13 août 2009

Soyons précis

Voilà en fait à quoi ressemblent les patrouilleurs envoyés par le ministre de la défense. Photo parue dans le Gazzettino. L'illustration du précédent article montrait en fait un groupe de parachutistes défilant à Venise lors d'une cérémonie militaire. C'est tout ce que j'avais de disponible dans ma photothèque...

Que les lecteurs de Tramezzinimag se rassurent, Venise pas encore en état de siège ! Mais restons vigilants. La démocratie est la plus importante des conquêtes modernes. La condition première pour que fonctionne la démocratie que nos ancêtres ont eu tant de mal à instituer et à sauvegarder. Des millions d'hommes et de femmes sont morts pour la défendre. Nous les européens d'aujourd'hui, soyons solidaires, et ne laissons personne confisquer le plus cher de nos biens communs, même au nom des mille bonnes raisons qui pourraient être un jour invoquées !

10 commentaires:

Anne a dit…

Il est évident que nous sommes tous attachés aux valeurs démocratiques. Il faut aussi penser qu'un militaire est un homme et non un robot maléfique incapable de penser, non?
Anne

autourdupuits a dit…

OUF!!!
Espérons qu'Anne ait la bonne analyse.
Je profite du blog de Lorenzo pour vous indiquer le numéro du National Géographic du mois d'août consacré à Venise mais je crains de ne pas apprendre grand choses aux amoureux de Venise que vous êtes à l'affût de tout ce qui paraît sur la Sérenissime

Lorenzo a dit…

Les militaires obéissent aux ordres et c'est bien. Défendre son pays, intervenir au nom de la solidarité des peuples, aider en cas de catastrophe, protéger femmes et enfants et vieillards en cas de besoin. Oui c'est bien le rôle de l'armée. Aucun de ces motifs ne justifie la présence de l'armée dans nos rues. Si ce n'est ce fameux principe de précaution qui est utilisé de plus en plus comme un prétexte pour sécuriser au maximum nos sociétés et habituer les citoyens à une présence policière jamais très positive à terme. Mais cette opinion n'engage que moi et espérons que pour une fois dans l'histoire de l'Humanité tout cela n'évolue pas de la même manière...

Michelaise a dit…

Bien sûr que les militaires sont indispensables à la paix d'un pays, mais pas très "déco" devant saint marc, surtout mitraillette au point ! comme cela c'est plus soft !!

Bruno a dit…

C'est vrai que ce serait un comble, surtout à Venise.

Anne a dit…

Vous avez tous raison. Maintenant, changeons de point de vue et essayons de nous mettre à la place d'un jeune militaire qui a l'occasion d'aller à Venise. Je suis sûre que c'est une aubaine pour lui et que bien peu lui importe un motif sécuritaire quelconque. Et puis faisons confiance à Venise pour apaiser tous les coeurs ambitieux, batailleurs ou orgueilleux.
Anne

Aldo a dit…

Buongiorno Lorenzo,

J’ai découvert votre blog au hasard de mes flâneries sur la toile. Je n’en ai encore pas fait le tour mais c’est avec délectation que je remonte le temps de vos posts.

Italien d’origine, vivant en Suisse depuis ma naissance, j’ai eu l’occasion (et la chance) depuis ma plus tendre enfance de faire la découverte de Venise. Je passais mes vacances d’été dans le village d’origine de mon père, près de Pordenone, et à chaque fois nous nous y rendions en famille pour notre escapade annuelle. Depuis j’ai eu de nombreuses occasions de découvrir la Serenissima et de bien des manières.

En vous lisant, je ne peux m’empêcher de noter que nous avons un grand nombre de points communs… l’un d’entre eux est celui d’avoir eu la chance de rencontrer et de côtoyer ce grand Monsieur qu’étais Hugo Pratt lors d’une soirée mémorable avec un autre dessinateur vénitien, Leone Frollo.

Les aléas de vie la m’ont un peu éloigné de cette magnifique ville qu’est Venise et c’est avec surprise que je me suis rendu compte que cela fait bien 10 ans que je ne m’y suis plus promené. Vous avez réveillé en moi une envie irrépressible d’y retourner au plus vite, si possible à une période pas trop « chargée » en touristes.

Je tenais à vous remercier pour avoir fait renaître en moi cette passion de la ville des doges qui s’était un peu endormie en moi.

Amitiés
Aldo Zambon

Lorenzo a dit…

Cher Aldo, vous lire m'est une grande joie. Bon prochain retour à Venise et n'oubliez pas de revenir sur Tramezzinimag nous confier vos impressions. Merci pour vos éloges. Tramezzinimag est une affaire de coeur que je partage avec bonheur avec de plus en plus de lecteurs. Si seulement cet amour partagé pouvait être utile à la Serenissima, même par bribe...

douille a dit…

N'est-ce pas le travail de la police???

Un militaire n'est pas fait pour faire régner l'ordre en ville... On ne doit les "sortir" qu'en cas de menace très élevée... De plus par défaut ils n'ont la même formation qu'un policier (formé à ce genre de situation, lui...)

Lorenzo a dit…

D'où la polémique, la municipalité rappelant que devant les vols à la tire et les menues escroqueries qui se développent dans la rue, des carabiniers ou des policiers en civil font bien plus l'affaire. De même pour les commerçants clandestins qui envahissent la ville. Mais le ministre en a décidé autrement. En plus cela a un coût pour la communauté !

12 août 2009

L'armée dans les rues de Venise ? Non merci !


Ça y est, depuis hier, les soldats patrouillent dans les rues de la Venise. C'est le ministre de la défense italien, Ignazio La Russa qui a décidé d'envoyer dans la Sérénissime 90 militaires. Venise en état de siège ? L'argument du gouvernement : renforcer la sécurité et servir de renfort aux forces de l'ordre déjà en place. Réplique virulente de la municipalité. Ces militaires, Venise n'en veut pas, comme l'affirme le maire-adjoint, Michele Vianello
« S'ils veulent nous donner des militaires, qu'ils renforcent le nombre de carabiniers en civil. La ville n'a pas besoin de patrouilles en promenade dans la cité des doges, mais d'agents de polices et de gendarmes qui évoluent dans la ville sans être reconnus afin de réprimer le commerce abusif qui se développe au détriment des commerçants officiels, mais aussi pour remédier au développement des vols à la tire. Avec des soldats en uniforme, on n'arrivera à aucun résultat ! ».
55% de la population interrogée par le quotidien La Nuova Venezia est du même avis. Décidément, le berlusconisme montre chaque jour de plus en plus son côté sombre, et toujours l'air de rien ; méfions-nous, français, au nom du principe de précaution et du sécuritarisme, le même mal nous guette...ET traditionnellement, nous constatons que ce qui se passe en Italie arrive ensuite en France...

2 commentaires:

Les Idées Heureuses a dit…

N'est-ce pas dans "la guerre des étoiles" qu'il y a un "Dark Vador"?

Michelaise a dit…

faut dire que le tableau est étrange... les manoeuvres devant san marco ça fait un peu déplacé !

Mamma mia, quelle chaleur !

Ce n'est pas la canicule, mais le mois d'août tient ses promesses. L'air à Venise aux alentours de Ferragosto, (l'Assomption) devient vite irrespirable...
 
Le Garbino,vent chaud assèche tout et quand il s'arrête, l'air se fait lourd, chargé d'humidité. Le mois avait commencé avec des rafales incroyables et de la pluie. Aujourd'hui, les touristes désertent la Piazza et se réfugient aux terrasses (ombragées)des cafés. L'air conditionné des restaurants et des bars attirent davantage les vénitiens. Il devrait faire aux environs de 30° me disait une amie au téléphone ce matin. 28° déjà à midi... On a vu pire ! Cependant c'est beaucoup pour la majorité des touristes venus du Nord. Les pauvres se liquéfient et on respire dans les rues un mélange de parfums, d'huile solaire et de transpiration pas toujours agréable... La police doit même rappeler à l'ordre ceux qui prennent les bords du grand canal ou la riva dei Schiavoni pour une plage et se dénudent comme au Lido... 
 
Tramezzinimag le rappelle à ses lecteurs : hormis sur les quais de Paris-Plage, on ne se promène pas torse nu, ni en maillot de bain, on ne trempe pas ses pieds dans l'eau des canaux (c'est plutôt déconseillé avec la pollution de l'eau dans le centre),on ne se vautre pas sur les dalles du sol et on ne bivouaque pas par terre autour de chaque monument... Pour ceux qui veulent vraiment se rafraîchir, il y a la mer à deux pas et il suffit de changer son rythme quand le soleil est haut : faire la sieste au frais dans sa chambre d'hôtel, s'installer confortablement à l'ombre d'un arbre dans les jardins de la ville ou, armé d'un bon bouquin et de musique, s'attabler à une des nombreuses terrasses ombragées de la ville. Si possible loin de San Marco et du Rialto
 
Et si vous avez vraiment très chaud, un conseil venu de chez nos amis anglais, du temps où ils vivaient en Inde et en Egypte : buvez du thé brûlant. Cela désaltère vraiment et on a ensuite une sensation de fraîcheur bien plus profonde qu'après avoir ingurgité un soda ou de l'eau glacée ! 
 
Mais en fait rien de tel qu'une balade en sandolo. Regardez ces trois-là, l'âge n'a pas entamé leur ardeur ! (Reportage complet des pappy en bateau chez Les Idées Heureuses que je remercie au passage - cliquer sur le titre du blog de notre amie claveciniste).

3 commentaires:

Les Idées Heureuses a dit…

J'ai l'équipe entière des jeunes marins en sandolo, ils sont superbes, d'une beauté saine que l'on peut envier à tout âge, la preuve dans les Idées Heureuses, je vous propose un choix royal!
Pour la chaleur mon époux pense que c'est dans la "tête"... je ne dois pas en avoir!

Wictoria a dit…

une bonne bière très fraîche pour moi quand j'ai super chaud, ah la la, oui, je sais qu'il vaudrait mieux boire du chaud mais... pour le plaisir :)

Lorenzo a dit…

L'un n'empêche pas l'autre en réalité !

10 août 2009

La notte di San Lorenzo


Le 10 août à Venise, comme partout en Italie, quand le soleil est couché, les enfants regardent le ciel pour voir tomber les "larmes de Saint Laurent". Il s'agit en fait des Perséides, une pluie d'étoile qui se reproduit depuis toujours autour de la fête du saint martyr. Plus d'une centaine de météores à l'heure défilent ainsi, la terre pénétrant dans une mer de poussières d'étoiles venue d'une comète de la constellation de Persée. C'est l'occasion de faire des vœux et pour les amoureux, le moment de se jurer une éternelle fidélité. 
 
A Venise, comme il fait généralement très doux cette nuit-là, de nombreuses embarcations glissent sur les eaux de la lagune en direction des îles ou des lieux les plus sauvages du Lido, là où aucune lumière artificielle ne vient perturber le magnifique spectacle. Dans un ciel noir comme de l'encre, les étoiles soudain jaillissent comme des fusées et des milliers de points lumineux semblent prendre vie. Un moment magique. Avec les modifications que connaît notre planète, ce n'est plus toujours exactement le 10 août que ce phénomène se produit, mais entre le 8 et le 12. L'occasion de se rendre plus souvent sur la plage avec l'élu(e) de son coeur et lui jurer un amour éternel !

12 commentaires:

Anne a dit…

La science au service de la poésie trouve le meilleur écho dans le coeur des hommes en Italie, bien sûr!
Anne

maite a dit…

Bonne fête sous cette belle pluie d'étoiles

Lorenzo a dit…

Merci Maïté

Michelaise a dit…

Merci de ce rappel... en France aussi nous fêtons les Perséides... dans certains endroits ! Quand mes filles étaient petites nous partions avec pique-nique, couvertures et anti moustiques pour une grande expédition nocturne... au fond du jardin où nous passions la nuit dans nos sacs de couchage à guetter les étoiles filantes, nous endormant souvent avant qu'elles n'arrivent ! En ce moment c'est la pleine lune, cela va rendre la quête plus difficile, mais ce soir on couche sur le balcon !

Wictoria a dit…

je ne connaissais pas du tout ces "larmes d'étoiles"

Les Idées Heureuses a dit…

Les vœux d'amour:
Qu'il dure toujours!
Si on n'a pas le cou cassé après avoir observer ce ciel magique on peut encore se raconter fleurettes, le reste de de la nuit!
Le mieux, cependant, est d'être allonger sur l'herbe...ou au fond d'un "sandolo" si c'est possible- pour les vénitiens-. On a ainsi l'impression d'être aspiré dans l'Univers et de devenir à son tour une étoile dans le firmament!
Bonne fête à vous,sans larmes toutefois!
Et une idée étoilée me vient...si nous avions une pensée amicale vers nous tous, les blogger qui participons à ces échanges, disons à minuit... en regardant le ciel ? L'idée vous plait?

Michelaise a dit…

A propos, Bonne Fête Lorenzo !
Comme tu y vas, Idées Heureuses... un sandolo... faudrait que j'essaye cela sur l'estuaire
Mais l'idée de tous nous retrouver dans le ciel à minuit, oui oui... même si je dois me contenter d'être allongée sur le sable ! Rendez-vous à ce soir, dans les étoiles !

Les Idées Heureuses a dit…

Mais pour les vénitiens!!!
J'ai précisé car, par exemple, ici,dans ma piscine en plastique de 3,60X 3,60, je n'y mettrais qu'un bateau pour petitouné...
A ce soir, minuit.
Mille excuses à Lorenzo qui sert ici d'intermédiaire "postal".

Enitram a dit…

Buona festa Lorenzo et je me précipite la tête dans les étoiles puisqu'il sera minuit dans quelques minutes!!!!!!!
Buona notte a tuti........

autourdupuits a dit…

Merci Lorenzo de nous rappeler cette coutume, et avec une peu de retard bonne fête!

Lorenzo a dit…

Merci à tous !

Lorenzo a dit…

C'était en fait la nuit du 12 qui a été la plus prolifique en pluie d'étoiles mais le ciel n'était pas assez clair pour en profiter pleinement. Cela me donne envie de parler du beau film des frères Taviani "la notte di San Lorenzo". L'avez-vous vu ?

09 août 2009

La nonne de la ca'Frollo

 
Je cherchais, il y a quelque temps, de la documentation sur la Ca’Frollo à la Marciana, et j’ai fini par trouver un livre édité à New york dans les années 30, "the nun of the ca’Frollo", des lettres et la vie de Henrietta Gardner Macy qui a vécu là les premières années de sa vie à Venise. C’était une américaine (1854-1927) qui était sculpteur et professeur. Il semble qu’elle ait habité plus tard à Murano où elle créa une école pour les enfants pauvres. Elle mourut dans une tempête sur la lagune. Gabriele d’Annunzio en parle, et la Duse l’appelait "the franciscan nun of ca’Frollo". Par la grâce du miraculeux internet, j'ai déniché un exemplaire de cet ouvrage dans une librairie du Wyoming (...). Extraordinaire personnage en vérité ! Dès que je reçois le livre, nous reparlerons de cette dame qui fut correspondante du Punch en Italie et commença sa vie professionnelle comme institutrice en école maternelle, les fameux kintergarten qui venaient de naître.

2 commentaires:

Anne a dit…

Cette histoire paraît intéressante Nous attendons tous vos prochains articles sur ce sujet.
Anne

Lorenzo a dit…

En réalité, ce n'était pas à la Marciana, mais à la Querini Stampalia, par un délicieux soir de printemps quand les salles se vident et qu'on peut lire tranquillement, les fenêtres ouvertes sur le beau jardin de Scarpa...

Un bacio on rete (*)

Qu'ils sont heureux les vénitiens, 
maintenant que les voilà ultra-branchés !
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(*) :un  baiser en ligne
 
 
2 commentaires:
Anne a dit…

Charmante image, mais les Vénitiens étaient heureux aussi avant...
Anne

Michelaise a dit…

chaste le baccio on rete

08 août 2009

Venise est branchée !

C'est donc officiel depuis le 3 juillet (voir mon billet ici), comme Michele Vianello, le maire-adjoint l'avait officiellement annoncé lors d'une conférence de presse au Palais Labia : les vénitiens ont désormais accès gratuitement à internet (par le biais du wifi seulement pour le moment) le long du grand canal et dans différents points de la ville. Venise est ainsi la première ville wifi italienne. Une initiative pleine de promesses qui montre la volonté des vénitiens de ne pas s'enfermer dans une réserve genre Disneyland.
.
Ils appellent ça la "citoyenneté digitale" et montrent au monde moderne le chemin. Déjà à la pointe avec les cabines téléphoniques proposant une prise internet, à l'essai depuis quelques années, avec le Laboratoire des nouvelles communications qui propose depuis plus de 5 ans aux visiteurs, à deux pas de San Marco, une promenade dans le monde d'internet et de la communication interactive (il faudra que je vous en reparle, un doge virtuel vous guide à travers l'histoire de la sérénissime), Venise se positionne aujourd'hui à la pointe de la technique en matière de communication.
Quel beau symbole, la plus belle ville du monde, née d'un équilibre précaire et jamais définitif, entre la nature et l'artificiel, un lieu à l'échelle de l'humain, de ses sentiments et de ses capacités mécaniques, s'ouvre aujourd'hui à ce que la technique propose de plus extraordinaire pour avancer dans la rencontre et la liaison entre les gens, entre les idées et les besoins. En favorisant l'accès de tous à la pla-Net , Venise montre son désir d'universalité et retrouve sa place. Alternative possible à la berlusconite (français, prenons des leçons pour un avenir proche qui risque de nous être tellement sombre !), le bon usage de la communication libre par internet peut générer des comportements nouveaux, contribuer à faire circuler les idées, les informations. Librement. Inventivement. Tramezzinimag s'en félicite ! La Venise digitale, cela a un coût bien sur. 
 
Dix millions d'euros d'investissement. La totalité de la ville connectée par câble avec 20 (100) mega de large bande et tout cela GRATUITEMENT. Service public oblige. Douces paroles dans l'horrible cacophonie ultra-libérale ! Le maire a parlé dans sa présentation de la neutralité du net, de l'originalité du programme qui fait de Venise un laboratoire expérimental d'où pourrait naître un modèle nouveau à exporter. Tout peut être envisagé : on parle déjà des futurs services accessibles par ce média (de la télémédecine à l'enseignement en passant par le télétravail) ... Un avantage pour tous les vénitiens qui bénéficient désormais de services gratuits directement accessibles depuis chez eux. 
 
«Demain ce seront les universités, le écoles, les maisons de retraite, les hôpitaux, les musées, les administrations qui innoveront de nouveaux modes de communications et de liaisons grâce au net gratuit de Venise. Et l'ouverture est universelle. De nouveau, Venise et connectée au monde !» disait un des édiles à l'origine du projet.
 
Le 3 juillet, toute la population était au rendez-vous du bateocamp (lien ici) : deux motoscafi avaient été mis à disposition des blogueurs et des enfants des écoles vénitiennes. Départ de Piazzale Roma. Traversée de la lagune et chasse au trésor pour tout le monde avec WHAIWHAI (lien ici), ce jeu génial en ligne, qui permet de découvrir la cité des doges. Toujours gratuitement bien entendu. Beaucoup d'autres choses ont eu lieu en parallèle, concerts, danse, expositions. Tout s'est fini tard dans la nuit…

2 commentaires:

Anne a dit…

Un superbe exemple à imiter sans modération!
Anne

Michelaise a dit…

super la photo des photographes !!! quant au wifi à Venise, on ne peut que s'en réjouir !!

07 août 2009

Juste pour rire

© Fausto / Alloggi Barbaria Blog

Ceux qui ont un chat sauront de quoi il ressort. Notre bon gros chat Mitsou, devenu en quelques années le chat le plus photographié de Bordeaux et véritable mascotte du quartier a une habitude assez drôle. Chaque matin,monsieur saute sur mon lit en ronronnant. Il patiente quelques minutes - à peine - et si par hasard le réveil ne sonne pas dans les minutes qui suivent, il commence par toucher délicatement ma joue ou mon oreille. Si je ne réagis pas, tout en ronronnant de plus belle, il sort une griffe et recommence, mais toujours délicatement et discrètement. Si par un malheureux hasard il sent qu'il m'a fait mal (mes borborygmes agressifs en sont le plus souvent la preuve !), il se retourne et fait semblant de dormir. Agaçant parfois mais désopilant le plus souvent. 
 
Quand je vivais à Venise, Rosa, ma petite chatte grise (une merveille demoiselle grise aux yeux verts) elle, préférait me labourer les épaules lorsque je me rendais dans la salle de bains. Chaque matin, elle sautait de son fauteuil sur mes épaules. J'avais en permanence des traces de griffures. Elle venait avec moi dans la salle de bains, n'acceptait de descendre qu'au moment où je pénétrais dans la douche. Me surveillant d'un œil, elle s'installait alors sur le rebord du lavabo s'appliquant à sa propre toilette pendant que j'effectuais la mienne. Quand j'étais nettoyé, séché, coiffé, rasé, mademoiselle, apparemment satisfaite de mon état de propreté, remontait sur mon épaule, et nous sortions tous deux de la pièce. Souvent elle me regardait dans le miroir quand je me rasais et s'amusait à toucher la mousse du bout de ses pattes grises, délicatement, dans un geste toujours très élégant. Presque condescendant aussi. 
 
Ceux qui n'ont pas de chat, ou ceux qui ne les aiment pas ne verront là rien de drôle, pardonnons-leur, n'est-ce pas... 
 
Voici une petite vidéo très drôle qui n'est vraiment pas loin de la réalité (ô combien terrible !) que les maîtres de chats (ou bien devrais-je dire les esclaves de chats) vivent chaque matin !



6 commentaires:

Michelaise a dit…

Et que pensait, cher Lorenzo, votre épouse de ces griffures intempestives ? Je n'ai pas de chat et j'aime votre histoire...

maite a dit…

Justesse de votre petite histoire et de cette vidéo, enfin presque...Mon chat, quand je l'abandonnais pour aller à Venise, dormait sur ma tête les trois nuits qui suivaient mon retour. A presto

Anonyme a dit…

Merci !!! j'ai beaucoup ri aussi avec cette VDO, portrait craché de nos matins "au saut du lit" ! ah là là ...oui mais on les aime ces félins !

Lorenzo a dit…

Oh Michelaise rassurez-vous à l'époque de Rosa, j'étais célibataire !

Agnès a dit…

C'est tout à fait ça la vidéo ... bon à part le gourdin remplacé par la chute de livre tout à fait malencontreuse. Le pire c'était l'air avec lequel elle regardait le livre par terre ...genre :"ah ben ça alors, il est tombé tout seul!"

Anne a dit…

Merci pour ces notes d'humour. Du coup, j'ai regardé les autres vidéos qui sont amusantes également.
Anne