2 commentaires:
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et en prime ça a l'air léger... ah, l'éternel problème des livraisons à Venise, cela occupe des heures carrées à regarder comment les vénitiens le résolvent !
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J'adore regarder toute cette vie quotidienne à Venise
VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
et en prime ça a l'air léger... ah, l'éternel problème des livraisons à Venise, cela occupe des heures carrées à regarder comment les vénitiens le résolvent !
J'adore regarder toute cette vie quotidienne à Venise
Il faut savoir saisir la chance qui ne repasse que rarement.
Ce texte est très doux, j'en ai même le goût du croissant !
Et cet endroit si bien décrit ... merci, je prends mon café à Venise ce matin !
La Biasin, des souvenirs pour moi aussi. Très particulière, intéressante. Elle m'a donné aussi la chance de fréquenter Venise plus que prévu. Elle m'a permis de dormir dans drôles de conditions mais j'ai pu jouer les prolongations. Lorenzo je te remercie de nous plonger dans ton univers. Ton récit est un vrai régal.
Jeunesse éprouvante, jeunesse émouvante, les épreuves forgent et donnent souvent l'ouverture à des voies insoupçonnées.
Pouvoir
apprendre une nouvelle langue, trouver une nouvelle vie dans un pays de
cœur qui va se faire connaitre au fil du temps, façonner son avenir au
bord de la lagune, voilà ce qui a transformé notre ami Lorenzo,
n'est-ce-pas?
Un bien joli texte à lire en ce début de journée "sclossienne".
-"Un caffé, un cornetto con marmelade, prego!"
C'est toujours un plaisir de vous lire (et toujours cette pointe de nostalgie...) - Une autre Bordelaise !
Merci Lorenzo, j'étais avec vous ce matin, à Venise, devant mon cappucino. Merci de me faire rêver !
Je connais le petit café de l'Arsenale et je m'imagine parfaitement notre jeune Laurent
qui attend ...
Parfois, il faut avoir des coups de tête et saisir vite sa chance.
Surtout
ne jamais regretter ce qu'on a fait...j'ai lu quelque part,"chaque
chose qu'on apprend doit se rattacher à quelque chose qu'on sait
déjà"...
Bonne journée
Bonne journée à vous tous.
Une succession de chances, saisies à point nommé, qui vous ont permis d'être celui que vous êtes, heureux qui plus est ! belle histoire...
Comme vous racontez bien les charmants épisodes de votre vie vénitienne! Nous voulons en lire d'autres!
Anne
Un "Henri de Regnier" du 21e siècle ! Bravo, cela fait vibrer l'imagination et nous transporte "là haut" !
J@M
J@M, comme tout le monde je suis sensible aux attentions, mais ne puis accepter la comparaison... Trop flatteuse. Sauf si elle se lit au second degré. Et puis si j'étais celui que vous décrivez, j'aurai la clé d'un palais Renaissance sur le Canalazzo et nous y deviserions le soir tous ensemble sur l'altana... Merci de votre fidélité !
Quelle belle entrée dans la vie et si bien racontée, bravissimo e prego !
Je suis émue de voir "ma" place de l'Arsenal et une des fenêtres (2 étage)de l'appartement que nous louons depuis une quinzaine d'années, en novembre, pratiquement tout le mois de janvier (le café est fermé nous n'avons jamais pu le faire ouvrir rien que pour nous!)et à d'autres occasions. Nous voyons le personnel rentrer dans l'Arsenal le matin, des officiers posant solennellement sur les marches pour une photo de classe, et, ce qui me ravit, le dimanche matin, l'hymne national et le lever de drapeau.La façade reste éclairée toute la nuit, le buste de Dante, les vers du XXIIIe chant de l'Enfer, les lions restent visibles, nous ne fermons pas les volets.
Je suis toujours ravi de lire ce que mes lecteurs vivent et de me rendre
compte que finalement, ce terme de Fous de Venise, s'applique bien.
Nous avons chacun nos rites, nos madeleines, nos joies, nos souvenirs ou
nos regrets, et Venise quelque soit son avenir, vit en nous.
Nous
nous sommes certainement croisés sur ce campo que vous décrivez
parfaitement Micha. Nous nous y rencontrerons certainement aussi un jour
prochain. Novembre et janvier sont deux mois merveilleux pour qui aime
Venise retournée à sa vraie vie, avec moins de touristes et un climat
qui efface tous les artifices qu'amène la belle saison...
Voir aussi le reportage de Luca et Daniela sur leur site : http://www.e-venise.com/photos09a/0906-regate-historique-venise-2009.html
Merci pour ce récit détaillé d'une régate mouvementée. Félicitations aux
heureux vainqueurs. Quant aux "naufragés", ce n'est que partie remise:
ils prendront leur revanche l'année prochaine!
Anne
On chuchote que c'est une chute délibérée... Mais ce ne sont que racontars de comptoirs...
Félicitations pour cette série d'instantanés authentiques.
Anne
La vie, tout simplement !
Gabriella
Ciao Lorenzo !
Cette série de photos est tout simplement magnifique. Bravo Enzo Pedrocco !
L'oeil d'Enzo Pedrocco, s'il est très critique et sait mettre en avant les défauts et les erreurs de la Venise d'aujourd'hui, est aussi plein de tendresse et d'affection pour sa ville et ses habitants.
Ciao Beppe ! A presto carissimo, spero.
L'esprit et le ton des articles de ces derniers jours chez vous me met
un peu de brume aux yeux... Les explications seraient trop longues et
personnelles, mais il est toujours cruel de vérifier que trop souvent
choisir est renoncer.
Merci pour votre sensibilité Lorenzo, et surtout pour votre capacité à l'exprimer.
«...Gosses, adolescents, vieillards, dans ce flot : je me revois gamin, au milieu des vieux : je me vois vieux au milieu des gamins. ombres de vieillards, partout, en nombre. Dans les autres villes on ne les voit pas, ils restent chez eux ; ceux qui le peuvent sortent en voiture. Ici, les voici dehors parmi nous, les vieux, ces étranges êtres invisibles dans la ville d'aujourd'hui. Mal assurés sur leurs jambes, pauvres ou non, droits, tordus, bancals, un peu fous. Dans la rue, à pied, à deux pas, à côté de vous. Je suis tellement impatient, mais l'un des vieux me sourit, celui-ce juste à côté voudrait me parler. L'un vous parle, vous parlez à un autre. Il y en a toujours un, plus d'un, qui parle tout seul : il parle et se répond. "Où sommes-nous, où sommes-nous...?", répète celui qui se traîne avec deux cannes, lentement, lentement sur le pont. Ça fait de la peine, les vieux souffrent, font souffrir, ils ne sont pas beaux, ils sont laids... Mais au moins, ils sont ici dehors, avec nous, avec les autres, ils essaient eux aussi de sortir ; s'ils peuvent - pour peu qu'ils le puissent - bouger. L'un arrive jusqu'au pont et s'arrête, c'est trop difficile à traverser : il s'arrête sur le banc à rêver, il regarde les gens, les pigeons, les enfants. Du moins il regarde, voit, observe : il est là un peu avec les autres. Regarder est important - toute la ville regarde et se regarde, bavarde, raconte.On ne fait rien d'autre que regarder, observer, échanger quelques mots ou, qui sait, un millier de mots. A la maison, plus tard, tous recommencent à raconter et à se raconter, mais surtout eux, les vieux :" j'ai vu celui-ci, j'ai vu celui-là ; il était de bonne humeur, il était mal luné ; il m'a dit ça, il ne m'a pas dit ça... Nous qui sommes moins vieux, il y a une chose que nous ne nous disons pas : c'est que d'ici peu nous serons nous aussi comme eux, les estropiés de l'Évangile qui s'arrêtent au pont.»Paolo BarbaroExtrait du Petit guide sentimental de Venise(Éditions du Seuil)
Quelle émotion ce texte! Tout de suite il me fait penser à la très
émouvante chanson de Jacques Brel, "les vieux" et un petit livre, "les
encombrants" de Marie Sabine Roger, qui m'a interpellée jusqu'aux
larmes...Car la vieillesse, ça n'arrive pas qu'aux autres!
Et que diable! Aimons nos anciens, ne les parquons pas dans des maisons de retraite ou autres mouroirs......
La vie de famille élargie a disparue avec à la clé une façon de vivre plus égoïste....
Cela paraît moins triste de vieillir à Venise???
Tout paraît moins triste à Venise ; du moins on voudrait s'en persuader. Quand on lit "Il Gazzettino", il y a malheureusement les mêmes faits divers que partout ailleurs. Je crois cependant que les Italiens ont plus le sens de la famille que nous et qu'ils ont ainsi plus de considération pour leurs "anciens" .
Merci Lorenzo de nous transmettre ce texte très émouvant.
Non pas mourir à Venise, mais y vieillir !
Gabriella
Ne pas dire :
Venise appartient aux touristes aux foresti...
Passons
quelques heures Campo San Margherita, Campo Giacomo dell'
Orio,regardons les enfants, les chiens, les vieux, les pigeons, les gens
munis de leurs charettes pour la pescheria...Venise existe, Venise est
vivante, Veniste est riche de son passé, de son présent et de tous ces
jeunes qui préparent leurs études à l'Université...
C'est tout à fait vrai, aussi.
On l'appelle sphinx colibri, c'est le moro sphinx ou sphinx
macroglossum, un lépidoptère, c'est à dire un papillon qui possède une
très longue trompe pour butiner les fleurs en vol stationnaire, comme
les oiseaux-mouches. Très rapide et précis, il n'est pas facile à
photographier, bravo !
Diodato
Incroyable quelle chance...
Joli!
Quelle merveille !
Merci, et bon dimanche Lorenzo.
Un colibri buvant le nectar d'une fleur de jasmin, bellissimo!!!!!!!!
et à Venise??? Merci Lorenzo de cette scène prise sur le vif!
Chez nous on le surnomme "bonne nouvelle". Il faut faire un vœux à chaque fois qu'on voit cette délicieuse petite bête.
Lorenzo, comment ne pas avoir systématiquement la vidéo du 4 septembre qui se met en marche sans qu'on l'actionne?
Pour
l'instant, je l'arrête, dès que je vais sur votre blog, mais quand on
sera en octobre il faudra que je remonte le temps...en plus ce ne sera
plus d'actualité car ils auront trouvé autre chose . Bref, help me!
Je n'ai pas trouvé de solution sauf à supprimer la fameuse vidéo. Mais ne vous inquiétez-pas, dans quelques jours, elle sera automatiquement archivée et n'embêtera plus avec son déclenchement intempestif.
Merci à notre lecteur anonyme pour la précision concernant l'identité de ce papillon qui ressemble à s'y méprendre au colibri , l'oiseau, de la famille des trochilidae.