VENISE,UN LIEU MA ANCHE UN VIAGGIO NELL'EUROPA CHE MI PIACE NOT THE ONE OF THE GLOBALIZATION MAIS CELLE DES NATIONS DES PEUPLES DES CULTURES, PATRIA DELLA DEMOCRAZIA DELLA FILOSOFIA DELLA STORIA LA REINE DES VILLES AU SEIN DE L'EUROPE REINE DU MONDE
27 janvier 2006
26 janvier 2006
Connaissez vous Lucian Freud ?
Connaissez-vous Lucian Freud ? Petit fils du célèbre psychanalyste, né en 1922, naturalisé anglais en 1933 et dernier rand peintre anglais vivant. Le Musée Correr l'a exposé dans une grande rétrospective qui a attiré des visiteurs du monde entier. Il aurait pu être présenté au pavillon anglais à la place de Bacon, puisque lui au moins, toujours vivant et créateur, répond bien à la définition d'artiste contemporain. Figure emblématique de l'art figuratif contemporain, il a été célébré dans les belles salles du Musée de la Piazza San Marco, pendant une bonne partie de l'année 2005. A la Biennale justement il avait été reçu... en 1954 en même temps que ses compatriotes, Francis Bacon et Ben Nicholson. Cette belle exposition présentait à la fois une synthèse de son travail de manière chronologique et d'un échantillonnage de ses thèmes préférés, car il n'y a pas que le portrait dans son œuvre, bien que ce soit par les portraits qu'il est le mieux connu.
Mais ce qui était encore plus intéressant dans cette "rétrospective", c'est la preuve physique de la culture allemande dans l’œuvre de cet anglais d'éducation et de vie, ce qui l'éloigne bien entendu de Bacon. Freud exprime sa germanité jusque dans ses exagérations, ses désordres et ses errements. Dans son regard tout simplement. La manière si particulière qu'il a de traiter la lumière, le rattache ainsi aux canons de la Neu Schlickelt (la nouvelle objectivité) version tudesque du "réalisme magique". Enfin à la vue de ces corps allongés, aux formes parfois distendues jusqu'à la douleur, on ne peut que sentir la filiation à Egon Schiele.
Les
90 œuvres exposées (dont 15 eaux-fortes) montraient ainsi les fameux portraits, mais aussi des motifs floraux, des scènes de la banlieue de
Londres, avec des vues d'intérieur comme "large interior at Paddington" de 1968... Mais, comme le fait remarquer Lidia Panzeri, critique d'art de la revue Giornale d'Arte, ce qui domine son oeuvre demeure la figure humaine. A commencer par "the girl with roses", portrait de l'ex-femme du peintre, Kitty Epstein, qui avait été exposé ,à la Biennale en 1954. Il faut citer ensuite les différentes versions dans les années 70 des portraits très marqués de tristesse de sa mère restée veuve."Freud se colle au personnage, le figeant quasiment par sa fureur introspective jusqu'à en dénicher la nature la plus intime, sans aucune inhibition. Il ne s'arrête pas plus à la désagrégation d'un corps féminin vieilli et défait qu'à la présentation en gros plan des parties génitales masculines comme dans le "David and Eli" de 2003."
23 janvier 2006
Images du quotidien
Amicalement dédié à ce très aimable lecteur bordelais
virulent et inconnu qui déverse ses aigres rancœurs
qui signe «Ich Bin Nieman», ô combien spirituel...
Puisque certains lecteurs n'apprécient pas mes souvenirs vénitiens et mes commentaires, sur des lieux ou des moment jugés trop mondains, faisant l'amalgame facile entre la "jet set" des tabloïds (certains en seraient flattés, pas moi) et notre vie vénitienne, simple, normale, ordinaire - sans qualité particulière, voici quelques photos glanées sur le net qui traduisent bien Venise au quotidien. Loin des clichés et des idées convenues...
Pourquoi après tout devrait-on cacher son amour pour cette ville ? Parce qu'il s'agit de Venise et que des milliers l'ont fait - certes bien mieux que nous - avant nous ? Pourquoi dénigrer cet univers si particulier où nous nous sentons bien, sous prétexte qu'il est envahi par des millions de visiteurs chaque année, lieu-commun de notre époque revenue de tout ?
Les fatigués stressés de la vie, les overbookés, les speedés bourrés de nicotine, de Xanax et de télé-poubelle, passez donc votre chemin. Et que personne ne se formalise.
Sur TraMezZiniMag, on prend le temps de vivre, au rythme vénitien. E' cosi. Un'ombra, d'appétissants tramezzini deux chiaccherate... Le vol d'un pigeon, le bruit d'une barque qui glisse sur l'eau d'un canal, les cloches qui répondent à la Marangona et appellent à fêter le jour nouveau... On savoure ici
chaque instant de sérénité, loin des trépidations d'un monde devenu fou,
triste et inculte.
Heureusement qu'il y a encore de véritables amoureux du temps qui passe, adeptes du bonheur paisible... Car à Venise encore, cela reste possible. Et ça n'a rien à voir avec ces néo-cultures qui fleurissent un peu partout dans notre monde finissant et dont on nous rabat les oreilles.
Quand je suis à Venise, sirotant un délicieux macchiato sur le campo Santa Margherita, en regardant mes enfants jouer avec d'autres, avec cette lumière unique, cette douceur de l'air et cette paix, cette poésie du temps qui passe, j'envoie au diable les enfants damnés du New Age ou du No Future, pour qui rien ne trouve grâce que, jetés en vrac, la dérision, la laideur, le bruit, la nuit, le noir. Toute la désespérance de ces enfants gâtés d'un monde pourrissant.
Drôle tout de même que la ville qualifiée longtemps, et parfois encore de décadente par certains esprits malades qui s'en régalaient, apparait aujourd'hui comme l'idée d'une cité idéale où on trouve un bonheur et une paix qu'aucun autre lieu urbain ne peut jamais donner dans sa totalité. Ceux que la Sérénissime ennuie, qu'ils passent donc leur chemin !
4 Commentaires:
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Moi j'aime bien votre blog, il est bien écrit, agréable à lire, belles photos. des infos intéressantes je l'ai recommandé à plein d'amies. Continuez.
Merci.
Encore un soutien à votre site .
Il vient d'Orléans .
Il adore bien sûr " l'île magique " de là-bas et aussi les rencontres , mondanités , cocktails et autres démarches formidablement intéressantes .
Goûteuses .
Comme s'il était devenu extravagant d'aimer ... la vie .
Vivent les bulles du champagne et du prosecco réunis !
Et avec quelle façon vous arrivez à les faire cohabiter !
Certains n'aiment pas les mondanités ! Mais quelle horreur , ces certains : on s'en fiche nous , notre madeleine c'est bien d'une certaine façon l'île magique et sa désinvolture élégante de se défier du Temps .
Retrouvé .
Quel talent que le vôtre !
J'suis un fan !
Que garderais-je donc de cet endroit si particulier quand tout s'effondrera ?
Garder pour moi et par moi .
Des couleurs donc .
De l'antique , de l'indigo , de l'inexcusable , la mer .
Turquoise .
De l'avenir .
J'insiste donc ; quel talent et quelles superbes promenades je fais en votre compagnie .
Pour l'occasion , alors merci à vous !
Ne soyons pas pessimiste, Venise ne sombrera pas. Ou alors nous sombrerons tous, notre époque a les moyens de préserver les lieux et les monuments du monde comme jamais avant nous aucune civilisation n'avait pu le faire. Il ne tient qu'à nous...