VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
11 octobre 2012
Le petit peuple de Venise
10 octobre 2012
L'anniversaire de mon père
Peu à peu, devenant homme à mon tour, je pensais en savoir autant que lui. Je passais mon temps à le juger. Je refusais aussi de voir qu'il était malade et que ses jours étaient comptés. J'avais presque vingt-cinq ans mais j'étais encore un enfant dans ma tête. Inconscient, je vivais avec tout l'égoïsme dont on est capable quand on grandit dans un milieu fortuné, avec une grande maison hors du temps, des domestiques... Il tenta souvent de me parler, de me ramener dans la réalité. Je croyais qu'il voulait m'empêcher de rêver.
n'ayant pas été archivés par Google.
08 octobre 2012
La disparition d'un rescapé de l'horreur : Schlomo Venezia
- J'avais écrit avant. Mais je n'en avais jamais parlé. C'est en 1992, quand à Rome où je vis, sont apparus des signes d'antisémitisme, que je me suis interrogé et que j'ai pensé témoigner. J'ai été sollicité alors pour accompagner des juifs à Auschwitz. J'ai proposé d'y aller avec un ami italien, dont le père avait été dans les Sonderkommando avec moi à Birkenau. Nous avons accompagné des groupes. Le premier, je m'en souviens, c'était le 4 décembre 1992. J'ai commencé à témoigner dans l'autobus. Sur place, tout était blanc de neige. Quand nous sommes arrivés devant les crématoires, je ne les ai pas reconnus : les nazis avait tout détruit à leur départ. Mais, c'est depuis que je parle dans les écoles et dans des voyages aussi.
- Comment êtes vous devenu Sonderkommando ?
- Ils ont choisi des hommes jeunes et valides pour un travail alors que nous étions en quarantaine. Nous ignorions quel travail. Nous espérions seulement qu'il nous permettrait de manger un peu plus. Ils nous ont demandé nos métiers, j'ai dit que j'étais coiffeur... C'est un camarade qui m'a expliqué ensuite ce qu'était ce travail, et qui m'a dit aussi que, tous les trois mois, nous serions sélectionnés, donc que certains d'entre nous seraient tués.
- Comment réagissez-vous quand vous entendez des négationnistes nier la Shoah ?
- Je suis prêt à accompagner là-bas ceux qui n'y croient pas, à expliquer exactement ce que nous avons fait, à montrer les lieux. On a commencé dans un petit bunker, puis on en a construit quatre autres, une vraie fabrique. Les négationnistes disent que ce n'était que pour de la désinfection. Tout ça ! Sérieusement, on peut dire tout ce qu'on veut, moi, je l'ai vu et je dis ce que j'ai vu ! Un groupe de 1.500 personnes était tué, puis brûlé en trois jours...
- Vous êtes un témoin direct. Pour les nazis, vous étiez un homme qui devait mourir. Vous y avez échappé en vous confondant avec d'autres détenus. Vous avez vécu l'horreur. Au soir de votre vie, vous êtes optimiste sur l'être humain ?
- Par nature, je suis pessimiste. Et je me demande parfois si le monde n'est pas fou ! Après tout ce qui s'est passé, les hommes n'ont pas compris la brièveté de la vie. Mais, ceci dit, j'espère bien, pour mes enfants, pour mes petits-enfants, des lendemains meilleurs.»
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02 octobre 2012
30 septembre 2012
Le gardien du pont
Clichés © Yves Bauchy -Tous Droits Réservés. |
Les 7 commentaires: n'ont malheureusement pu être retrouvés. La Wayback Machine a cessé d'enregistrer les pages de commentaires à partir de janvier 2009. Quelques uns des messages envoyés directement sur le site par les lecteurs étaient dirigés vers la boîte mail du site jusqu'n 2013 mais peu ont été archivés. Jusqu'en 2010, les blogs étaient avec FaceBook, le medium le plus lu et suivi. Les commentaires créaientd e véritables forums d'échanges d'idées et parfois aussi de polémiques. C'était vivant, constructif et instructif de l'opinion générale et du mélange d'idées, de générations et de sensibilités. Tramezzinimag a été pendant ces années un espace très lu, devenu en quelques années une référence et un outil pour les enseignants, les journalistes. Nous en sommes terriblement fiers , reconnaissants et heureux.
28 septembre 2012
Venise au quotidien
1 commentaire :
Cette
photo est touchante, on se croirait en un temps indéterminé du XXe
siècle, peut-être les années 50 ou 60, mais pas en 2012. C'est ce
contraste qui est touchant, nous utilisons un caddie à la déco super
sympa, mais plus pratique et maniable que le "diable" des religieuses
(désolée, cela se nomme ainsi) pour aller au marché, tandis qu'elles
utilisent ce qui leur permettra de ramener leurs courses, même si leur
caddie n'est pas "tendance".
J'aime beaucoup cette photo. Bon week-end !
29 septembre 2012
27 septembre 2012
« I Nua», un petit moment de paradis
« Xe un zorno de lugio, el tempo xe beo, no core na nuvola la suso nel cielo, no tira un fià d'aria, ma un sol malignaso dal qual no xe caso poderse salvar, ne passa el capeo, ne arde el cervelo, ne fa delirar, xe l'ora del sofego e della brusera, gh'è i muri che boje e scota ogni piera, i oci che lacrima, vien seca la gola, le gambe se incola, le stenta a obedir, al moto più picolo se ansa, se sua, se supia, se spua, me par de morir.»
«I rii che internandose fra campi e calete i taja Venexia in cento isolete i ga l'aqua tiepida e cossa assae rara, l'è bela, l'è ciara, la cresse pianin, xe proprio la colma, e la sula riva de boto la riva al quinto scalin, se vede un fio picolo a poca distansia, streta na corda atorno a la pansa, ch'el par na bondola molada nel brodo, che cerca ad ogni modo de sora restar, a trati afidanse a un toco de tola, ch'el sternse, ch'el mola, ch'el torna a ciapar...»
«Un altro po' capita più svelto, più scaltro, e a quelo fa seguito un altro e po' un altro, insoma into un atimo la riva xe piena, i xe na trentena parola d'onor, de grandi, de picoli, de mogi, de suti, de bei e de bruti, de ogni color, el rio se scombusola, l'è tuto un misioto de brasi, de gambe, de teste in cramboto, chi quieto se snanara, … chi soto se cassa e beve salà, chi va come el fulmine par drito e par storto, chi invece fa el morto la ben destirà,»
«Dal ponte i più pratici se butta vardando chi l'aqua buta più alta, tre quatro se struscia intorno a un palo, i monta a cavalo, i va a rodolon, e altri co impeto se buta in schenada, sguazzando la strada con un gusto baron...»
6 commentaires:
Il y a une plaque commémorative de ce grand artiste, Cesco Baseggio à la fondamenta di Borgo où il vécut de 1911 à 1934.
Une Venessia que l'on aurait aimée connaitre.
Martine de Sclos
29 septembre 2012
Serait
ce trop vous demander en temps bien sûr...de continuer d'écrire le
texte avec la traduction, j'ai cherché veinement sur le net le
poème...ce qui m'a fait passer par de jolis chemins de "traverse" mais
nenni sur le poème.
C'est tellement agréable
d'écouter, de lire et de comprendre cette prose si chantante dans ce
dialecte si particulier....et puis j'apprends ainsi quelques rudiments!
ça y est je me suis inscrite à des cours d'italien, enfin, je commence jeudi.
Merci de tout coeur.
M de Sclos
29 septembre 2012
24 septembre 2012
Un lundi sans histoire
..Le ménage se ralentit. Une altercation en bas dans la rue entre un gondolier et un livreur. Je ne sais pas le motif de leur dispute, mais cela semble fondamental puisque tout le monde s'en mêle. A chaque fenêtre, une tête se penche, parfois quelques uns se mêlent au débat. Les cris ne durent qu'un moment. Le calme revenu, on entend de nouveau le chant des oiseaux et le souffle du vent dans les arbres du jardin. Nous irons déjeuner à la Rosticceria San Bartolomeo, cette tavola calda où j'ai mes habitudes depuis le temps où j'étais étudiant ici. Leurs polpette sont divines. un plat de lasagne et un verre de vin blanc, nous irons ensuite prendre un café sur le campo Santa Maria Formosa, délice toujours renouvelé d'un macchiato pris tranquillement sur la terrasse, si la pluie, bonne fille, veut bien attendre encore un peu. Sinon nous le boirons debout au comptoir ce café. Et si on se laissait tenter par leur grappa. Nous la boirons en l'honneur du vainqueur de Lépante qui vivait là, quelque part au-dessus du bar.
Nous irons ensuite farfouiller dans quelques librairies, mais le meilleur de l'après-midi sera le temps passé à la bibliothèque de Querini Stampalia. L'atmosphère unique de ces lieux si calmes, remplis d'un silence plein de vie. Cette sensation de plénitude, on la ressent bien davantage encore les soirs d'automne, quand la nuit recouvre la ville et que, par les fenêtres ouvertes les odeurs du jardin se répandent dans les grandes salles, se mêlant à l'odeur des livres et au parfum de la cire qui fait briller les sols et les meubles.
14 septembre 2012
Qui saura dire où a été prise cette photo ?
6 commentaires:
Malheureusement non retrouvés au moment de la republication de ce billet
12 septembre 2012
Touristes solidaires : Signez la pétition contre les grands navires à Venise !
La Régate Historique à peine achevée, les premiers paquebots se présentaient devant la place Saint Marc, avançant au milieu des frêles esquifs des vénitiens venus participer à la fête, au risque de faire chavirer ou couler une des barques. Forts du laxisme des pouvoirs publics, de la protection qu'ils reçoivent des institutions financières régionales et du gouvernement italien (propriétaire du port et des eaux lagunaires), les compagnies maritimes concernées affichent un mépris scandaleux pour la protection de la cité des doges, de son environnement et de sa population.
2 commentaires:
Veneziamia a dit :
C'est
David contre Goliath, mais finalement qui a gagné ? Il faut espérer que
le trop court reportage aux JT de TF1 fassent réagir et que les choses
changent rapidement. Je serai à Venise lundi, hélas trop tard pour
manifester avec les vénitiens et j'espère aussi les touristes présents.
J'ai bien sûr signé la pétition et l'ai fait signer à mes connaissances.
Contre les puissances de l'argent, de l'inconscience et de la bêtise
nous ne serons jamais trop actifs.
13 septembre, 2012
Veneziamia a dit :
gelinotte : essayez par ce biais
http://www.petitionenligne.fr/petition/petition-populaire-hors-de-la-lagune-les-navires-incompatibles/2512
13 septembre, 2012
10 septembre 2012
E finità la Mostra... Qui s'en est rendu compte ?
Peu d'éclat décidément dans cette 69e Mostra du cinéma. Les derniers projecteurs éteints, le tapis rouge enlevé, il ne restera pas grand chose de ce cru médiocre. Est-ce la faute au temps ? à la crise ? au monde qui change trop vite pour le doyen des festivals de cinéma. Le cœur semble avoir manqué aux festivaliers, même si les médias nous ont inondé de photographies de stars tous sourires et que les échos de certaines projections laissèrent à penser qu'il y avait du bon, du vraiment très bon.
Le Lion d'Or décerné au sud-coréen Kim Ki-Duk est un bon choix. Le réalisateur du magnifique «Printemps, été, automne, hiver... et printemps» a présenté à la Mostra son magnifique « Pietà » qui a été très bien reçu par le public. A Venise, en dépit de la peopolisation de la manifestation, le public lambda qui peut voir les films pratiquement en même temps que les invités, les journalistes et le jury, se trompe rarement dans ses choix. Film dur que ce Lion d'Or 2012, histoire passionnelle d'amour et de vengeance filmé avec une grande maîtrise et beaucoup d'inventivité. Le coréen avait déjà reçu un lion d'argent en 2004, pour «Locataires», un autre très beau long-métrage. Mais le film qui a marqué les esprits restera «The Master» de Hoffman.
La venue de Gérard Depardieu pour le film «L'homme qui rit», m'a rappelé cette Mostra où Maurice Pialat présentait «Police». L'acteur était venu en compagnie de son fils Guillaume, à peine âgé de quinze ans, aujourd'hui disparu hélas.
- Le Lion d'Or : Pieta, du réalisateur sud-coréen Kim Ki-Duk.
- Le Lon d'Argent du Meilleur Réalisateur : Paul Thomas Hoffman pour son film The Master.
- Prix du Meilleur Scénario : Olivier Assayas avec le film Après-Mai.
- La Coupe Volpi du Meilleur Acteur : ex-aequo Joaquin Phoenix et Philip Seymor Hoffman, pour leur rôle respectif dans The Master.
- La Coupe Volpi de la Meilleure Actrice : Hadas Yaron pour Fill the Void.
- Prix spécial du Jury : Ulrich Seidl pour Paradis : Amour.
- Prix Marcello Mastroianni du Meilleur Espoir : Fabrizio Falco pour ses rôles dans La Bella Addormentata de Marco Bellochio et E' Stato il Figlio.
- Prix de la Meilleure Composition technique : Daniele Cipri avec Mon père va me tuer.
08 septembre 2012
5072 commentaires à ce jour sur le blog !
Une fois encore mille mercis à mes lecteurs et longue vie aux nombreux blogs qui nous ont rejoint depuis 2005. Evviva Venezia !
06 septembre 2012
Drôle de Redentore cette année
Les barques décorées, parlons-en aussi, car à cette aberrante confiscation de l'espace public s'ajoutait l'interdiction formelle, édictée par la Capitainerie du Port, de décorer les embarcations à moteur et de les doter de tables. Sanctions pénales lourdes pour ceux qui utilisaient des mototopi et autres petites barques pour transporter des gens. On n'avait jamais vu autant d'interdictions pour une nuit du Rédempteur. «Scandaleux» crièrent bon nombre d'habitants de la Sérénissime. «A quand la suppression du pont votif au nom du principe de précaution ? » criait mon ami très remonté à l'autre bout de la ligne.
Heureusement, tout le monde garde le souvenir des nuits du Redentore d'autrefois, quand la fête était joyeuse, sans débordements, sans vulgarité, sans incidents et sans restrictions. Mais les temps changent et la barbarie s'immisce partout.