Au  début du XXe siècle, on trouvait dans les rues de Venise des tas de  petits métiers. Parmi les quémandeurs de toute sorte, il y avait les  marchands de friandises. 
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Biscuits  secs, eaux parfumées, sorbets servis au verre... On pouvait ainsi se  restaurer comme encore aujourd'hui avec les marchands de glaces  ambulants, les stands où on vous propose des quartiers de noix de coco  ou du melon. Une friandise particulièrement appréciée qui a  malheureusement disparue se vendait partout autour de la piazza jusque dans les années soixante.
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C'était  un délice fait de petites brochettes de grains de raisins cuits au  sirop et plongés devant le chaland dans un sirop de sucre caramélisé à  souhait. Un peu comme les pommes d'amour de nos fêtes foraines. 
J'ai retrouvé dans les papiers de ma grand mère, cette photo d'un certain Camille André Bourdery dit Cab  tenant à la main cette confiserie. Voilà la légende de la photo où ce  fameux Cab exprime son goût pour la friandise en question : 
"La vénitienne gourmandise de Cab, fixée mémorablement par une fantaisie amicale... Les bonnes graines de raisin, énormes, dorées, juteuses, cuites à point dans un sirop onctueux, les bonnes graines de raisin enfilées sur une mince baguette, que l'on achète sous les galeries de la piazza..."
J'ai retrouvé dans les papiers de ma grand mère, cette photo d'un certain Camille André Bourdery dit Cab  tenant à la main cette confiserie. Voilà la légende de la photo où ce  fameux Cab exprime son goût pour la friandise en question : "La vénitienne gourmandise de Cab, fixée mémorablement par une fantaisie amicale... Les bonnes graines de raisin, énormes, dorées, juteuses, cuites à point dans un sirop onctueux, les bonnes graines de raisin enfilées sur une mince baguette, que l'on achète sous les galeries de la piazza..."
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Nous  sommes à la fin du XIXe siècle, devant la basilique San Marco. C'est  l'automne ou la fin de l'été. Il ne fait plus assez chaud pour porter  ces costumes de flanelle blanche qui donnaient l'illusion de la  fraîcheur. Notez les gants de peau très clairs et, négligemment 
tenu sous le bras, le carnet de notes avec le guide. certainement le Baedeker. Notez aussi les facchini qui se reposent au pied de la hampe de bronze en attendant le client. Notre Cab  était un poète, dessinateur et humoriste dont je conserve quelques  cartes, des croquis dans un livre d'or et plusieurs lettres d'Italie. Je cherche en vain depuis des  années à savoir qui il était vraiment et comment notre famille était en  relation avec lui. Si par hasard, un de mes lecteurs en savait plus sur lui...
tenu sous le bras, le carnet de notes avec le guide. certainement le Baedeker. Notez aussi les facchini qui se reposent au pied de la hampe de bronze en attendant le client. Notre Cab  était un poète, dessinateur et humoriste dont je conserve quelques  cartes, des croquis dans un livre d'or et plusieurs lettres d'Italie. Je cherche en vain depuis des  années à savoir qui il était vraiment et comment notre famille était en  relation avec lui. Si par hasard, un de mes lecteurs en savait plus sur lui...