Au risque d'être classé parmi les vieux ringards réactionnaires, je ne puis m'empêcher de
pester devant les horreurs que nous infligent quelques gamins sans foi
ni loi qui aiment à enlaidir les murs de Venise avec leurs tags
immondes.
.
Que
personne ne s'avise à prétendre qu'il s'agit là d'une nouvelle forme
d'expression, d'une nouvelle esthétique ou pire, de la manifestation
d'un malaise profond qui gangrène la jeunesse universelle ! Assez de ces invocations au pseudo «street-art» ou «spray-art» ! On ne peut voyager nulle part désormais en train sans apercevoir ces
graffitis envahir les murs près des gares, les wagons mêmes. Le moindre
espace vide sur un immeuble, les portes, les vitrines, tout est couvert
de ces laides pustulences.
Le monde entier est couvert de graffitis et comme les bêtes pissent pour marquer leur territoire, des adolescents paumés font gicler de leur bombe de peinture toute leur bêtise. A ceux qui se pâment devant la créativité de ces jeunes gens, je réponds "vandalisme, horreur, laideur, bêtise". N'est pas Keith Haring, Di Rosa ou Combas qui veut, ne trouvez-vous pas ? En tout état de cause ces dégradations permanentes font le jeu de ces extrémistes qui vont encore en rajouter, avec des «de notre temps» voire même les sempiternels «tous des voyous», «graine de criminels»,
Tramezzinimag s'est à plusieurs reprises intéressé à ce triste phénomène de fin de civilisation...
Anodin et indolore au début, voire amusant et quelquefois presque joli à
voir, il s'attaque aujourd'hui aux monuments et endommage sérieusement
le patrimoine architectural de Venise. Il est temps de réagir. Mais
comment ? Quand on vous dit que les barbares - les vandales en vérité -
sont de retour !
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