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Incroyable quelle chance...
- 06 septembre, 2009
- AnnaLivia a dit…
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Joli!
- 06 septembre, 2009
- Venise86 a dit…
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Quelle merveille !
Merci, et bon dimanche Lorenzo. - 06 septembre, 2009
- Enitram a dit…
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Un colibri buvant le nectar d'une fleur de jasmin, bellissimo!!!!!!!!
et à Venise??? Merci Lorenzo de cette scène prise sur le vif! - 06 septembre, 2009
- Les Idées Heureuses a dit…
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Chez nous on le surnomme "bonne nouvelle". Il faut faire un vœux à chaque fois qu'on voit cette délicieuse petite bête.
Lorenzo, comment ne pas avoir systématiquement la vidéo du 4 septembre qui se met en marche sans qu'on l'actionne?
Pour l'instant, je l'arrête, dès que je vais sur votre blog, mais quand on sera en octobre il faudra que je remonte le temps...en plus ce ne sera plus d'actualité car ils auront trouvé autre chose . Bref, help me! - 06 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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Je n'ai pas trouvé de solution sauf à supprimer la fameuse vidéo. Mais ne vous inquiétez-pas, dans quelques jours, elle sera automatiquement archivée et n'embêtera plus avec son déclenchement intempestif.
Merci à notre lecteur anonyme pour la précision concernant l'identité de ce papillon qui ressemble à s'y méprendre au colibri , l'oiseau, de la famille des trochilidae.
- 06 septembre, 2009
04 septembre 2009
Vous acceptez, vous, qu'on nous prenne pour des imbéciles ?
Les italiens (et pour cause) ne sont pas mieux lotis que nous. Pour preuve, et si vous avez malgré tout, envie de rire un peu et que vous comprenez l'italien, regardez cet extrait du journal de la 7 italienne qui cite le (faux) cas de grippe décelé à Venise en début de semaine...
3 commentaires:
- Michelaise a dit…
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Réaction légitime, et coup de g... raisonnable !
- 04 septembre, 2009
- Les Idées Heureuses a dit…
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Je suis de plus en plus méfiante devant ces bourrages de crânes.
Cela cache quelque chose de pas génial, car pendant ce temps, en usant de nos angoisses, en nous abreuvant d'infos sur ce que tout bon citoyen doit faire , que trament-ils, les Autres?
Que se passe-t-il dans le monde du haut, celui de l'argent transparent?
Quelle tractation économique , quel transvasement de fric entre les éminences invisibles, par l'intermédiaire des coffres aux combinaisons truquées, les "je te donne cela en échange de ceci", toute cette actualité qui, elle, se planque, et nous enchaine à la marche inexorable du Monde, qu'en est-il?
"Mal informés, nous sommes, c'est une Volonté" dirait Yoda....
Je réagis d'une manière simpliste, j'ai peut-être tort, mais je ne peux m'empêcher de penser et à Mère Terre de demain ... et aux enfants d'après- demain! - 04 septembre, 2009
- Venise86 a dit…
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Sourire... A voir chez moi, même la Mostra s'y met, c'est dire le degré de ras le bol général devant le cynisme et/ou l'inconscience et/ou l’imbécillité,et/ou le mépris de nos dirigeants... Quand à l'opportunité de ton billet, je n'ai qu'une chose à dire : j'aime bien quand tu es vivant et entier !!
- 04 septembre, 2009
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03 septembre 2009
Crépuscule
14 commentaires:
- Les Idées Heureuses a dit…
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J'adore!
- 03 septembre, 2009
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Ah oui ... très très joli !
Est il possible de vous l'emprunter cette photo ? Je la travaillerais bien à l'aquarelle et à l'encre de chine. - 03 septembre, 2009
- Enitram a dit…
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C'est tout simplement....... beau, merci!
- 03 septembre, 2009
- Stephanie M a dit…
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Ciao, Lorenzo... Retour de Venetie...et pour supporter la grise rentree je viens faire un tour sur Tramezzini Mag, un bonheur...
- 04 septembre, 2009
- anita a dit…
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...Baudelaire ...souvenir lointain de l'étudiante et tout proche de l'amoureuse passionnée de Venise ... rouge , bleue , grise , rose ....
anita - 04 septembre, 2009
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Musset quand il parle de " Venise la rouge " parle-t-il effectivement d'un crépuscule , de la pourpre des étendards ou des tuiles de la ville ?
Personnellement , je n'en sais rien du tout .
Par contre , ce poème , somme toute assez banal , possède une caractéristique fondamentale . Lisez-le et relisez-le bien et vous aurez le secret de toute l’œuvre du grand Alfred , peut-être le plus grand auteur de théâtre du 19ième siècle. Son Lorenzaccio , corrigé par la George , est vraiment sublime .
En effet , son unité permanente et immanente repose sur deux éléments permanents : le mobile et ce qui ne l'est pas , son inévitable contraire , l'immobilité absolue .
Par touches très fortes .
Alfred de Musset , après avoir été rapidement à son sommet , eut un mal fou à aller encore plus loin .
Tragédie des Romantiques français .
Mais grande œuvre , quand même . - 04 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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Gérard je partage votre opinion. Dans la première mouture de Venise la Rouge, le jeune Musset parlait de chevaux à la place de bateaux. C'était bien aussi.
- 04 septembre, 2009
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J'ai complètement adoré ce film de Diane Kurys " Les enfants du siècle " , et c'est vraiment peu dire . La trop divine Juliette Binoche y joue une George Sand plus vraie que nature , et Benoît Magimel , encore un niveau au-dessus d'elle , un Musset admirable . Fou , désoeuvré , flamboyant , ténébreux , généreux , mais lucide . Admirable ! Ces Musset , c'était véritablement une grande famille ! Le film le suggère .
- 04 septembre, 2009
- anita a dit…
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....eh ! oui ....il fallait lire Musset !!! Décidément Venise me trouble à un point que je ne soupçonnais pas .....
anita - 04 septembre, 2009
- anita a dit…
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....eh ! oui ....il fallait lire Musset !!! Décidément Venise me trouble à un point que je ne soupçonnais pas .....
anita - 04 septembre, 2009
- Lorenzo a dit…
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Baudelaire aurait-il aimé Venise ? Mais peut-être y est il venu ? J'avoue que je ne sais pas grand chose de la vie de ce poète...
- 05 septembre, 2009
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Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : " Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
C.B
Pour vous Lorenzo, c'est un de mes préférés !
M.17 - 05 septembre, 2009
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Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : " Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse !
De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise.
C.B
Pour vous Lorenzo, c'est un de mes préférés !
M.17 - 05 septembre, 2009
- anita a dit…
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est-ce de ma part , l'acte manqué ? "l'invitation au voyage " de Baudelaire peut évoquer Venise ... tout y est ...
anita - 05 septembre, 2009