La 55e Biennale de Venise vient d'ouvrir ses portes.
Si cette manifestation parait terriblement bizarre pour certains
visiteurs non avertis, elle n'en reste pas moins un des rendez-vous
majeurs de l'art contemporain.
Un rendez-vous pour les yeux seulement,
puisqu'il ne s'agit aucunement d'une foire et que rien n'y est à vendre.
De nombreuses performances permettent d'assister, quasiment en direct,
aux mutations de l'art et aux méandres de la création. Cette année, sous la férule du plus jeune directeur qu'elle ait jamais connue, le fringant Massimiliano Gioni, la Biennale a pour titre
«Il Palazzo Enciclopedico» (le Palais encyclopédique). L'excellent billet
de Valérie Duponchelle pour le Figaro donne une idée assez précise de
cette nouvelle édition.
En attendant de vous en dire davantage, Tramezzinimag a aimé la démarche du japonais Sadaharu Horio en hommage à Tapiès. En magnifiant l'idée de fragmentation, la mise en exergue de l'importance des "fragments de réalité" que notre cyber-monde, où tout est devenu disponible, excelle à dénicher. Le Palazzo Fortuny présentant une rétrospective des œuvres d'Antonio Tapiès, le japonais créateur, issu de la mouvance Gutaï, proposait sur le campo, devant le palais, une performance lors du vernissage. Au rez-de-chaussée du palais, il expose des objets qu'il peint chaque jour, quand il est sur place. Il a ainsi baptisé son travail «Peinture Placement» . Nous l'avons suivi pendant quelques jours, devenant peu à peu quasiment familiers de son travail, comme de bons amis. Fascinant de voir se bâtir peu à peu une œuvre même éphémère. Seul problème : l'artiste ne parle que le japonais...
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Antonio Tapiès exposé au Palazzo Fortuny |
En attendant de vous en dire davantage, Tramezzinimag a aimé la démarche du japonais Sadaharu Horio en hommage à Tapiès. En magnifiant l'idée de fragmentation, la mise en exergue de l'importance des "fragments de réalité" que notre cyber-monde, où tout est devenu disponible, excelle à dénicher. Le Palazzo Fortuny présentant une rétrospective des œuvres d'Antonio Tapiès, le japonais créateur, issu de la mouvance Gutaï, proposait sur le campo, devant le palais, une performance lors du vernissage. Au rez-de-chaussée du palais, il expose des objets qu'il peint chaque jour, quand il est sur place. Il a ainsi baptisé son travail «Peinture Placement» . Nous l'avons suivi pendant quelques jours, devenant peu à peu quasiment familiers de son travail, comme de bons amis. Fascinant de voir se bâtir peu à peu une œuvre même éphémère. Seul problème : l'artiste ne parle que le japonais...
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