TraMeZziniMag
s'est souvent fait l'écho de la grogne des vénitiens devant l'ampleur
prise par les rotations des navires de croisière géants depuis quelques
années. C'était à l'origine davantage une réaction contre le
débarquement quotidien d'une foule supplémentaire de touristes, de cette
catégorie peu appréciée, les "pendulaires".
Le naufrage du Concordia a amplifié le combat.
Non seulement les milliers de visiteurs qui débarquent chaque jour en plus des autres arrivés par autobus, train ou avion posent un problème, mais c'est de sécurité dont il s'agit. Nous en avons parlé dans ces pages à maintes reprises et à Venise, de nombreuses associations travaillent pour éviter qu'une catastrophe se produise. Comme nous l'a signalé un lecteur, un très bon article sur le sujet vient de paraître dans le Monde Magazine (ICI) aussitôt relayé partout sur le net et qui donne à ce combat la publicité qu'il lui fallait parmi les francophones. Les français sont nombreux à vouloir participer à tout ce qui peut défendre et préserver Venise, comme les belges, les canadiens, les suisses...
Nous sommes heureux qu'un public de plus nombreux prenne faits et gestes pour les bonnes causes vénitiennes : la sauvegarde de la ville elle-même, la lutte contre la désertification du centre historique, contre la disneylandisation, la pollution et maintenant les grands bateaux. L'article du Monde Magazine est un bon résumé de la situation. ceux qui sont à Venise en ce moment pour participer au Carnaval s'en seront rendus compte : la mobilisation est grande d'autant plus que l'accident du Concordia a été montré en boucle par toutes les télévisions du monde. Et si cela arrivait à Venise ? Si une mauvaise manœuvre faisait percuter un navire avec les quais, du côté des Zattere, des Esclavons ou même sur la Piazzetta ? Si un paquebot sombrait et que le fuel qu'il contient se répandait dans les eaux fragiles de la lagune ? Et si une explosion, un incendie se déclaraient et que l'on ne parvenait pas à le maîtriser avant que le feu ne se propage vers les maisons voisines ?
Autant de scénarios catastrophes dont personne ne veut imaginer qu'il puisse un jour devenir réalité. Venise est une cité maritime. Son empire s'est bâti avec la marine. Mais comme le souligne l'article, il s'agissait de navires bien moins gros que ces horribles mastodontes qui ressemblent davantage à des HLM qu'à des bateaux. 100.000 tonnes et plus face à un écosystème fragilisé, face à des palais et des églises uniques au monde et à la hausse inexorable du niveau des océans...
Non seulement les milliers de visiteurs qui débarquent chaque jour en plus des autres arrivés par autobus, train ou avion posent un problème, mais c'est de sécurité dont il s'agit. Nous en avons parlé dans ces pages à maintes reprises et à Venise, de nombreuses associations travaillent pour éviter qu'une catastrophe se produise. Comme nous l'a signalé un lecteur, un très bon article sur le sujet vient de paraître dans le Monde Magazine (ICI) aussitôt relayé partout sur le net et qui donne à ce combat la publicité qu'il lui fallait parmi les francophones. Les français sont nombreux à vouloir participer à tout ce qui peut défendre et préserver Venise, comme les belges, les canadiens, les suisses...
Nous sommes heureux qu'un public de plus nombreux prenne faits et gestes pour les bonnes causes vénitiennes : la sauvegarde de la ville elle-même, la lutte contre la désertification du centre historique, contre la disneylandisation, la pollution et maintenant les grands bateaux. L'article du Monde Magazine est un bon résumé de la situation. ceux qui sont à Venise en ce moment pour participer au Carnaval s'en seront rendus compte : la mobilisation est grande d'autant plus que l'accident du Concordia a été montré en boucle par toutes les télévisions du monde. Et si cela arrivait à Venise ? Si une mauvaise manœuvre faisait percuter un navire avec les quais, du côté des Zattere, des Esclavons ou même sur la Piazzetta ? Si un paquebot sombrait et que le fuel qu'il contient se répandait dans les eaux fragiles de la lagune ? Et si une explosion, un incendie se déclaraient et que l'on ne parvenait pas à le maîtriser avant que le feu ne se propage vers les maisons voisines ?
Autant de scénarios catastrophes dont personne ne veut imaginer qu'il puisse un jour devenir réalité. Venise est une cité maritime. Son empire s'est bâti avec la marine. Mais comme le souligne l'article, il s'agissait de navires bien moins gros que ces horribles mastodontes qui ressemblent davantage à des HLM qu'à des bateaux. 100.000 tonnes et plus face à un écosystème fragilisé, face à des palais et des églises uniques au monde et à la hausse inexorable du niveau des océans...
4 commentaires:
- L'article du "Monde" donne en effet un bon aperçu de la situation.
J'espère que les solutions proposées pourront être mises en œuvre
rapidement et que Venise trouvera le financement nécessaire aux travaux
qui lui assureront une première protection, bien que la question
nécessite une réflexion approfondie. Mais on peut déjà tenter de parer
au pire.
Anne - Pourquoi employer le mot "grogne" peu approprié, pour qualifier un
mouvement populaire de protestation. Je trouve que c'est désobligeant
voire méprisant pour les acteurs de ces manifestations.
Cordialement.
Corso - Grogner : émettre des grondements menaçants. Le mot grogne convient bien
me semble-t-il pour exprimer le ras-le-bol actuel qui s'exprime certes
par de la colère mais une colère encore rentrée. La grogne exprime bien
cette situation d'entre deux où tout peut basculer. Je ne vois
personnellement aucun mépris dans cette manière de qualifier les
protestataires, mais, diplomate, peut-être suis-je trop conciliant.
Cordialement à vous Corso. - http://www.guanweixing.com/ylandscapegal/ymvnsport.htm
Je viens de découvrir.....